Feria III 3 Octobris 2023
Quinto Nonas Octobris, luna quintodecima.
Die 3 octobris
1. Commemorátio sancti Dionysii Areopagítæ, qui Christo a beáto Paulo Apóstolo coram Areopágo prædicáto adhæsit et primus Atheniénsium epíscopus constitútus est.
1. Commémoraison de saint Denys l’Aréopagite, qui donna son adhésion au Christ après le discours de l’Apôtre saint Paul devant l’Aréopage et fut établi premier évêque des Athéniens.
2. Romæ in cœmetério Pontiáni via Portuénsi, sanctæ Cándidæ, mártyris.
2. À Rome, au cimetière de Pontien sur la voie de Porto, sainte Candide, martyre.
3. Alexandríæ in Ægýpto, commemorátio sanctórum Fausti, Caii, Petri, Pauli, Eusébii, Chærémonis, Lúcii et aliórum duórum, qui primum sub Décio imperatóre, demum sub Valeriáno, iussu Æmiliáni præsidis cum sancto Dionysio epíscopo multa passi sunt, confessóres fídei, inter quos vero Faustus sub império Diocletiáni étiam martyrii palmam méruit.
3. À Alexandrie, commémoraison des saints Fauste, Caïus, Pierre, Paul, Eusèbe, Chérémon, Lucius et deux autres. D’abord sous Dèce, puis sous Valérien, au IIIe siècle, sur l’ordre du gouverneur Émilien, ils endurèrent bien des souffrances, avec l’évêque saint Denis, et furent confesseurs de la foi. Parmi eux, Fauste mérita même la palme du martyre sous le règne de Dioclétien, au début du IVe siècle.
4. Maiúmæ in Palæstína, commemorátio sancti Hesychii, mónachi, qui sancti Hilariónis discípulus fuit et in peregrinatióne sócius.
4. Commémoraison de saint Hésychius, moine à Maïouma en Palestine, qui fut disciple de saint Hilarion et son compagnon dans ses pérégrinations.
5. Commemorátio sancti Maximiáni, epíscopi Bagaiénsis in Numídia, qui, ab hæréticis íterum iterúmque sævíssima perpéssus, ex alta dénique turri præcipitátus est et pro mórtuo derelíctus; sed, póstmodum a transeúntibus colléctus et sanátus, cathólicam fidem propugnáre non déstitit.
5. Commémoraison de saint Maximien, évêque de Bagaï en Numidie, qui subit de graves sévices à plusieurs reprises de la part des hérétiques et, à la fin, fut précipité d’une haute tour et laissé pour mort, mais recueilli peu après par des passants et ayant retrouvé la santé, il ne cessa pas de défendre la foi catholique jusqu’à sa mort, vers 410.
6*. Telónii in Província Gálliæ, sancti Cypriáni, epíscopi, qui, sancti Cæsárii Arelaténsis discípulus, plúribus in synodis orthodóxam de grátia fidem deféndit, nihil per se proféctus inténdens e divínis quemquam arrípere posse, nisi prímitus Dei grátia præveniénte vocátum.
6*. À Toulon, après 543, saint Cyprien, évêque. Disciple de saint Césaire d’Arles, il défendit dans plusieurs conciles la doctrine catholique sur la grâce, soutenant que personne ne peut, par soi-même, faire le moindre progrès dans la connaissance des réalités divines s’il n’est appelé dès le début par une grâce prévenante de Dieu.
7. Apud Sáxones, sanctórum mártyrum duórum Ewaldórum, cognoménto alteríus Nigri, alteríus Albi, qui, presbyteri natióne angli, sancti Willibrórdi et sociórum exémplo institúti ad Sáxones transiérunt et, cum illis prædicáre Christum cœpíssent, a pagánis comprehénsi martyrium consummárunt.
7. Chez les Saxons, en 695, les deux saints martyrs Ewald, surnommés l’un le Noir, l’autre le Blanc. Prêtres nés en Angleterre et formés par l’exemple de saint Willibrord et d’autres, ils passèrent chez les Saxons et, alors qu’ils avaient commencé à leur annoncer le Christ, ils furent saisis par les païens et massacrés.
8*. In monastério Metheménsi in Bavária, beáti Uthónis, fundatóris et primi abbátis.
8*. À de Metten en Bavière, l’an 802, le bienheureux Utto, fondateur et premier abbé du monastère de ce lieu.
9. In pago Namurcénsi Lotharíngiæ, sancti Gerárdi, primi abbátis rnonastérii Broniénsis ab ipso cónditi, qui tarn in Flándria quam in Lotharíngia monásticæ disciplínæ instaurándæ óperam dedit et plura cœnóbia ad prístinam régulæ observántiam revocávit.
9. Au pays de Namur, en 959, saint Gérard, premier abbé du monastère de Brogne, qu’il avait construit. Il travailla à restaurer la discipline monastique en Flandre et en Lotharingie, et ramena plusieurs monastères à l’observance primitive de la Règle.
10*. Cúriæ Rhætórum apud Helvétios, beáti Adalgótti, epíscopi, qui, Claraválle discípulus sancti Bernárdi, de disciplína monástica óptime méritus est.
10*. Au monastère de Disentis, chez les Suisses, en 1160, le bienheureux Adalgott, abbé, auparavant moine à Einsiedeln. Disciple de saint Bernard à Clairvaux, il eut à cœur de veiller à la discipline monastique.
11*. Ad ripam flúminis Uruaçu prope Natáliam in Brasília, beatórum Ambrósii Francísci Ferro, presbyteri, et sociórum, mártyrum, qui víctimæ oppressiónis contra cathólicam fidem patrátæ occubuérunt.
11*. Sur le bord de l’Uruaçu, près de Natal au Brésil, en 1645, les bienheureux Ambroise-François Ferro, prêtre, et vingt-sept compagnons, martyrs, victimes de l’oppression exercée contre la foi catholique.
Quorum nomina: beati Antonius Baracho, Antonius Vilela Cid, Antonius Vilela iunior et filia eius, Didacus Pereira, Emmanuel Rodrigues Moura et coniunx eius, filia Francisci Dias iunioris, Franciscus de Bastos, Franciscus Mendes Pereira, Ioannes da Silveira, Ioannes Lostau Navarro, Ioannes Martins et septem iuvenes, losephus do Porto, Matthæus Moreira, Simon Correia, Stephanus Machado de Miranda et filiæ eius duæ, Vincentius de Souza Pereira.
12*. Matríti in Hispánia, beáti Crescéntii García Pobo, presbyteri e Tértio Ordine Sancti Francísci Capulatórum a beáta Vírgine Perdolénti et mártyris, qui, persecutióne erga fidem sæviénte, sánguinem pro Christo effúdit.
12*. À Madrid, en 1936, le bienheureux Crescence Garcia Pobo, prêtre du Tiers-Ordre de Saint-François et martyr, victime de la persécution déchaînée contre l’Église pendant la guerre civile.
** En Roumanie, en 1953, le bienheureux Szilard Ignac Bogdanffly, évêque martyr mort en prison. (béatifié le 30 octobre 2010 par Benoît XVI)
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Eccli 44,2.13-15)
Lecture brève (Eccli 44,2.13-15)
Multam glóriam fecit Dóminus, magnificéntiam suam a sǽculo. Usque in ætérnum manet semen eórum, et glória eórum non derelinquétur. Córpora ipsórum in pace sepúlta sunt, et nomen eórum vivit in generatiónem et generatiónem; sapiéntiam ipsórum narrent pópuli, et laudem eórum núntiet ecclésia.
Le Seigneur a opéré beaucoup de merveilles, et signalé Sa puissance dès le commencement. A cause d'eux, ni leur race ni leur gloire n'aura de fin. Leurs corps ont été ensevelis en paix, et leur nom vivra de génération en génération. Que les peuples racontent leur sagesse, et que l'assemblée publie leurs louanges.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.