Sabbato 8 Iulii 2023
Octavo Idus Iulii, luna decima octava.
Die 8 iulii
1. Commemorátio sanctórum Aquilæ et Priscæ seu Priscíllæ, cóniugum, qui, sancti Pauli Apóstoli adiutóres, in domo sua Ecclésiam hospítio accipiébant et pro eo cervíces suas supposuérunt.
1. Commémoraison des saints Aquila et Prisca ou Priscille, époux, qui se firent à Corinthe les compagnons de travail de saint Paul, rassemblant l’Église dans leur maison et risquant leur tête pour sauver la vie de l’Apôtre.
2. Heracléæ in Thrácia, sanctæ Glycériæ, mártyris.
2. Héraclée en Thrace, sainte Glycérie, martyre.
3. Cæsaréæ in Palæstína, sancti Procópii, mártyris, qui sub Diocletiáno imperatóre ab urbe Scythópoli ductus Cæsaréam, illic, ad primam responsiónum suárum confidéntiam, a iúdice Fabiáno cápite cæsus est.
3. À Césarée de Palestine, saint Procope, martyr. Conduit de Scythopolis à Césarée, vers 303, sous l’empereur Dioclétien, il y fut décapité sur l’ordre du juge Fabien, quand celui-ci eut constaté la fermeté de sa première réponse.
4. Tauroménii in Sicília, sancti Pancrátii, epíscopi et mártyris, qui huic Ecclésiæ primus créditur præfuísse.
4. À Taormina en Sicile, saint Pancrace, évêque et martyr, que l’on pense avoir été le premier à la tête de cette Église.
5. Tulli in Gállia Bélgica, sancti Auspícii, epíscopi.
5. À Toul, au Ve siècle, saint Auspice, évêque
6*. In Rhenánia, sancti Disibódi, eremítæ, qui, congregátis quibúsdam sóciis, monastérium cóndidit prope ripam Navæ flúminis.
6*. En Rhénanie, au Ve siècle, saint Disibode. Ermite d’origine irlandaise, il réunit quelques compagnons et fonda un monastère sur les bords de la Nahe.
7*. Belísiæ in Brabántia, sanctæ Landrádæ, abbatíssæ.
7*. À Belsen dans le Brabant, en 690, sainte Landrade, abbesse du monastère qu’elle avait fondé en ce lieu.
8. Herbípoli in Austrásia, sancti Kiliáni, epíscopi et mártyris, qui, ex Hibérnia oriúndus, ad prædicándum Evangélium illuc pervénit et ob mores christiános diligénter custodítos trucidatióne martyrium consummávit.
8. À Wurtzbourg en Germanie, vers 689, saint Kilian, évêque et martyr. Originaire d’Irlande, il parvint en cette région pour y annoncer l’Évangile et, à cause des exigences morales du christianisme qu’il rappelait, il fut massacré avec ses compagnons, le prêtre Coloman et le diacre Totnan
9. Constantinópoli, pássio sanctórum monachórum Abrahamitárum, qui, ob cultum sacrárum Imáginum, sub Theóphilo imperatóre martyrium consummárunt.
9. À Constantinople, vers 840, la passion des saints moines du monastère Saint-Abraham, qui voulurent démontrer à l’empereur iconoclaste Théophile la légitimité du culte des saintes images et furent, sur son ordre, chassés de la ville et finalement massacrés.
10*. Spinæ Lambérti in Æmília, tránsitus sancti Hadriáni papæ Tértii, qui omni ope Ecclésiam Constantinopolitánam conciliáre Románæ Ecclésiæ stúduit et, cum ad Gálliam iter fáceret, gravi morbo corréptus, sanctíssime óbiit.
10*. Au diocèse de Modène en Émilie, l’an 885, le trépas de saint Adrien III, pape. Il mit tous ses efforts à réconcilier l’Église de Constantinople avec l’Église romaine et, alors qu’il se rendait en France, il fut atteint d’une grave maladie et mourut très saintement au bourg de Spilamberto et fut enterré au monastère de Nonantola.
11*. Tíburi in Látio, tránsitus beáti Eugénii papæ Tértii, qui, sancti Bernárdi diléctus discípulus, abbas prǽfuit monastério Sanctórum Vincéntii et Anastásii ad Aquas Sálvias et, ad sedem Románam eléctus, eníxe óperam dedit, ut christiánum pópulum Urbis ab infidélium insídiis defénderet atque ecclesiásticam disciplínam in mélius restitúeret.
11*. À Tivoli près de Rome, en 1153, le trépas du bienheureux Eugène III, pape. Disciple de saint Bernard et premier abbé du monastère cistercien des Saints Vincent et Anastase aux Eaux Salviennes (Saint-Paul aux Trois Fontaines), il fut élu au siège de Rome, alors que la ville était dans l’effervescence politique ; il s’employa avec bonheur à défendre le peuple de la cité des incursions des infidèles et à améliorer la discipline.
12*. Shimabáræ in Iapónia, beáti Máncii Araki, mártyris, qui, cum domi beátum Francíscum Pacheco presbyterum recepísset, in cárcerem coniéctus est, ubi phthisi consúmptus óbiit.
12*. À Shimabara au Japon, en 1623, le bienheureux Mancius Araki, martyr. Pour avoir reçu chez lui un prêtre, le bienheureux François Pacheco, il fut mis en prison, où il mourut de tuberculose
13. In urbe lomnienína in Hebei Sinárum província, sancti Ioánnis Wu Wenyin, mártyris, qui, catechísta, in persecutióne a fautóribus sectæ « Yihetuan » excitáta, cum a doctrína christiána ad éthnicos defícere noluísset, cápite damnátus est.
13. Dans la ville de Yomnienin, dans la province chinoise de Hebei, en 1900, saint Jean Wu Wenyin, catéchiste et martyr. Dans la persécution de la secte de Yihetuan, comme il refusait d’abandonner la foi chrétienne pour le culte des idoles, il fut mis à mort.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
v. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
v. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
r. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Eccli 34,14-20)
Lecture brève (Eccli 34,14-20)
Spíritus timéntium Dóminum vivet, et in respéctu illíus benedicétur. Spes enim illórum in salvántem illos, et óculi Dei in diligéntes se. Qui timet Dóminum, nihil trepidábit et non pavébit, quóniam ipse est spes eius. Timéntis Dóminum beáta est ánima eius. Ad quem réspicit? Et quis est fortitúdo eius? Oculi Dómini super timéntes eum: protéctor poténtiæ, firmaméntum virtútis, tégimen ardóris et umbráculum meridiáni, custódia offensiónis et adiutórium casus, exáltans ánimam et illúminans óculos, dans sanitátem vitæ et benedictiónem.
Dieu aura soin de l'âme de ceux qui Le craignent, et ils seront bénis par Son regard. Car leur espérance est en Celui qui les sauve, et les yeux de Dieu sont sur ceux qui L'aiment. Celui qui craint le Seigneur ne redoutera rien, et il n'aura point de peur, parce que Dieu même est son espérance. Heureuse l'âme de celui qui craint le Seigneur. Vers qui regarde-t-il, et quel est son appui ? Les yeux du Seigneur sont sur ceux qui Le craignent ; Il est une protection puissante, un soutien solide, un abri contre la chaleur, un ombrage contre l'ardeur du midi, une sauvegarde contre la chute et un secours lorsqu'on est tombé ; Il élève l'âme et illumine les yeux ; Il donne la santé, la vie et la bénédiction.
Verbum Dómini. r. Deo grátias.
Parole du Seigneur. r. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. r. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. r. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. r. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. r. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. r. Amen.
v. Ite in pace. r. Deo grátias.
v. Allez en paix. r. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.