Le 29 oct. 2024 ad Sextam - antiphonale monasticum

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Sabbato 19 Augustii 2023
Quartodecimo Kalendas Septembris, luna triginta.
Die 19 augusti
1. Sancti Ioánnis Eudes, presbyteri, qui plures annos ad prædicatiónem in par‹æciis incúbuit, deínde Congregatiónem Iesu et Maríæ ad instituéndos sacerdótes in semináriis necnon álteram moniálium Dóminæ Nostræ a Caritáte ad mulíeres pæniténtes in vita christiána firmándas fundávit atque devotiónem erga sacra Corda Iesu et Maríæ máxime fovit, donec Cadómi in Normánnia Gálliæ pie in Dómino obdormívit.
Mémoire de saint Jean Eudes, prêtre, qui s’adonna plusieurs années, dans la Congrégation de l’Oratoire, à la prédication dans les paroisses, principalement en Normandie, puis fonda la Congrégation de Jésus et de Marie pour la formation sacerdotale dans des séminaires, et une autre, celle des moniales de Notre-Dame de la Charité, pour consolider dans la vie chrétienne des femmes pénitentes. Il favorisa tant qu’il put la dévotion aux cœurs de Jésus et de Marie et s’endormit pieusement dans le Seigneur à Caen, en 1618.
2. Fabratériæ Véteris in Látio, sancti Magni, mártyris.
2. Dans le Latium, Saint Magni, martyr.
3. In pago Tarraconénsi in Hispánia, sancti Magíni, mártyris.
3. À Tarragone en Espagne, saint Magin, martyr
4. Gazæ in Palæstína, sancti Timóthei, mártyris, qui in persecutióne Diocletiáni imperatóris, sub Urbáno præside, multis superátis supplíciis, lento igne combústus est.
4. À Gaza en Palestine, vers 305, saint Timothée, martyr. Durant la persécution de Dioclétien, sous le préfet Urbain, il endura de nombreux supplices puis fut brûlé à petit feu.
5. In Cilícia, sancti Andréæ tribúni et sociórum mílitum, qui, ut fertur, victória de Persis divínitus adépta, ad fidem Christi convérsi et hoc nómine accusáti, sub Maximiáno imperatóre in angústiis Tauri montis ab exércitu Seléuci præsidis trucidáti sunt.
5. En Cilicie, vers 305, saint André, tribun, et des soldats, ses compagnons. On rapporte qu’après avoir vaincu les perses avec l’aide de Dieu, ils se convertirent à la foi du Christ ; accusés d’être chrétiens, ils furent, sous l’empereur Maximien, massacrés par l’armée du préfet Séleucus, dans les défilés du Mont Taurus.
6. Romæ via Tiburtína iuxta Sanctum Lauréntium, deposítio sancti Xysti papæ Tértii, qui inter Antiochénum patriarchátum et Alexandrínum dissensiónes compósuit atque in Urbe beátæ Maríæ basílicarri plebi Dei dedit in Exquíliis.
6*. À Rome sur la voie Tiburtine, près de saint Laurent, en 440, saint Sixte III, pape, qui apaisa les dissensions entre le patriarcat d’Antioche et celui d’Alexandrie et donna au peuple de Dieu, dans la ville de Rome, la basilique de Sainte-Marie sur l’Esquilin.
7. In pago Sistariénsi in Gállia, sancti Donáti, presbyteri, qui anachoréticam vitam multos annos exegísse fertur.
7. Au pays de Sisteron en Provence, au VIe siècle, saint Donat, prêtre, qui aurait mené pendant de longues années la vie d’anachorète.
8 . In monastério Bobiénsi in Ligúria, sancti Bertúlfi, abbátis, sancti Attalæ in eódem cœnóbio successóris.
8*. Au monastère de Bobbio en Émilie, l’an 639, saint Bertulf, abbé, qui succéda dans cette charge à et obtint du pape Honorius Ier l’immunité de juridiction épiscopale.
9. Norimbérgæ in Francónia Germániæ, sancti Sebáldi, eremítæ.
9. À Nuremberg en Franconie, au IXe ou Xe siècle, saint Sebald, ermite.
10*. In Calábria, sancti Bartholomǽi de Símero, presbyteri et abbátis, qui, post vitam eremíticam, monastérium Græcórum cóndidit.
10*. Prêtre et abbé en Calabre, saint Barthémy de Siméros, qui, après une vie d’ermite, fonda un monastère grec.
11*. In monastério Igniénsi in Gállia, beáti Guerríci, abbátis, qui, verus sancti Bernárdi discípulus, cum propter córporis debilitátem frátribus suis exémplum labóris præbére non posset, eos máxime firmábat spiritálibus sermónibus humilitáte et caritáte crebris.
11*. À l’abbaye d’Igny au diocèse de Reims, entre 1151 et 1157, le bienheureux Guerric, abbé. En vrai disciple de saint Bernard, comme sa faiblesse physique l’empêchait de donner à ses frères l’exemple du travail, il les confirmait dans des entretiens spirituels pleins d’humilité et de charité.
12*. In monastério Cavénsi in Campánia, beáti Leónis Secúndi, abbátis.
12*. Au monastère de Cava en Campanie, l’an 1295, saint Léon II, abbé.
13. Apud Brinólium in Província Gálliæ, tránsitus sancti Ludovíci, epíscopi, qui, sancti Ludovíci regis nepos, plus evangélicam paupertátem appétiit pérpeti quam laudes et honóres mundi et, iúvenis adhuc ætáte sed matúrus virtúte, ad sedem Tolosánam evéctus est, mox vero infírma valetúdine consúmptus pie obdormívit.
13. À Brignoles en Provence, l’an 1297, le trépas de saint Louis, évêque de Toulouse. Neveu du roi , il rechercha la pauvreté évangélique plutôt que la gloire et les honneurs de ce monde. Tout jeune encore, mais déjà d’une grande maturité en vertu, il fut promu à l’évêché de Toulouse, mais bientôt consumé par une mauvaise santé et par son zèle, il s’endormit pieusement à l’âge de vingt-trois ans.
14*. Placéntiæ in Æmília, beáti lordáni de Pisis, presbyteri ex Ordine Prædicatórum, qui altam doctrínam máxima cum simplicitáte pópulo vulgári lingua exponébat.
14*. Prêtre de l’Ordre des Prêcheurs, le bienheureux Jourand de Pise qui exposa au peuple, dans sa propre langue, les plus hautes vérités avec la plus grande simplicité à Plaisance en Émilie.
15*. Aquæ Pagánæ in Picéno Itáliæ, beáti Angeli, eremítæ ex Ordine Camaldulénsium.
15*. À Acquapagana dans les Pouilles, en 1313, le bienheureux Ange, moine camaldule, puis ermite.
16*. Nagasákii in Iapónia, beatórum mártyrum Ludovíci Florès, presbyteri ex Ordine Prædicatórum, Petri de Zúñiga, presbyteri ex Ordine Eremitárum Sancti Augustíni, et trédecim sociórum nautárum iaponénsium, qui in portum expósiti statímque apprehénsi, propter fidem christiánam váriis cruciátibus idem unum martyrium simul complevérunt.
16*. À Nagasaki au Japon, en 1622, les bienheureux martyrs Louis Florès, prêtre de l’Ordre des prêcheurs, Pierre de Zuñiga, prêtre de l’ordre des ermites de Saint-Augustin et treize compagnons, furent mis en prison et, en raison de leur foi chrétienne, exécutés, les uns par le feu, les autres par la décapitation, tous glorifiant le Christ par un même témoignage.
Quorum nomina: beati loachim Hirayama, Leo Sukeyemon, I oannes Soyemon, Michael Díaz, Antonius Yamada, Marcus Takenoshima Shinyemon, Thomas Koyanagi, lacobus Matsuo Denshi, Laurentius Rokuyemon, Paulus Sankichi, Ioannes Yago, Ioannes Nagata Matakichi, Bartholomæus Mohioye.
17*. À Dorcester en Angleterre, en 1642, le bienheureux Hugues Green, prêtre et martyr. Ordonné prêtre à Douai, il exerça son ministère dans sa patrie pendant trente ans, mais arrêté sous le roi Charles Ier, il fut condamné à mort comme prêtre, et eut le corps déchiré par le feu, cruellement et lentement.
17*. Dorcéstriæ in Anglia, beáti Hugónis Green, presbyteri et mártyris, qui, Duáci ordinátus, trigínta annos in pátria ministrávit, donec sub Cárolo rege Primo, dire et longo témpore ferro laniátus, Christi passióni méruit sociári.
18. À Monteagudo dans la Navarre, en 1906, la naissance au ciel de saint Ézéchiel Moreno y Diaz, évêque de Pasto en Colombie, de l’Ordre des Récollets de Saint-Augustin, qui consacra toute son activité et sa vie à l’annonce de l’Évangile.
18. Monte Acúto in Navárra Hispániæ, natális sancti Ezechiélis Moreno Díaz, epíscopi Pastopolitáni in Colúmbia, ex Ordine Recollectórum Sancti Augustíni, qui tarn in Insulis Philippínis quam in América Austráli Evangélio nuntiándo óperam vitámque dedit.
19*. En Espagne, dans la région de Valence, en 1936, à Losa de Ranes, le bienheureux martyr François Ibañez Ibañez, prêtre.
19*. In vico Afosa de Janes in pago Valentíno item in Hispánia, beáti FrancísciIbáñez Ibáñez, presbyteri et mártyris, qui, persecutióne erga fidem sæviénte, Christo adúsque mortem adhærens vitam complévit.
20*. En Espagne, dans la région de Valence, en 1936, à Candie le bienheureux martyr Thomas Sitjar Fortia, prêtre de la Compagnie de Jésus.
20*. In civitáte Gandía in eódem pago Hispániæ, beáti Thomæ Sitjar Fortiá, presbyteri e Societáte Iesu et mártyris, qui in eádem persecutióne sánguinem pro Christo effúdit.
21*. En Espagne, dans la région de Valence, en 1936, à Er Saler, la bienheureuse Elvire de la Nativité de Notre-Dame (Elvire Torrentallé Paraire) vierges carmélites de la Charité.
21*. In loco Al Saler nuncupáto item in pago Valentíno, beatórum Elvíræ a Nativitáte Dóminæ Nostræ Torrentallé Paraire et sociárum,8 vírginum ex Institúto Sorórum Carmelitárum a Caritáte et mártyrum, quæ pro Christo Sponso certámine fídei fructum attulérunt ætérnum.
Quarum nomina: Rosæ a Domina Nostra a Bono Consilio Pedret Rull, Maria a Domina Nostra Providentiæ Calaf Miracle, Francisca a Sancta Teresia de Amezúa Ibaibarriaga, Maria a Derelictis a Sanctissimo Sacramento Giner Lister, Teresia a Matre Divini Pastoris Chambó Palés, Agatha a Domina Nostra Virtutum Hernández Amorós, Maria a Doloribus a Sancto Francisco Xaverio Vidal Cervera et Maria a Nivibus a Sanctissima Trinitate Crespo López.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
v. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
v. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.) r. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Eccli 34,14-20)
Lecture brève (Eccli 34,14-20)
Spíritus timéntium Dóminum vivet, et in respéctu illíus benedicétur. Spes enim illórum in salvántem illos, et óculi Dei in diligéntes se. Qui timet Dóminum, nihil trepidábit et non pavébit, quóniam ipse est spes eius. Timéntis Dóminum beáta est ánima eius. Ad quem réspicit? Et quis est fortitúdo eius? Oculi Dómini super timéntes eum: protéctor poténtiæ, firmaméntum virtútis, tégimen ardóris et umbráculum meridiáni, custódia offensiónis et adiutórium casus, exáltans ánimam et illúminans óculos, dans sanitátem vitæ et benedictiónem.
Dieu aura soin de l'âme de ceux qui Le craignent, et ils seront bénis par Son regard. Car leur espérance est en Celui qui les sauve, et les yeux de Dieu sont sur ceux qui L'aiment. Celui qui craint le Seigneur ne redoutera rien, et il n'aura point de peur, parce que Dieu même est son espérance. Heureuse l'âme de celui qui craint le Seigneur. Vers qui regarde-t-il, et quel est son appui ? Les yeux du Seigneur sont sur ceux qui Le craignent ; Il est une protection puissante, un soutien solide, un abri contre la chaleur, un ombrage contre l'ardeur du midi, une sauvegarde contre la chute et un secours lorsqu'on est tombé ; Il élève l'âme et illumine les yeux ; Il donne la santé, la vie et la bénédiction.
Verbum Dómini. r. Deo grátias.
Parole du Seigneur. r. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. r. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. r. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. r. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. r. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. r. Amen.
v. Ite in pace. r. Deo grátias.
v. Allez en paix. r. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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