Dominica 15 Ianuarii 2023
Decimo octavo Kalendas Februarii, luna vigesima quarta.
Die 15 ianuarii
En France : Mémoire de saint Remi, évêque de Reims, au jour de sa mise au tombeau (13 janvier n° 4)
1. Anágniæ in Látio, sanctæ Secundínæ, vírginis et mártyris.
1. À Anagni dans le Latium, sainte Secondine, vierge et martyre.
2. Constantinópoli, sancti Ioánnis Calybítæ, qui, ut fertur, aliquámdiu in patérnæ domus recéssu, dein in « kalyba », scílicet tugúrio, habitávit, totus contemplatióni déditus et e conspéctu ipsórum parénturn ábditus, a quibus post mortem tantum ágnitus est ex Evangeliórum códice áureo, quem fílio déderant.
2. À Constantinople, saint Jean Calybite, qui, dit-on, demeura quelque temps dans un recoin de la maison paternelle, puis dans une “calybe, c’est-à-dire une cabane, entièrement donné à la contemplation et complètement caché à la vue de ses parents. Ceux-ci le reconnurent seulement à sa mort, à partir du codex doré des Évangiles qu’ils avaient donné à leur fils.
3*. In monastério Cluain Credal in Hibérnia, sanctæ Itæ, vírginis eiúsdem monastérii fundatrícis.
3*. Au monastère de Cluain Credal en Irlande, vers 570, sainte Ita, vierge, fondatrice de ce monastère.
4. Reáte in Sabína, comrriemorátio sancti Probi, epíscopi, cuius elógiurri sanctus Gregórius papa Magnus fecit.
4. À Rieti en Sabine, vers 570, commémoraison de saint Probus, évêque, dont le pape saint Grégoire le Grand a fait l’éloge.
5. Glannafólii ad Lígerim in território Gálliæ Andegavénsi, sancti Mauri, abbátis.
5. À Glanfeuil sur la Loire en Anjou, au VIe ou VIIe siècle, saint Maur, abbé.
6*. In pago Ruthenénsi item in Gállia, sanctæ Tarsíciæ, vírginis et mártyris.
6*. Dans la région de Rodez, au VIe ou VIIe siècle, sainte Tarcisse, vierge.
7*. Haméti in Brabántia, sancti Ablebérti seu Emebérti, epíscopi Cameracénsis.
7*. À Ham dans le Brabant, vers 645, le trépas de saint Ablebert ou Emebert, évêque de Cambrai.
8*. Carnúti in Néustria, sancti Malárdi, epíscopi.
8*. À Chartres, vers 650, saint Malard, évêque.
9*. In valle Anauniénsi in agro Tridentíno, sancti Romédii, anachorétæ, qui, bonis suis Ecclésiæ allátis, vitam pæniténtem duxit in erémo adhuc nómine suo appelláto.
9*. Dans le Val d’Anaune dans le Trentin, vers le VIIIe siècle, saint Romédius, anachorète. Après avoir donné son héritage à l’Église et aux pauvres, il mena une vie de pénitent dans un endroit désert qui depuis a été appelé de son nom.
10. Lugdúni in Gállia, tránsitus sancti Boníti, epíscopi Arvernórum, qui, præféctus Massíliæ ad episcopátum in locum sancti Avíti fratris sui evéctus, decem post annis múnere abdicáto, in Magnilocénsi cœnóbio degit et, Roma peregrínus rédiens, Lugdúni óbiit.
10. À Lyon, vers 710, le trépas de saint Bonet, évêque de Clermont. Préfet de Marseille, il fut appelé à l’épiscopat à la place de son frère saint Avit, mais après dix ans il se démit de sa charge sur le conseil de saint Théau et se retira au monastère de Manlieu ; il mourut à Lyon en revenant d’un pèlerinage à Rome.
11*. Armi prope Rhégium Iúlii in Calábria, sancti Arsénii, eremítæ, qui oratióne et austeritáte enítuit.
11*. À Arno, près de Reggio de Calabre, en 904, saint Arsène, ermite, remarquable par sa vie d’oraison et son austérité.
12*. Apud Fanum Sancti Ægídii in Província, beáti Petri de Castronóvo, presbyteri et mártyris, qui, in monastérium Cisterciénse Fontis Frígidæ ingréssus, ab Innocéntio papa Tértio ad pacem evangelizándam et ad fidem in Província instruéndam deputátus, ab hæréticis láncea transfóssus occúbuit.
12*. Près de Saint-Gilles en Provence, l’an 1208, le bienheureux Pierre de Castelnau, prêtre et martyr. Entré au monastère cistercien de Fontfroide, il fut chargé par le pape Innocent III d’établir la paix et d’affermir la foi en Provence et tomba percé d’un coup de lance par un hérétique.
13*. Plebe in Umbria, beáti lacóbi, cognoménto Eleemosynárii, qui, iuris perítus, advocátum páuperum et oppressórum se præbuit.
13*. À Città della Pieve en Ombrie, en 1268 ou 1304, le bienheureux Jacques, surnommé l’Aumônier, expert en droit, il se montra l’avocat des pauvres et des opprimés.
14*. In território Gualdénsi item in Umbria, beáti Angeli, eremítæ.
14*. Sur le territoire de Gualda Tadina, également en Ombrie, l’an 1345, le bienheureux Ange de Valido, ermite.
15. In urbe Fu'an provínciæ Fujian in Sinis, sancti Francísci Fernández de Capillas, presbyteri ex Ordine Prædicatórum et mártyris, qui, cum nomen Christi in ínsulas Philippínas et in Fujian portásset, ibídem in persecutióne Tartarórum diu in custódiam coniéctus est et tandem cápite obtruncátus.
15. À Fu’ an dans la province de Fujian en Chine, l’an 1648, saint François Fernandez de Capillas, prêtre de l’Ordre des Prêcheurs et martyr. Après avoir porté le nom du Christ aux îles Philippines et dans le sud de la Chine, lors de la persécution des Tartares, il fut mis en prison, maintenu longtemps captif, torturé de diverses manières, et enfin décapité, devenant le premier martyr de la Chine.
16. In vico Steyl in Nederlándia, sancti Arnóldi Janssen, presbyteri, qui ad fidem in missiónibus propagándam Societátem Verbi Divíni fundávit.
16*. À Steyl en Hollande, l’an 1919, saint Arnold Janssen, prêtre, fondateur de la Société du Verbe Divin destinée à propager la foi en terres de missions.
17*. Berolíni in Germánia, beáti Nicolái Gross, patrisfamílias et mártyris, qui, ad rem sociálem pénitus inténtus, nefário regímini humánæ dignitáti ac religióni infénso omnímodo óbstitit, ut nihil contra Dei mandáta ágeret, quaprópter in cárcerem coniéctus per suspéndii cruciátum victóriæ Christi párticeps factus est.
17*. À Berlin, en 1945, le bienheureux Nicolas Gross, martyr. Père de famille, profondément attentif à la vie sociale, il s’opposa de toute façon au régime nazi, oppresseur de la dignité humaine et de la religion, pour n’agir en rien contre le commandement de Dieu. Il fut pour cela jeté en prison et exécuté par pendaison.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (2 Thess 2, 15-17; 3,5)
Lecture brève (2 Thess 2, 15-17; 3,5)
Itaque, fratres, state et tenéte traditiónes, quas didicístis sive per sermónem sive per epístulam nostram. Ipse autem Dóminus noster Iesus Christus et Deus Pater noster, qui diléxit nos et dedit consolatiónem ætérnam et spem bonam in grátia, consolétur corda vestra et confírmet in omni ópere et sermóne bono.
Que Notre-Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné par sa grâce une consolation éternelle et une bonne espérance, consolent vos cœurs, et vous affermissent en toute bonne œuvre, et en toute bonne parole.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.