Le 29 oct. 2024 ad Sextam - antiphonale monasticum

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Sabbato 27 Aprilis 2024
Sexto Kalendas Maii, luna decima octava.
Die 27 aprilis
1. Hierosólymæ, commemorátio sancti Simeónis, epíscopi et mártyris, qui, ut tráditur, fílius Cléophæ et propínquus Salvatóris secúndum carnem fuit et, Hierosólymæ post lacóbum fratres Dómini epíscopus ordinátus, in persecutióne Traiáni imperatóris multis supplíciis afféctus est et senex martyrio crucis coronátus.
1. À Jérusalem, commémoraison de saint Siméon, évêque et martyr. Fils de Cléopas, selon la tradition, et proche parent du Sauveur, il fut ordonné évêque de Jérusalem après le martyre de saint Jacques, frère du Seigneur, et au temps de l’empereur Trajan, l’an 107, il fut accusé d’être un descendant du roi David, torturé et enfin mis en croix.
2. Cíbalis in Pannónia, sancti Polliónis, lectóris et mártyris, qui, in persecutióne Diocletiáni imperatóris apprehénsus et a Probo præfécto interrogátus, cum Christum constantíssime conféssus esset et idólis sacrificáre noluísset, extra mœnia civitátis flammis exúri iussus est.
2. À Cybales en Pannonie, vers 303, saint Pallion, lecteur et martyr. Après les édits de persécution de Dioclétien, il fut arrêté, interrogé par le préfet Probus, et comme il ne cessait d’affirmer sa foi dans le Christ et refusait de sacrifier aux idoles, il fut condamné à être jeté aux flammes en dehors des murs de la ville.
3. Tabennési in Thebáide Ægypti, sancti Theodóri, abbátis, qui discípulus fuit sancti Pachómii et pater « Congregatiónis » monasteriórum.
3. En Thébaïde, au IVe siècle, saint Théodore, abbé, qui fut le disciple de saint Pacôme et le père de la congrégation de moines de Tabenne.
4*. Altíni in Venétia, sancti Liberális, eremítæ.
4*. À Altino en Vénétie, vers 400, saint Libéral, ermite.
5*. In ínsula Mona oram Cámbriæ septemtrionális prospiciénte, sancti Maugáni seu Magáldi, epíscopi, áurea sanctitáte præditi.
5*. Dans l’île de Man, entre le pays de Galles et l’Irlande, au Ve siècle, saint Macal ou Maugan, évêque, doté d’une sainteté d’or.
6. In ínsula Afúsia in Propóntide, sancti Ioánnis, hegúmeni, qui pro cultu sacrárum Imáginum sub Leóne Arméno imperatóre plúrimum decertávit.
6*. Dans l’île d’Afusie en Propontide, au IXe siècle, saint Jean, higoumène, qui combattit beaucoup, sous l’empereur Léon l’Isaurien, pour le culte des saintes images.
7*. Lucæ in Etrúria, sanctæ Zitæ, vírginis, quæ, húmili loco nata, duodénnis doméstico ministério gentis Fatinellórum addícta est, in quorum famulátu mira cum patiéntia ad mortem usque perseverávit.
7*. À Lucques en Toscane, l’an 1304, sainte Zita, vierge. Née de parents pauvres, dès l’âge de douze ans elle vendit des fruits dans les rues et à dix-huit ans elle entra comme domestique dans la riche famille des Fatinelli et demeura à leur service avec une patience admirable jusqu’à sa mort.
8*. Tarracóne in regno Aragóniæ ad oram Hispániæ, sancti Petri Ermengol, qui, olim dux prædónum, ad Deum convérsus Ordinern Beátæ Maríæ Vírginis de Mercéde ingréssus est et in rediméndos captívos in Africa magnópere vitam impéndit.
8*. À Tarragone dans le royaume d’Aragon, en 1304, le bienheureux Pierre Armengol. Il s’était mis à la tête d’une bande de brigands, mais, revenu à Dieu, il entra dans l’Ordre de Notre-Dame de la Merci et employa sa vie avec ardeur à racheter les captifs en Afrique.
9*. Bitécti in Apúlia, beáti lacóbi de Iádere Varinguer, religiósi ex Ordine Minórum.
9*. À Bitetto dans les Pouilles, vers 1485, le bienheureux Jacques, religieux de l’Ordre des Mineurs, né en Dalmatie, d’une humilité remarquable.
t0•. Cáthari in Nigromóntio, beátæ Catharínæ, vírginis, quæ, in Ecclésia orthodóxa baptizáta, in Ordinem de Pæniténtia Sancti Domínici ingréssa nomen Hosánna accépit et annos quinquagínta et unum reclúsa vixit in divína contemplatióne affíxa et, Turcis oppugnántibus, pia pro pópulo christiáno exorátrix.
10*. À Kostor au Monténégro, en 1565, la bienheureuse Catherine, vierge. Baptisée dans l’Église orthodoxe, elle reçut, en entrant dans l’Ordre de la Pénitence de Saint-Dominique, le nom d’Hosanna, vécut en recluse durant cinquante-et-un ans dans une sainte contemplation et, au moment de l’offensive des Turcs, le peuple chrétien attribua à ses prières la délivrance de la ville.
11*. Remis in Gállia, beáti Nicolái Roland, presbyteri, qui, de institutióne christiána puerórum sollícitus, scholas pro puéllis paupéribus cóndidit tunc a quálibet exclúsis institutióne et Congregatiónem Sorórum a Sancto Púero Iesu fundávit.
11*. À Reims, en 1678, le bienheureux Nicolas Roland, prêtre. Préoccupé de la formation chrétienne des enfants, il créa des écoles pour les enfants pauvres qui étaient alors exclus de toute formation, et fonda la Congrégation des Sœurs du Saint Enfant Jésus.
12. In urbe Minh-Bình in Tunquíno, sancti Lauréntii Nguyén Văn Huóng, presbyteri et mártyris, qui nocte moribúndum vísitans comprehénsus est et, cum crucem calcáre renuísset, flagellátus, dénique sub imperatóre Tu Duc decollátus.
12. À Ninh Binh au Tonkin, en 1856, saint Laurent Nguyen Van Huong, prêtre et martyr, qui fut arrêté alors qu’il allait de nuit visiter un mourant et, comme il refusait de fouler la croix aux pieds, il fut flagellé puis décapité, sous l’empereur Tu Duc.
13*. Salmánticæ in Hispánia, beátæ Maríæ Antóniæ Bandrés y Elósegui, vírginis, e Congregatióne Filiárum a Iesu, quæ vitam Deo dicátam æquo ánimo étiam in desolatióne in brevi consummávit.
13*. À Salamanque en Espagne, l’an 1919, la bienheureuse Marie-Antonie Bandrés y Elosegui, vierge, de la Congrégation des Filles de Jésus, qui consacra sa vie à Dieu et l’acheva, à l’âge de vingt-et-un ans, d’un cœur égal, même si elle connut la nuit intérieure.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.) ℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (1Cor15,13-14.16-17.20)
Lecture brève (1Cor15,13-14.16-17.20)
Si resurréctio mortuórum non est, neque Christus suscitátus est! Si autem Christus non suscitátus est, inánis est ergo prædicátio nostra, inánis est et fides vestra. Nam si mórtui non resúrgunt, neque Christus resurréxit; quod si Christus non resurréxit, stulta est fides vestra; adhuc estis in peccátis vestris. Nunc autem Christus resurréxit a mórtuis, primítiæ dormiéntium.
S'il n'y a pas de résurrection des morts, le Christ non plus n'est point ressuscité. Et si le Christ n'est point ressuscité, notre prédication est donc vaine, et vaine aussi est votre foi. Car si les morts ne ressuscitent point, le Christ non plus n'est pas ressuscité. Si le Christ n'est pas ressuscité, votre foi est vaine. Mais maintenant le Christ est ressuscité d'entre les morts, comme prémices de ceux qui se sont endormis.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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