Feria III 28 Novembris 2023
Quarto Kalendas Decembris, luna undecima.
Die 28 novembris
1. Sebáste in Arménia, sancti Irenárchi, mártyris, qui, supplícii exáctor, christianárum mulíerum constántia ad Christum convérsus atque sub Diocletiáno imperatóre et Máximo præside secúri percússus esse fertur.
1. À Sébaste en Arménie, saint Irénarque, martyr au IVe siècle. Bourreau, il aurait été converti au Christ par le courage des chrétiennes sous l’empereur Dioclétien et serait mort décapité.
2. In Africa, commemorátio sanctórum mártyrum Papiniáni Viténsis et Mansuéti Urusitáni, episcopórum, qui, témpore vandálicæ persecutiónis, sub Genseríco rege ariáno pro cathólicæ fídei defensióne, candéntibus ferri láminis toto córpore adústi, gloriósum agónem consummavérunt. Quo témpore, étiam álii sancti epíscopi, scílicet Urbánus Girbitánus, Crescens Byzaciénsis, Habetdéus Teudalénsis, Eustrátius Sufetánus, Crescónius Oëénsis, Vicis Sabraténsis, Felix Hadrumetánus, posteáque, sub Hunneríco, Genseríci fílio, Hortulánus Bennefénsis et Florentiánus Midilénsis, exsílio affécti, in confessióne fídei cursum vitæ suæ implevérunt.
En Afrique, commémoration des saints martyrs Papinien de Vita et Mansuet d'Urusi, évêques, qui, au temps de la persécution vandale, sous le roi arien Genséric, pour la défense de la foi catholique, brûlés sur tout le corps par des lames de fer chauffées à blanc, achevèrent leur glorieux combat.
À cette même époque, d'autres saints évêques, à savoir Urbain de Girba, Crescens de Byzacène, Habetdeus de Teudalis, Eustratius de Sufes, Cresconius d'Oea, Vicus de Sabrata, Félix d'Hadrumète, et plus tard, sous Hunéric, fils de Genséric, Hortulanus de Bénéfa et Florentien de Midila, envoyés en exil, terminèrent le cours de leur vie dans la confession de la foi.
À cette même époque, d'autres saints évêques, à savoir Urbain de Girba, Crescens de Byzacène, Habetdeus de Teudalis, Eustratius de Sufes, Cresconius d'Oea, Vicus de Sabrata, Félix d'Hadrumète, et plus tard, sous Hunéric, fils de Genséric, Hortulanus de Bénéfa et Florentien de Midila, envoyés en exil, terminèrent le cours de leur vie dans la confession de la foi.
3. Constantinópoli, sancti Stéphani iunióris, mónachi et mártyris, qui, sub Constantíno Coprónyrno imperatóre, pro sacrárum Imáginum cultu váriis excruciátus supplíciis, veritátem cathólicam effúso sánguine confirmávit.
3. À Constantinople, en 764, saint Étienne le Jeune, moine et martyr, cruellement tourmenté à plusieurs reprises pour le culte des saintes images sous l’empereur Constantin Copronyme et finalement lapidé par une foule manipulée par les iconoclastes.
4*. Prope Rossánum in Calábria, sanctæ Theodóræ, abbatíssæ, discípulæ sancti Nili iunióris et monásticæ conversatiónis magístræ.
4*. Près de Rossano en Calabre, l’an 980, sainte Théodora, abbesse, disciple de saint Nil le jeune et maîtresse de vie monastique.
5. Neápoli in Campánia, deposítio sancti lacóbi Picéni seu de Márchia, presbyteri ex Ordine Minórum, prædicatióne et vitæ asperitáte præclári.
5. À Naples, en 1476, la mise au tombeau de saint Jacques de la Marche, prêtre de l’Ordre des Mineurs, célèbre par sa prédication et l’austérité de sa vie.
6*. Eboráci in Anglia, beáti lacóbi Thomson, presbyteri et mártyris, qui, sub Elísabeth regína Prima cápite damnátus, quod plúrimos Ecclésiæ cathólicæ reconciliásset, patíbuli supplíciis tráditus est.
6*. À York en Angleterre, l’an 1584, le bienheureux Jacques Thomson, prêtre et martyr. Condamné à mort sous la reine Élisabeth Ière parce qu’il avait réconcilié un grand nombre de compatriotes avec l’Église catholique, il fut livré aux supplices du gibet.
7. In pago Khàm Duöng in Annámia, sancti Andréæ Tran Văn Trông, mártyris, qui, cum crucem calcáre noluísset, post cárcerem et atróces cruciátus sub imperatóre Minh Mąng cápite obtruncátus est.
7. À Khan Duong en Annam, l’an 1835, saint André Trân Van Trông, martyr. Catéchiste enrôlé comme soldat, il refusa de fouler aux pieds la croix ; il subit alors la bastonnade, puis la prison pendant deux ans avec d’atroces tortures et enfin il eut la tête tranchée, à l’âge de dix-huit ans, sous l’empereur Minh Mang.
8*. In loco Paracuellos del Şarama apud Matrítum in Hispánia, beatórum Ioánnis Iesu (Mariáni) Adradas Gonzalo, presbyteri, et quattuórdecim sociórum, mártyrum, qui, religiósi ex Ordine Sancti Ioánnis a Deo, persecutiónis témpore illústri passióne coronáti sunt.
8*. À Paracuellos del Jarama, près de Madrid, en 1936, le bienheureux Jean-Jésus (Marien Adradas Gonzalo), prêtre martyr, et quatorze compagnons, religieux de l’Ordre de Saint-Jean de Dieu, tués en haine de l’Église dans la persécution qui accompagna la guerre civile espagnole.
Quorum nomina: beati Gulielmus (Vincentius) Llop Gayá, Clemens Díez Sahagún, Lazarus (Ioannes Maria) Múgica Goiburu, Martinianus (Antonius) Meléndez Sánchez, Petrus Maria Alcalde Negredo, lulianus Plazaola Artola, Hilarius (Antonius) Delgado Vílchez, religiosi professi; Petrus de Alcantara Bernalte Calzado, Ioannes Alcalde y Alcalde, Isidorus Martínez Izquierdo, Angelus Sastre Corporales, novitii; losephus Mora Velasco, presbyter et postulans; losephus Ruiz Cuesta, postulans; Eduardus Baptista Jiménez.
9*. In vico Picadero de Paterna in pago Valentíno item in Hispánia, beáti Aloysii Campos Górriz, mártyris, qui, in eádem persecutióne religiósa, vitam alácriter apostolátui caritatísque opéribus déditam gloriósa morte coronávit.
9*. Dans la même persécution, à Picadero de Paterna, dans la région de Valence, la même année, le bienheureux Louis Campos Gorriz, père de famille, martyr. Après une vie dévouée avec ardeur à l’apostolat et aux œuvres de charité, il fut arrêté dans sa famille par des miliciens et assassiné le jour même.
** En Espagne, en 1936, les bienheureux Francisco Esteban Lacal et 21 compagnons Religieux de la Congrégation des missionnaires oblats de la Vierge Marie, martyrs tués en haine de la foi pendant la Guerre civile espagnole. (béatifiés le 17 décembre 2011 par Benoît XVI)
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Eccli 44,2.13-15)
Lecture brève (Eccli 44,2.13-15)
Multam glóriam fecit Dóminus, magnificéntiam suam a sǽculo. Usque in ætérnum manet semen eórum, et glória eórum non derelinquétur. Córpora ipsórum in pace sepúlta sunt, et nomen eórum vivit in generatiónem et generatiónem; sapiéntiam ipsórum narrent pópuli, et laudem eórum núntiet ecclésia.
Le Seigneur a opéré beaucoup de merveilles, et signalé Sa puissance dès le commencement. A cause d'eux, ni leur race ni leur gloire n'aura de fin. Leurs corps ont été ensevelis en paix, et leur nom vivra de génération en génération. Que les peuples racontent leur sagesse, et que l'assemblée publie leurs louanges.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.