Feria V 28 Septembris 2023
Quarto Kalendas Octobris, luna decima.
Die 28 septembris
1. Sancti Venceslái, mártyris, qui, dux Bohemórum, sapiéntia divína et humána ab ávia sancta Ludmílla erudítus, sevérus in se, pacíficus vero in administrándo regno et erga páuperes miséricors, servos pagános Pragæ vendéndos turmátim redémit, ut baptizaréntur; post multas difficultátes susténtas in súbditis regéndis atque fide informándis, a fratre Bolesláo próditus, Véteris Bolesláviæ in Bohémia in ecclésia a sicáriis occísus est.
1. Mémoire de saint Venceslas, martyr. Duc de Bohême élevé par sa grand-mère, sainte Ludmilla, dans la sagesse divine et humaine, il se montra sévère pour lui-même, pacifique dans l’administration de son pays, plein de bonté pour les pauvres ; il racheta des foules d’esclaves païens sur le marché de Prague, pour qu’ils soient baptisés ; après bien des difficultés supportées pour gouverner ses sujets et les instruire de la foi chrétienne, il fut trahi par son frère Boleslas et tué par des sicaires dans l’église de Boleslava, en 935.
2. Sanctórum Lauréntii de Maníla Ruiz et quíndecim sociórum, mártyrum, qui, turn presbyteri cum religiósi vel láici, postquam fidem christiánam per ínsulas Philippínas, Formósam et lapónicas disseminavérunt, ex decréto suprémi ducis Tokugawa Yemitsu Nagasákii in Iapónia separátis diébus pro Christi amóre martyrium consummárunt, sed una celebrántur commemoratióne.
2. Mémoire de saint Laurent Ruiz de Manille et de quinze compagnons, prêtres, religieux et laïcs, martyrs. Après avoir semé la foi chrétienne dans les Îles Philippines, Formose et les îles du Japon, ils consommèrent leur martyre pour l’amour du Christ à Nagasaki, en vertu d’un décret du chef suprême Togugawa Yemitsu, à des jours différents, de 1633 à 1637, mais sont commémorés dans une même vénération.
Quorum nomina: sancti Dominicus Ibáñez de Erquicia, lacobus Kyuhei Gorobioye Tomonaga, Antonius Cìonzález, Michael de Aozaraza, Gulielmus Courtet, Vincentius Shiwozuka, Lucas Alphonsus Gorda, lordanus (Hyacinthus) Ansalone et Thomas Hioji Rokuzayemon Nishi, presbyteri ex Ordine Prædicatorum; Franciscus Shoyemon, Michael Kurobioye et Matthæus Kohioye, religiosi ex eodem Ordine; Magdalena de Nagasakio, virgo e Tertio Ordine Sancti Augustini; Marina de Omura, virgo e Tertio Ordine Prædicatorum; Lazarus de Kyoto, laicus.
3. Calydóne Pisídiæ, sanctórum fratrum Alphæi, Alexándri et Zósimi, mártyrum.
3. À Calydon de Pisidie, au IVe siècle, les saints frères Alphée, Alexandre et Zosime, martyrs.
4. In Vétere Laura prope Bethlehem Palæstínæ, sancti Charitónis, abbátis, qui, oratióne et ieiúniis assíduus, plures lauras in desérto fundávit.
4. Dans la Vieille Laure près de Bethléem, vers 350, saint Chariton, abbé, assidu à la prière et aux jeûnes et fondateur de plusieurs laures dans le désert.
5. Bonóniæ in Æmília, sancti Zamæ, qui primus eiúsdem civitátis epíscopus habétur.
5. À Bologne en Émilie, au IVe siècle, saint Zama, vénéré comme le premier évêque de la cité.
6. Tolósæ in Aquitánia, sancti Exsupérii, epíscopi, qui basílicam in honórem sancti Saturníni dicávit et, bárbaris irruéntibus, strénuum civitátis suæ defensórem se prǽbuit; quantum in se parcus, in álios vero largus exstíterit sanctus Hierónymus refert.
6. À Toulouse, après 411, saint Exupère, évêque, qui consacra une basilique en l’honneur de saint Saturnin et, lors d’une invasion des barbares, se montra un ardent défenseur de la cité ; selon saint Jérôme, autant il était ménager pour lui-même, autant il se montrait généreux pour les autres.
7. In Bethlehem ludæ, commemorátio sanctæ Eustóchii, vírginis, quæ cum sancta Paula, rnatre sua, ex urbe Roma ad præsépe Dómini profécta est, ne sancti Hierónymi magístri consílio caréret, ibíque præcláris méritis fulgens ad Dóminurri migrávit.
7. À Bethléem, commémoraison de sainte Eustochium, vierge, qui, avec sainte Paule sa mère, se rendit de Rome auprès de la crèche du Seigneur, pour ne pas manquer des conseils de leur maître spirituel, saint Jérôme, et c’est là que, vers 419, brillante de mérites éclatants, elle s’en alla vers le Seigneur.
8. Genévæ Helvetiórum, sancti Salónii, epíscopi, qui primum in ínsula Lirinénsi vitam monásticam egit, dein epíscopus efféctus sancti Leónis papæ Magni doctrínam asséruit atque Sacras Scriptúras mystice explanávit.
8. À Genève, après 459, saint Salonius, évêque. Fils de saint Eucher de Lyon, il mena d’abord la vie monastique à Lérins, puis, devenu évêque, s’attacha à la doctrine du pape saint Léon le Grand et écrivit une exposition mystique de deux livres des Écritures.
9*. Régii in Província Gálliæ, sancti Fausti, epíscopi, ántea abbátis Lirinénsis, qui contra ariános de Verbo Dei carne facto et de Spíritu Sancto consubstantiáli Patri Filióque coætérno scripsit et ab Euríco rege exsílio afféctus est.
9*. À Riez en Provence, après 485, saint Fauste, évêque. Précédemment abbé de Lérins, il écrivit contre les ariens sur le Verbe de Dieu fait chair, et sur le Saint-Esprit, consubstantiel au Père et au Fils et coéternel ; il fut envoyé en exil par le roi arien Euric.
10*. Lugdúni in Gállia, sancti Annemúndi, epíscopi et mártyris.
10*. À Lyon, vers 658, saint Ennemond ou Chamond, évêque, exécuté à Macon pour des motifs surtout politiques et considéré comme martyr.
11*. Salisbúrgi in Bavária, sanctórum Chuniáldi et Gisilárii, presbyterórum, qui sancto Rupérto epíscopo opem tulérunt.
11*. À Salzbourg en Bavière, au VIIIe siècle, les saints Chuniald et Gisilaire, prêtres, qui apportèrent leur aide à l’évêque saint Rupert.
12. Apud Mogúntiam in Rhenánia Austrásiæ, sanctæ Léobæ, vírginis, quæ a sancto Bonifátio propínquo suo ex Anglia in Germániam vocáta est et ad Túberam monastério præfécta, ubi ancíllas Dei ad perfectiónis viam verbo et exémplo diréxit.
12. Près de Mayence en Rhénanie, vers 782, sainte Lioba, vierge, qui fut appelée d’Angleterre en Germanie par son parent saint Boniface et placée par lui à la tête d’un monastère à Tauber, où elle dirigea les servantes de Dieu sur la voie de la perfection par sa parole et son exemple.
13*. Pápiæ in Langobárdia, beáti Bernardíni de Féltria (Martíni) Tomitano, presbyteri ex Ordine Minórum, qui usquequáque bonam tulit frugem múneris prædicatiónis sui, advérsus usúram Montes Pietátis, qui dicúntur, instítuit et, vir pacis, ad civíles discórdias componéndas a Xysto papa Quarto vocátus est.
13*. À Pavie en Lombardie, l’an 1494, le bienheureux Bernardin de Feltre, prêtre de l’Ordre des Mineurs, qui parcourut à pied le centre et le nord de l’Italie prêchant avec succès, multipliant les monts-de-piété pour lutter contre l’usure et, fut appelé par le pape Sixte IV, en raison de son esprit pacifique, pour apaiser les discordes civiles.
14. Matríti in Hispánia, sancti Simónis de Rojas, presbyteri ex Ordine Sanctíssimæ Trinitátis pro redemptióne captivórum, qui, regínæ Hispániæ comitátui addíctus, currum aut mercédem numquam accépit, sed inter régios splendóres húmilem, páuperem, misericórdem in míseros et Deo ardénter devótum semper se præbuit.
14. À Madrid, en 1624, saint Simon de Rojas, prêtre de l’Ordre de la Sainte Trinité pour le rachat des captifs. Confesseur de la reine d’Espagne et attaché à la cour, il ne voulut jamais de carrosse ni de rétribution, mais, dans les splendeurs royales, se montra toujours humble, pauvre, miséricordieux envers les pauvres et d’une ardente piété.
15*. Nagasákii in Iapónia, beatórum Ioánnis Shozaburo, catechístæ, Máncii Ichizayemon, Michǽlis Taiemon Kinoshi, Lauréntii Hachizo, Petri Terai Kuhioye et Thomæ Terai Kahioye, mártyrum, qui pro Christo decolláti sunt.
15*. À Nagazasaki au Japon, en 1630, les bienheureux Jean Shozaburo, catéchiste, et cinq compagnons, martyrs, décapités pour le Christ.
16*. In vico Sancti Felícis de Codines in Cataláunia Hispániæ regióne, beáti Francísci Xavérii Ponsa Casallarch, religiósi ex Ordine Sancti Ioánnis a Deo et mártyris, qui, persecutióne sæviénte, pro Christo et Ecclésia ad gloriósam palmam pervénit.
16*. En Espagne, en 1936, le bienheureux martyr François- Xavier Ponsa Casallarch, religieux de l’Ordre de Saint-Jean de Dieu, à Saint-Félix de Codines en Catalogne victime de la persécution dirigée contre l’Église au cours de la guerre civile.
l7*. In óppido Benillup in pago Lucentíno item in Hispánia, beátæ Amáliæ Abad Casasempere, mártyris, quæ, materfamílias, témpore persecutiónis erga fidem ob Christi testimónium coronáta est.
17*. En Espagne, la bienheureuse Amalie Abad Casasempre, mère de famille, à Benillup en Galice, victime de la persécution dirigée contre l’Église au cours de la guerre civile.
18*. Valéntiæ item in Hispánia, beáti Ioséphi Tarrats Comaposada, religiósi e Societáte Iesu et mártyris, qui in eádem persecutióne in Christo exaudítus est in glóriam.
18*. Le bienheureux Joseph Tarrats Comaposada, religieux de la Compagnie de Jésus, à Valence
19*. In civitáte Haradzar prope Caragándam in Cazastánia, beáti Nicétæ Budka, epíscopi, qui, prirrius exércens munus in Cánada inter christifidéles cathólicos Ritus byzantíni, témpore regíminis in Deum hostílis, in carripum detentiónis deportátus est, ubi in fide persevérans pro amóre Christi ómnia advérsa ánimi fortitúdine usque ad mortem tolerávit.
19*. Au camp de concentration de Karadzar dans le Kazakstan, en 1949, le bienheureux Nicétas Budka, évêque et martyr, qui exerça son ministère d’abord au Canada puis en Ukraine parmi les fidèles catholiques de rite byzantin et, envoyé en déportation par le régime soviétique athée, il supporta tous les sévices avec force d’âme jusqu’à la mort.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (1Thess 2, 9-12)
Lecture brève (1Thess 2, 9-12)
Mémores estis, fratres, labóris nostri et fatigatiónis; nocte et die operántes, ne quem vestrum gravarémus, prædicávimus in vobis evangélium Dei. Vos testes estis et Deus, quam sancte et iuste et sine queréla vobis, qui credidístis, fúimus; sicut scitis quáliter unumquémque vestrum, tamquam pater fílios suos, deprecántes vos et consolántes testificáti sumus, ut ambularétis digne Deo, qui vocat vos in suum regnum et glóriam.
Vous vous rappelez, frères, notre travail et notre fatigue ; c'est en travaillant nuit et jour, pour n'être à charge à aucun de vous, que nous avons prêché l'Evangile de Dieu parmi vous. Vous êtes témoins, et Dieu l'est aussi, que nous nous sommes conduits saintement, justement et d'une manière irréprochable envers vous qui avez embrassé la foi ; et vous savez aussi comme nous avons agi envers chacun de vous, comme un père envers ses enfants, vous exhortant, vous consolant, et vous conjurant de marcher d'une manière digne de Dieu, qui vous a appelés à Son royaume et à Sa gloire.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.