Feria V 18 Maii 2023
Quintodecimo Kalendas Iunii, luna vigesima setptima.
Sollémnitas Ascensiónis Dómini nostri Iesu Christi, quando quadragésimo post resurrectiónem die coram discípulis elevátus est in cælum, ad déxteram Patris sedens, donec véniat in glória iudicáre vivos et mórtuos.
La Solennité de l'Ascension de Notre Seigneur Jésus-Christ, lorsqu'Il fut élevé au ciel devant Ses disciples le quarantième jour après Sa résurrection, Siégeant à la droite du Père, jusqu'à ce qu'Il vienne dans la gloire pour juger les vivants et les morts.
Die 18 maii
1. Sancti Ioánnis papæ Primi, mártyris, qui, a Theodoríco rege ariáno ad lustínum imperatórem Constantinópolim missus, primus ex Románis Pontifícibus hóstiam paschálem in illa Ecclésia óbtulit; inde revérsus, ab eódem Theodoríco indígne suscéptus et in cárcerem coniéctus, Ravénnæ in Flamínia víctima pro Christo Dómino procúbuit.
1. Mémoire de saint Jean Ier, pape et martyr. Envoyé à Constantinople auprès de l’empereur Justin par le roi arien Théodoric, il fut le premier des évêques de Rome à célébrer solennellement la messe de Pâques dans l’église de Sainte Sophie ; à son retour, il fut suspecté par le roi Théodoric et indignement jeté en prison à Ravenne, où la faim et la soif le firent bientôt succomber glorieusement en 520.
2. Salónæ in Dalmátia, sancti Felícis, mártyris in persecutióne Diocletiáni imperatóris.
2. À Salone en Dalmatie, l’an 299, saint Félix, martyr, victime de la persécution de Dioclétien.
3. In Ægýpto, sancti Dióscori, mártyris, qui, fílius lectóris, post multa et vária torménta, cápitis abscissióne martyrium consummávit.
3. À Alexandrie, vers 303, la passion de saint Dioscore, martyr. Fils de lecteur de la cité de Cynopolis, il fut arrêté, interrogé et, pour avoir refusé de sacrifier aux dieux, après des tourments nombreux et variés, fut décapité, achevant ainsi son martyre.
4. Alexandríæ item in Ægýpto, sanctórum Potamónis, Ortásii, Serapiónis, presbyterórum, et sociórum, mártyrum.
4. À Alexandrie également, vers la même époque, les saints martyrs Potamon, Ortaise, Sérapion, prêtres, et leurs compagnons.
5. Ancyræ in Galátia, sanctórum mártyrum Theódoti et Thecúsæ, eius ámitæ, Alexándræ, Cláudiæ, Phaínæ, Euphrásiæ, Matrónæ et lulíttæ, vírginum, quæ a præside primum prostitútæ sunt, dein lapídibus ad collum ligátis in palúdem mersæ.
5. À Ancyre en Galatie, vers 303, les saints martyrs Théodule et Thécuse, sa tante paternelle, Alexandra, Claudie, Phaina, Euphrasie, Matrone et Julitte, vierges. Celles-ci, livrées d’abord par le gouverneur à la prostitution, furent ensuite plongées dans un étang, chacune avec une pierre au cou. Théodote fut à son tour torturée et décapitée.
6*. In pago Argoviénsi apud Helvétios, beáti Burchárdi, presbyteri, qui, párochus vici Beinwílæ, gregi ipsi commísso sedulitáte pastoráli assídue cavit.
6*. Au pays d’Argovie chez les Suisses, au XIIe siècle, le bienheureux Burchard, prêtre. Curé de la paroisse de Beinwill, il se donna assidûment au service pastoral du troupeau qui lui était confié.
7. Upsalæ in Suécia, sancti Eríci regis Noni, mártyris, qui in regno suo ad pópulum sapiénter regéndum et mulíerum iura tuénda incúbuit et in Fínniam sanctum Henrícum epíscopum misit, ut Christi fidem propagáret, tandem, dum Missæ celebratióni adstábat, oppugnátus sub gládiis inimicórum cécidit.
7. À Upsal en Suède, l’an 1161, saint Éric IX, roi et martyr. Il s’employa à gouverner le peuple dans son royaume avec sagesse et à protéger les droits des femmes, il envoya saint Henri comme évêque en Finlande pour y propager la foi du Christ et enfin, attaqué par les Danois alors qu’il assistait à la messe, il tomba sous les coups de ses ennemis.
8*. Tolósæ ad Garúmnam Gálliæ, beáti Guliélmi, presbyteri ex Ordine Eremitárum Sancti Augustíni.
8*. À Toulouse, en 1369, le bienheureux Guillaume, prêtre de l’Ordre des Ermites de Saint-Augustin.
9. Romæ, sancti Felícis de Cantalício, religiósi ex Ordine Fratrum Minórum Capuccinórum, miræ austeritátis et simplicitátis, qui quadragínta annos stipem cogéndi offício functus est circum se pacem et caritátem séminans.
9. À Rome, en 1587, saint Félix de Cantalice, religieux capucin, d’une austérité et d’une simplicité admirables. Pendant quarante ans, il exerça l’office de quêteur, semant autour de lui la paix et la charité.
10*. In Maríæ Domo in Germánia, beátæ Blandínæ (Maríæ Magdalénæ) Merten, vírginis ex Ordine Sanctæ Ursulæ, quæ curam humánæ christianæque institutiónis puellárum et adulescéntium cum vita contemplatíva coniúnxit.
10*. À Trèves en Rhénanie, l’an 1918, la bienheureuse Blandine (Marie-Madeleine Merten), vierge ursuline, qui joignit à la vie contemplative la charge de la formation humaine et chrétienne des jeunes filles et des adolescentes.
11*. Intra castra detentiónis Dacháni prope Monáchium Baváriæ in Germánia, beáti Stanislái Kubski, presbyteri et mártyris, qui, témpore belli, in conclávi mortífero vapóre inquináto pro Christo spíritum réddidit.
11*. À Hartheim, près de Linz en Autriche, l’an 1942, les bienheureux martyrs Stanislas Kubski, prêtre de Gniezno, et Martin Oprzadek, prêtre franciscain. Le premier, arrêté dès le début de la guerre par l’occupant nazi de la Pologne, en raison de son activité apostolique, fut déporté d’abord aux carrières de Buchenwald, puis au camp de concentration de Dachau. Avec le second, déporté au même camp, il était chargé du convoi des invalides à la mort. Tous deux furent conduits en même temps à la chambre à gaz.
12*. In loco Hartheim prope Línciam in Austria, beáti Martíni Oprządek, presbyteri ex Ordine Fratrum Minórum et mártyris, qui, polónus natióne, eódem témpore et modo cæléste regnum adívit.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Act 1,9-11)
Lecture brève (Act 1,9-11)
Vidéntibus illis, elevátus est, et nubes suscépit eum ab óculis eórum. Cumque intueréntur in cælum, eúnte illo, ecce duo viri astitérunt iuxta illos in véstibus albis, qui et dixérunt: “ Viri Galilǽi, quid statis aspiciéntes in cælum? Hic Iesus, qui assúmptus est a vobis in cælum, sic véniet quemádmodum vidístis eum eúntem in cælum ”.
Après qu'Il eut dit ces paroles, sous leurs regards Il fut élevé, et une nuée Le déroba à leurs yeux. Et comme ils contemplaient attentivement le ciel pendant qu'Il S'en allait, voici que deux hommes se présentèrent à eux en vêtements blancs, et dirent : Hommes de Galilée, pourquoi restez-vous là à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui du milieu de vous a été élevé dans le ciel, viendra de la même manière que vous L'avez vu aller au ciel.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.