Sabbato 14 Octobris 2023
Pridie Idus Octobris, luna vigesima sexta.
Die 14 octobris
1. Sancti Callísti papæ Primi, mártyris, qui, diáconus, post diutúrnum in Sardínia exsílium, cœmetérium sui nóminis via Appia curávit, ubi memórias pósteris exhíbuit venerándas; papa eléctus rectam doctrínam promóvit et lapsos benígne reconciliávit, operósum demum episcopátum suum clarióre consúmmans martyrio. Hac die deposítio córporis eius Romæ via Aurélia in cœmetério Calepódii commemorátur.
1. Mémoire de saint Calliste Ier, pape et martyr. Alors qu’il était diacre, après un long exil en Sardaigne, il fut chargé par le pape saint Zéphyrin d’aménager, sur la voie Appienne, le cimetière qui porte son nom ; élu pape, il défendit la pureté de la foi, réconcilia avec bienveillance les fidèles qui avaient failli dans la persécution et acheva son épiscopat par le témoignage plus éclatant du martyre, sans doute au cours d’une émeute contre les chrétiens au Transtévère, en 222. Il fut mis au tombeau au cimetière de Calépode, sur la voie Aurélienne.
2. Cápuæ in Campánia, sancti Lúpuli, mártyris.
2. À Capoue en Campanie, saint Lupulus, martyr.
3. Arímini in Æmília, sancti Gaudéntii, qui, témpore persecutiónis, primus epíscopus huius civitátis fuísse créditur.
3. À Rimini en Émilie, au début du IVe siècle, saint Gaudence, qui fut, croit-on, le premier évêque de cette cité, à l’époque de la persécution.
4. Brugis in Gállia Bélgica, commemorátio sancti Donatiáni, epíscopi Reménsis, cuius relíquiæ hac in urbe servántur.
4. À Bruges, commémoraison de saint Donatien, évêque de Reims, qui mourut en 389 et dont les reliques sont conservées dans cette ville.
5. Tudérti in Umbria, sancti Fortunáti, epíscopi, qui, ut refert sanctus Gregórius papa Magnus, in ægrótis adiuvándis imménsæ virtútis grátia emícuit.
5. À Todi en Ombrie, au Ve siècle, saint Fortunat, évêque. Comme le rapporte le pape saint Grégoire le Grand, il brilla de la grâce d’une immense vertu dans l’aide apportée aux malades.
6*. In território Catalaunénsi in Campánia Gálliæ, sanctæ Manechíldis, vírginis.
6*. Sur le territoire de Châlons-en-Champagne, au Ve siècle, sainte Ménehould, vierge.
7*. Lunæ in Ligúria, commemorátio sancti Venántii, epíscopi, qui præcípue cleri ac rnonachórum curam hábuit et sancti Gregórii papæ Magni in honóre et amicítia fuit.
7*. À Luni en Ligurie, au VIe siècle, saint Venant, évêque, qui eut principalement soin du clergé et des moines et que le pape saint Grégoire le Grand tint en estime et en amitié.
8*. Apud Bellovácum in Néustria, sanctæ Angadrísmæ, abbatíssæ cœnóbii a sancto Ebrúlpho cónditi et Oratórii nuncupáti, quod plures oratiónis locos habéret, ubi sine intermissióne Dómino famulabátur.
8*. Près de Beauvais, vers 695, sainte Angadrême, abbesse du monastère construit par saint Évroult et appelé l’Oratoire, parce qu’il comprenait plusieurs lieux de prière, où sans interruption se faisait le service du Seigneur.
9*. Septémpedæ in Picéno Itáliæ, sancti Domínici, ob lorícam férream qua ad carnem erat præcínctus Loricáti cognomináti, presbyteri ex Ordine Camaldulénsi, qui, simoníace ordinátus, mónachus eremíta factus est et, sancti Petri Damiáni discípulus, vitam egit austeritáte ac disciplína aspérrimam.
9*. À San Severino dans les Marches, en 1060, saint Dominique, surnommé l’Encuirassé, à cause de la cuirasse de fer qu’il portait sur la peau. Prêtre camaldule, il se fit ermite, parce qu’il avait été ordonné par simonie et, devenu disciple de saint Pierre Damien, il passa le reste de sa vie dans une austérité et une conduite très sévères.
10*. Andégavi in Gállia, beáti lacóbi Laigneau de Langellerie, presbyteri et mártyris, qui, tempestátibus gállicæ perturbatiónis sæviéntibus, propter sacerdótium decollátus est.
10*. À Angers, en 1794, le bienheureux Jacques Laigneau de Langellerie, prêtre et martyr, guillotiné sous la Révolution française à cause de son sacerdoce.
11*. In vico Picadero de Paterna in pago Valentíno Hispániæ, beátæ Annæ Maríæ Aranda Riera, vírginis et mártyris, quæ, persecutióne erga fidem furénte, sánguinem pro Christo effúdit.
11*. À Picadero de Paterna, dans la région de Valence en Espagne, en 1936, la bienheureuse Anne-Marie Aranda Riera, vierge et martyre, victime de la persécution religieuse au cours de la guerre civile.
12*. Intra castra detentiónis Dacháni prope Monáchium Baváriæ in Germánia, beatórum Stanislái Mysakowski et Francísci Ros1aniec, presbyterórum et mártyrum, qui, Polónia belli témpore occupáta ab homínibus Deo et humanitáti inimícis, per mortíferi vapóris inquinaméntum martyrium consummavérunt.
12*. Au camp de concentration de Dachau en Bavière, l’an 1942, les bienheureux martyrs Stanislas Mysakowski et François Roslaniec, prêtres, l’un de Lublin, l’autre de Radom. Arrêtés pendant l’occupation de la Pologne par le régime nazi, ils furent déportés et envoyés à la chambre à gaz, près de Linz.
13*. Leópoli in Ucraína, beáti Románi Lysko, presbyteri et mártyris, qui, témpore persecutiónis erga fidem, Christi vestígiis iúgiter adhærens, per eius grátiam ad regna pervénit cæléstia.
13*. À Lwow en Ukraine, l’an 1949, le bienheureux Romain Lysko, prêtre et martyr. Au temps de la persécution sous le régime soviétique, il fut détenu en prison, subit des tortures atroces, et aurait été emmuré vivant.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
v. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
v. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
r. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Eccli 34,14-20)
Lecture brève (Eccli 34,14-20)
Spíritus timéntium Dóminum vivet, et in respéctu illíus benedicétur. Spes enim illórum in salvántem illos, et óculi Dei in diligéntes se. Qui timet Dóminum, nihil trepidábit et non pavébit, quóniam ipse est spes eius. Timéntis Dóminum beáta est ánima eius. Ad quem réspicit? Et quis est fortitúdo eius? Oculi Dómini super timéntes eum: protéctor poténtiæ, firmaméntum virtútis, tégimen ardóris et umbráculum meridiáni, custódia offensiónis et adiutórium casus, exáltans ánimam et illúminans óculos, dans sanitátem vitæ et benedictiónem.
Dieu aura soin de l'âme de ceux qui Le craignent, et ils seront bénis par Son regard. Car leur espérance est en Celui qui les sauve, et les yeux de Dieu sont sur ceux qui L'aiment. Celui qui craint le Seigneur ne redoutera rien, et il n'aura point de peur, parce que Dieu même est son espérance. Heureuse l'âme de celui qui craint le Seigneur. Vers qui regarde-t-il, et quel est son appui ? Les yeux du Seigneur sont sur ceux qui Le craignent ; Il est une protection puissante, un soutien solide, un abri contre la chaleur, un ombrage contre l'ardeur du midi, une sauvegarde contre la chute et un secours lorsqu'on est tombé ; Il élève l'âme et illumine les yeux ; Il donne la santé, la vie et la bénédiction.
Verbum Dómini. r. Deo grátias.
Parole du Seigneur. r. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. r. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. r. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. r. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. r. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. r. Amen.
v. Ite in pace. r. Deo grátias.
v. Allez en paix. r. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.