Feria II 18 Septembris 2023
Quartodecimo Kalendas Octobris, luna triginta.
Die 18 septembris
(Au Luxembourg : Mémoire de saint Lambert, du 17, n°3.)
1. Nicomedíæ in Bithynia, sancti Océani, mártyris.
1. À Nicomédie en Bithynie, saint Océan, martyr.
2. Prymnésso in Phrygia, sanctæ Ariádnæ, mártyris.
2. À Prymnesse en Phrygie, sainte Ariadne, martyre.
3. In pago Gálliæ Viennénsi, sancti Ferréoli, mártyris, qui, ut fertur, cum esset tribuníciæ potestátis, témpore persecutiónis christiános apprehéndere recusávit, quaprópter iussu præsidis tentus, crudelíssime verberátus est et in cárcerem trusus; unde evásus, sed ab insequéntibus íterum captus, martyrii palmam cápitis obtruncatióne percépit.
3. Au territoire de Vienne en Gaule, au IIIe siècle saint Ferréol, martyr. On rapporte qu’élevé à la dignité de tribun, il refusa, au moment de la persécution, d’arrêter les chrétiens et que, saisi sur l’ordre du préfet, il fut très cruellement battu de verges et enfermé dans un cachot, d’où il s’évada, mais, repris par ceux qui le poursuivaient et décapité, il obtint ainsi la palme du martyre.
4. Medioláni in Ligúria, sancti Eustórgii, epíscopi, cuius sanctus Athanásius veræ fídei confessiónem advérsus arianórum errórem laudat.
4. À Milan, vers 355, saint Eustorge, évêque, que saint Athanase loue d’avoir confessé la vraie foi contre les erreurs des ariens.
5*. Abríncis ad oram Británniæ Minóris, sancti Senárii, epíscopi.
5*. À Avranches, au VIe siècle, saint Senier, évêque.
6*. Lemóvici in Aquitánia, sancti Ferréoli, epíscopi, qui Marcum, Childebérti regis referendárium, quem pópulus civitátis interfícere volébat, imminénti discrímine liberávit.
6. À Limoges, à la fin du VIe siècle, saint Ferréol, évêque. Lors d’une émeute en ville, alors que le peuple voulait mettre à mort Marc, référendaire du roi Childebert, l’évêque l’arracha au péril qui le menaçait.
7. Gortynæ in ínsula Creta, sancti Euménii, epíscopi.
7. À Gortyne en Crète, au VIIe siècle, saint Eumène, évêque.
8*. Andláviæ in Alsátia Lotharíngiæ, sanctæ Richárdis, quæ, regína, regno terréno contémpto, in monastério ab ipsa cóndito Deo famuláta est.
8*. À Andlau en Alsace, vers 895, sainte Richarde. Impératrice, rejetée par l’empereur Charles le Gros, elle entra au monastère qu’elle avait fondé sur ses terres pour servir Dieu.
9. Auximi in Picéno Itáliæ, sancti Ioséphi de Cupertíno, presbyteri ex Ordine Fratrum Minórum Conventuálium, in árduis vitæ adiúnctis paupertáte, humilitáte et caritáte erga egénos Dei conspícui.
9. À Osima dans la Marche d’Ancône, en 1663, saint Joseph de Cupertino, prêtre de l’Ordre des Mineurs. Reçu chez les conventuels, il se fit remarquer par sa pauvreté, son humilité et sa charité envers les pauvres au milieu des circonstances difficiles de sa vie.
10. In urbe Nam Dinh in Tunquíno, sancti Domínici Trąch, presbyteri ex Ordine Prædicatórum et mártyris, qui sub imperatóre Minh Mąng pótius mori quam crucem calcáre máluit et decollatióne martyrium consummávit.
10. À Nam Dinh au Tonkin, en 1843, saint Dominique Trach, prêtre de l’Ordre des Prêcheurs et martyr. Sous l’empereur Minh Mang, il préféra la mort plutôt que de piétiner la croix et fut décapité, consommant ainsi son martyre.
11*. In vico Paimol prope missiónem Kalóngi in Ugánda, beáti Dávidis Okelo et Gildi Irwa, catechistárum et mártyrum, qui, cum sponte óperam dárent pópulo suo Evangélio tradéndo, a pagánis loci láncea transfóssi, intrépido martyrio Christi virtútem manifestavérunt.
11*. À Paimol, près de la mission de Kalongi en Ouganda, l’an 1918, les bienheureux David Okelo et Gilda Irwa, catéchistes et martyrs. Alors qu’ils s’employaient à enseigner l’Évangile au peuple, ils furent transpercés de coups de lance par des païens du lieu.
12*. Apud Civitátem Regálem in Hispánia, beáti Cároli Eraña Guruceta, religiósi e Societáte Maríæ et mártyris, qui violéntia advérsus sacerdótes et religiósos furénte, a militiánis apprehénsus sine iudício plumbis interféctus est.
12*. En Espagne, en Nouvelle Castille, Charles Eraña Guruceta, religieux de la Société de Marie, arrêté par des miliciens et fusillé sans jugement.
13*. Prope civitátem Gandía in pago Valentíno item in Hispánia, beatórum Ferdinándi García Sendra et Ioséphi Garcia Mas, presbyterórum et mártyrum, qui, témpore eiúsdem persecutiónis, sánguine suo fidelitátem Dómino confirmavérunt.
13*. En Espagne, dans la persécution menée contre les prêtres et les religieux au cours de la guerre civile, en 1936 les bienheureux martyrs : près de Gandie, au pays de Valence, Ferdinand Garcia Sendra et Joseph Garcia Mas, prêtres ; à Montserrat en Catalogne, cinq membres du Tiers-Ordre de Saint-François
14*. Monte Serráto in eódem pago Hispániæ, beatórum mártyrum Ambrósii (Salvatóris) Chuliá Ferrandis et Valentíni (Vincéntii) Jaunzarás Gómez, presbyterórum, atque Francísci (lusti) Lerma Martínez, Richárdi (Ioséphi) López Mora et Modésti (Vincéntii) Gay Zarzo, religiosórum, e Tértio Ordine Sancti Francísci Capulatórum a beáta Vírgine Perdolénti, qui in eádem tempestáte ob Christi testimónium coronáti sunt.
14*. En Espagne, les bienheureux martyrs Amboise Chulia Ferrandis et Valentin Jaunzaras Gomez, prêtres, François Lerma Martinez, Richard Lopez Mara et Modeste Gay Zarzo, religieux
15*. Intra castra detentiónis Dacháni prope Monáchium Baváriæ in Germánia, beáti Ioséphi Kut, presbyteri et mártyris, qui, génere polónus, in feram custódiam, bello sæviénte, propter fidem cónditus et diris torméntis afféctus ad Dóminum migrávit.
15*. Au camp de concentration de Dachau en Bavière, l’an 1941, le bienheureux Joseph Kut, prêtre de Poznam et martyr. Arrêté par la Gestapo, quand la Pologne fut soumise au régime nazi, il fut interné et torturé au fort de Poznam, puis déporté à Dachau, où il mourut de faim.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Rom 11, 16-18)
Lecture brève (Rom 11, 16-18)
Quod si primítiæ sanctæ sunt, et massa; et si radix sancta, et rami. Quod si áliqui ex ramis fracti sunt, tu autem, cum oleáster esses, insértus es in illis et consócius radícis pinguédinis olívæ factus es, noli gloriári advérsus ramos; quod si gloriáris, non tu radícem portas, sed radix te.
Si les prémices sont saintes, la masse l'est aussi ; et si la racine est sainte, les branches le sont aussi. Si quelques-uns des rameaux ont été brisés, et si toi, qui étais un olivier sauvage, tu as été enté parmi elles, et mis en participation avec la racine et la sève de l'olivier, ne te glorifie pas aux dépens des rameaux. Si tu te glorifies, sache que ce n'est pas toi qui portes la racine, mais que la racine te porte.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.