Sabbato 26 Augustii 2023
Septimo Kalendas Septembris, luna septima.
Die 26 augusti
1. Commemorátio sancti Melchísedech, regis Salem et sacerdótis Dei altíssimi, qui Abraham benedícens salutávit a victória regréssum, Dómino sanctum sacrifícium, immaculátam hóstiam, ófferens, atque in præfiguratióne Christi rex pacis et iustítiæ interpretátus est et, licet genealógiæ expers, sacérdos in ætérnum.
Mémoire de sainte Monique, qui mourut à Ostie en 387. Elle eut la consolation de voir son époux païen baptisé un an avant sa mort, et Augustin" le fils de ses larmes" converti et reçu dans l’Église catholique.
2. Romæ in cœmetério Basíllæ via Salária Vétere, sancti Maximiliáni, mártyris.
2. À Capoue en Campanie, saint Ruf, martyr.
3. Salónæ in Dalmátia, sancti Anastásii fullónis, mártyris.
3. À Tomes en Mésie, les saints martyrs Marcellin, tribun, Mannée, son épouse, leur fils Jean, le clerc Sérapion et le soldat Pierre.
4. Cæsaréæ in Mauretánia, sancti Victóris, mártyris, qui, cápite damnátus, crucifíxus esse fertur die sábbato.
4. À Bergame en Lombardie, au IVe siècle, saint Narnus, qui est tenu pour le premier évêque de la cité.
5. Bérgomi in Transpadána, sancti Alexándri, mártyris.
5. En Thébaïde, vers 450, saint Poemen, abbé, un des plus remarquables anachorètes du désert de Scété, à qui on attribue un grand nombre d’apophtegmes remplis de sagesse.
6. Autissiodóri in Gállia Lugdunénsi, sancti Eleuthérii, epíscopi.
6. À Couserans dans les Pyrénées, vers 450, saint Lizier, évêque. Né en Espagne et disciple de saint Fauste de Riez, il protégea, par ses prières, la cité de la destruction par les Wisigoths.
7*. In freto apud Rupifórtium ad litus Gálliæ, beáti lacóbi Retouret, presbyteri ex Ordine Carmelitárum et mártyris, qui, gállica perturbatióne grassánte, de convéntu Lemovicénsi in squálidam corbítam tractus est, ubi nocte paucis cum vestiméntis relíctus frígore óbiit.
7. À Arles en Provence, en 542, saint Césaire, évêque. Après avoir mené la vie monastique dans l’île de Lérins, il reçut, malgré lui, l’épiscopat. Dès lors, il composa des sermons simples que les prêtres devaient lire aux fêtes pour l’enseignement du peuple, prépara le texte des canons de six conciles provinciaux et écrivit des règles monastiques pour les hommes et pour les femmes.
8. Pódii apud Pictávium item in Gállia, sanctæ loánnæ Elísabeth Bichier des Ages, vírginis, quæ in gállica perturbatióne sanctum Andréam Hubértum Fournet ministérium clandestíne agéntem adiúvit et, pace Ecclésiæ restitúta ad páuperes instituéndos ægrotósque sublevándos Congregatiónem Filiárum a Cruce fundávit.
8. À Pavie en Lombardie, vers 825, saint Jean, évêque.
9*. In civitáte Béthlehem in Terra Sancta, beátæ Maríæ a Iesu Crucifíxo (Maríæ) Baouardy, vírginis ex Ordine Carmelitárum Discalceatárum, quæ, mysticórum charísmatum cópia reférta, vitam contemplatívam singulári cum caritáte duxit.
9. À Petershausen en Souabe, l’an 995, la mise au tombeau de saint Gebhard, évêque de Constance, dans le monastère qu’il avait fondé.
10. Líriæ in Hispánia, sanctæ Terésiæ a Iesu Jornet Ibars, vírginis, quæ ad vétulis assidéndum Institútum fundávit Parvárum Sorórum Senum Derelictórum.
10*. Au monastère d’Aulps en Savoie, l’an 1150, le trépas de saint Guérin, évêque de Sion. Moine de Molesmes au temps de l’abbé saint Robert, il fut envoyé avec deux ou trois compagnons fonder ce monastère, qu’il gouverna saintement et qu’il agrégea à l’Ordre cistercien.
11*. Valéntiæ item in Hispánia, beáti Ambrósii (Aloysii) Valls Matamales, presbyteri ex Ordine Fratrum Minórum Capuccinórurn et mártyris, qui, témpore persecutiónis, ad magnum convívium, effúso sánguine, íngredi méruit.
11*. À Lausanne en Suisse, l’an 1159, saint Amédée, évêque. Moine de Clairvaux, devenu abbé de Hautecombe puis élu évêque de Lausanne, il eut pour principales préoccupations l’éducation de la jeunesse et la formation d’un clergé pieux et instruit, et il célébra, avec dévotion, la Vierge Marie dans sa prédication.
12. . Hemeroscópii in pago Lucentíno item in Hispánia, beáti Petri (Alexándri) Max Ginestar, presbyteri ex Ordine Fratrum Minórum Capuccinórum et mártyris, qui in eádem persecutióne pro Christo coronátus est.
12*. À Foligno en Ombrie, l’an 1312, le bienheureux Ange Conti, prêtre de l’Ordre des Ermites de Saint-Augustin, remarquable par ses pratiques de pénitence, son humilité et sa patience inlassable pour supporter les injures.
13*. In civitáte Esplugues prope Barcinónem item in Hispánia, beáti Felícis Vivet Trabal, religiósi e Societáte Salesiána et mártyris, qui, témpore eiúsdem persecutiónis, ad magnum convívium íngredi méruit.
13*. À Leominster en Angleterre, l’an 1610, le bienheureux Roger Cadwallador, prêtre et martyr. Ordonné prêtre à Valladolid en Espagne, homme de grande culture, il exerça en cachette son ministère dans sa patrie pendant seize ans, puis arrêté et condamné à mort, sous le roi Jacques Ier, parce que prêtre, il succomba, après de cruelles tortures, aux supplices du gibet.
14*. In óppido Kharsb prope Tomíscum in Sibiriána Rússiæ província, beátæ Lauréntiæ (Leucádiæ) Harasymiv, vírginis e Congregatióne Sorórum Sancti loseph, quæ, pátria a persecutóribus fídei oppréssa, in campum detentiónis alláta est, ubi constántiam fídei puritáti vitæ gloriósa morte cumulávit.
14*. À Nagasaki au Japon le bienheureux François de Sainte-Marie, prêtre franciscain, et ses quatorze compagnons furent, les uns décapités, les autres jetés au feu, sur l’ordre du gouverneur Kawachi Dono, en haine du nom chrétien.
15*. Romæ, beátæ Maríæ Beltrame Quattrocchi, quæ, materfamílias, vitam cum viro suo agens altæ ac lætæ communiónis fídei caritatísque in próximum, Christi luce famíliam et societátem collustrávit.
15. À Usk au pays de Galles, en 1679, saint David Lewis, prêtre jésuite et martyr. Ordonné prêtre à Rome, il passa plus de trente ans dans sa patrie, célébrant en cachette les sacrements et secourant les pauvres. Dénoncé par un ménage d’apostats, il fut condamné à mort, parce que prêtre, et pendu, sous le roi Charles II.
16*. Au large du port de Rochefort, en 1794, le bienheureux martyr Jean-Baptiste de Souzy, prêtre, et Udalric (Jean-Baptiste Guillaume), frère des Écoles chrétiennes. Sous la Révolution française, il fut détenu, dans des conditions inhumaines, sur un bateau négrier, et, débarqué malade sur l’île Madame, ne tardère pas à mourir.
17*. À Reading en Angleterre, l’an 1849, le bienheureux Dominique de la Mère de Dieu (Dominique Barberi), prêtre passioniste, qui travailla à restaurer l’unité des chrétiens et en reçut un assez grand nombre dans l’Église catholique.
18*. Dans la région de Valence en Espagne, en 1936, le bienheureux prêtre et martyr Ferdinand Gonzalez Añon, exécuté à Picassent, et victime de la persécution déchaînée contre l’Église au cours de la guerre civile.
19*. Dans la région de Valence en Espagne, en 1936, le bienheureux Raymond Marti Soriano, tué sur la route entre Godella et Batera, victime de la persécution déchaînée contre l’Église au cours de la guerre civile.
20*. À Villa Puyo en Vieille Castille, l’an 1945, la bienheureuse Maria-Pilar Izquiardo Albero, vierge. Longtemps en proie elle-même à la pauvreté et à de graves maladies, elle se dévoua au service des pauvres et des affligés et fonda, pour leur venir en aide, l’Œuvre missionnaire de Jésus et Marie.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Eccli 34,14-20)
Lecture brève (Eccli 34,14-20)
Spíritus timéntium Dóminum vivet, et in respéctu illíus benedicétur. Spes enim illórum in salvántem illos, et óculi Dei in diligéntes se. Qui timet Dóminum, nihil trepidábit et non pavébit, quóniam ipse est spes eius. Timéntis Dóminum beáta est ánima eius. Ad quem réspicit? Et quis est fortitúdo eius? Oculi Dómini super timéntes eum: protéctor poténtiæ, firmaméntum virtútis, tégimen ardóris et umbráculum meridiáni, custódia offensiónis et adiutórium casus, exáltans ánimam et illúminans óculos, dans sanitátem vitæ et benedictiónem.
Dieu aura soin de l'âme de ceux qui Le craignent, et ils seront bénis par Son regard. Car leur espérance est en Celui qui les sauve, et les yeux de Dieu sont sur ceux qui L'aiment. Celui qui craint le Seigneur ne redoutera rien, et il n'aura point de peur, parce que Dieu même est son espérance. Heureuse l'âme de celui qui craint le Seigneur. Vers qui regarde-t-il, et quel est son appui ? Les yeux du Seigneur sont sur ceux qui Le craignent ; Il est une protection puissante, un soutien solide, un abri contre la chaleur, un ombrage contre l'ardeur du midi, une sauvegarde contre la chute et un secours lorsqu'on est tombé ; Il élève l'âme et illumine les yeux ; Il donne la santé, la vie et la bénédiction.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.