Feria II 16 Octobris 2023
Decimo septimo Kalendas Novembris, luna vigesima octava.
Die 16 octobris
(Au Canada Mémoire de sainte Marie-Marguerite d’Youville. Éloge le 23 décembre).
1. Sanctæ Hedwígis, religiósæ, quæ, bávara génere et Polonórum dux, páuperum auxílio magnópere dédita, pro quibus hospítia fundávit et, post mortem cóniugis sui Henríci ducis, in monastério moniálium Cisterciénsium, quod ipsa eréxerat cuíque fília eius Gertrúdis præerat abbatíssa, réliquos vitæ annos operóse transégit. Obiit vero Trebnítii in Polónia die décima quinta octóbris.
1. Mémoire de sainte Edwige, religieuse. Née en Bavière, mariée à Henri le Barbu, duc de Silésie et de Pologne, elle se dévoua avec beaucoup d’élan à venir en aide aux pauvres et construisit pour eux des hospices. Après la mort de son mari, elle passa les dernières années de sa vie, activement, au monastère de moniales cisterciennes qu’elle avait fait édifier à Trzebnicz en Silésie, et dont l’abbesse était sa fille Gertrude, et c’est là qu’elle mourut le 15 octobre 1243.
2. Sanctæ Margarítæ Maríæ Alacoque, vírginis, quæ, moniálibus Ordinis Visitatiónis beátæ Maríæ adnumeráta, mirum in modum in via perfectiónis cucúrrit et, mysticis donis prǽdita, præsértim de devotióne erga sacratíssimum Cor Iesu sollícita fuit, ad cuius cultum in Ecclésiam promovéndum multa gessit. Parédii Monachórum in pago Gálliæ Augustodunénsi die décima séptima octóbris in Dómino quiévit.
2. Mémoire de sainte Marguerite-Marie Alacoque, vierge. Entrée à vingt-quatre ans au monastère de la Visitation à Paray-le-Monial en Bourgogne, elle avança de manière admirable sur le chemin de la perfection. Pourvue de dons mystiques, elle se préoccupa avant tout de la dévotion envers le Sacré-Cœur de Jésus, et fit beaucoup pour promouvoir son culte dans l’Église. Elle mourut le 17 octobre 1690.
3. Hierosólymæ, commemorátio sancti Longíni, qui miles cólitur latus Dórriini cruci affíxi láncea apériens.
3. À Jérusalem, commémoraison de saint Longin, dont le nom désigne le soldat qui perça de sa lance le côté du Christ cloué à la croix.
4. In agro Tullénsi Gálliæ, sancti Elíphii, qui martyrii corónam accepísse tráditur.
4. À Tulle, Saint Eliphii, martyr
5. Commemorátio sanctórum Martiniáni et Saturiáni, mártyrum in Africa, cum duóbus frátribus eórum, qui, témpore vandálicæ persecutiónis, sub Genseríco rege ariáno, cum Vándali cuiúsdam servi essent, a sancta Máxima vírgine, ipsórum consérva, ad Christi fidem convérsi, pro constántia fídei cathólicæ primum nodósis fústibus cæsi sunt et usque ad ossa laniáti, dein inter Mauros éxsules relegáti, ubi, cum nonnúllos ad fidem Christi adduxíssent, morte damnáti sunt; Máxima vero, post multos superátos agónes liberáta, in monastério multárum vírginum mater sancto fine quiévit.
5. Commémoraison des saints Martinien et Saturien, martyrs en Afrique, avec deux de leurs frères. Au Ve siècle, lors de la persécution des Vandales, sous le roi arien Genséric, alors qu’ils étaient esclaves des Vandales, ils furent amenés à la foi du Christ par sainte Maxime, vierge, esclave comme eux. À cause de leur fermeté dans la foi catholique, ils furent frappés de verges à nœuds et lacérés, puis relégués en exil chez les Maures et là, parce qu’ils avaient amené plusieurs à la foi du Christ, ils furent condamnés à mort. Maxime, elle, après avoir surmonté plusieurs combats, fut libérée, et devenue, dans un monastère, la mère d’un grand nombre de vierges, termina saintement sa vie dans la paix.
6. In território Lemovicénsi Aquitániæ, onclave Amándi eiúsque discípuli luniáni, eremitárum.
6. Dans le Limousin, au VIe siècle, les saints Amand et Junian, son disciple, ermites.
7. Apud Arbónam in Germánia, sancti Galli, presbyteri et mónachi, qui, adhuc puer a sancto Columbáno in monastérium Bancorénse Hibérniæ excéptus, demum in hac regióne sédulo Evangélium propagávit et monásticis fratres ímbuit disciplínis, donec prope centenárius in Deo quiévit.
7. Près d’Arbone chez les Suisses, vers 645, saint Gall, moine prêtre. Accueilli encore enfant par saint Colomban au monastère de Bangor en Irlande, il le suivit en Gaule et vécut ensuite dans cette région en ermite, mais aussi en prédicateur itinérant de l’Évangile. Presque centenaire, il trouva enfin en Dieu son repos.
8*. Noviómi in Néustria, sancti Mummolíni, epíscopi, qui primum mónachus in ópere missiónis sanctum Audomárum adiúvit, dein in sede episcopáli sancto Elígio succéssit.
8*. À Noyon, vers 686, saint Mommelin, évêque. D’abord moine, il aida saint Omer dans son action missionnaire, puis succéda à saint Éloi sur le siège de Noyon.
17. In monastério Heresfeldénsi in Francónia Germániæ, sancti Lulli, epíscopi Moguntíni, qui, sancti Bonifátii in prædicatiónis múnere sócius et adiútor, ab ipso epíscopus ordinátus est, ut presbyteris magíster, mónachis Régulæ doctor, pópulo christiáno fidélis prædicátor et pastor esset.
9. Au monastère d’Hersfeld en Franconie, l’an 786, le trépas de saint Lul, évêque de Mayence. Il accompagna et aida saint Boniface dans sa mission d’évangélisation, fut ordonné évêque par lui, afin d’être un maître pour les prêtres, un docteur de la Règle pour les moines, un prédicateur et un pasteur fidèle pour le peuple chrétien.
10*. In pago Ratiaténsi prope Nannétes in Británnia Minóre, sancti Vitális, eremítæ.
10*. Au pays de Retz dans le diocèse de Nantes, au VIIIe siècle, saint Vital (Viaud), qui vécut en solitaire.
11*. In pago Mirapicénsi ad Pyrenæos in Gállia, sancti Gauderíci, agrícolæ, pietáte erga Dei Genetrícem clari.
11*. Au pays de Mirepoix dans les Pyrénées, vers 900, saint Gaudéric, laboureur, remarquable par sa piété envers la sainte Mère de Dieu.
12*. Briváte apud Arvérnos in Aquitánia, sanctæ Bonítæ, vírginis.
12*. À Brioude en Auvergne, vers le Xe ou XIe siècle, sainte Bonite, vierge.
13*. Apud Apámias ad Pyrenæos item in Gállia, sancti Anastásii, mónachi, qui, Venétiis natus, primum vitam duxit eremíticam in Tumbélla ínsula prope Montem Sancti Michǽlis, dein monásticam Cluníaci, demum últimos per annos in solitúdine secéssit.
13*. À Pamiers dans les Pyrénées, vers 1085, saint Anastase, moine. Né à Venise, il devint moine au Mont-Saint-Michel, puis mena la vie érémitique dans l’île voisine de Tombelaine, puis de nouveau la vie monastique à Cluny et enfin se retira dans la solitude les dernières années de sa vie.
18. Convénis item apud montes Pyrenæos Gálliæ, sancti Bertrándi, epíscopi, qui consíliis a sancto Gregório papa Séptimo captis ad reformándam Ecclésiam strénue intérfuit, civitátem suam incúltu témporis evérsam restítuit et apud cathedrálem ecclésiam ab íntegro exstrúctam canónicos reguláres disciplína sancti Augustíni adstríctos instítuit.
14. En Comminges, également dans les Pyrénées, vers 1123, saint Bertrand, évêque. Mettant en œuvre les décisions du pape saint Grégoire VII, il s’occupa activement de la réforme de l’Église, restaura sa cité détruite par le cours du temps, et établit, près de sa cathédrale, reconstruite entièrement, des chanoines réguliers astreints à la Règle de saint Augustin.
15*. In monastério Igniénsi pagi Gálliæ Reménsis, tránsitus beáti Gerárdi Claravallénsis, abbátis, qui in hoc cœnóbio visitándo a mónacho nequam occísus est.
15*. Au monastère d’Igny dans le pays de Reims, en 1177, le trépas du bienheureux Gérard, abbé de Clairvaux, qui succéda à saint Bernard, et en cours de visite dans cette abbaye, fut tué par un moine dépravé.
19. Muri in Lucánia, sancti Gerárdi Maiella, religiósi e Congregatióne Sanctíssimi Redemptóris, qui, ímpetu amóris in Deum captus, ubíque aspérrimum vitæ genus onclave est et, Dei animarúmque zelo consúmptus, adhuc iúvenis pie quiévit.
16. À Muro Lucano en Basilicate, l’an 1755, saint Gérard Majella, religieux rédemptoriste, qui, saisi d’un élan d’amour pour Dieu, embrassa, partout où il passa, un genre de vie très sévère et, consumé par le zèle de Dieu et des âmes, mourut saintement, encore jeune.
L7*. Prope Cracóviam in Polónia in campo exítii Oświęcim seu Ausrńsite, beatórum Anicéti Kopliński, ex Ordine Fratrum Minórum Capuccinórum, et Ioséphi Jankowski, e Societáte Apostolátus Cathólici, presbyterórum et mártyrum, qui, pátria more militári a sectatóribus nefáriæ doctrínæ homínibus et fídei infénsæ invása, alter in onclave mortífero vapóre inquinátum cónditus, alter a vigílibus castri trucidátus, Christi fidem ad mortem usque testáti sunt.
17*. Au camp de concentration d’Auschwitz (Oswiecim), près de Cracovie, l’an 1944, les bienheureux Anicet Koplinski, capucin, et Joseph Jankowski, de la Société d’apostolat catholique, prêtres et martyrs. Alors que la Pologne était soumise au régime nazi, ils furent internés et moururent pour le Christ, le premier, envoyé à la chambre à gaz, le second, massacré par les vigiles du camp.
**. En Inde, en 1973, le bienheureux Agostino Thevarparampil (Kunjachan), prêtre indien de rite Syro-Malabar, apôtre des intouchables. (béatifié le 30 avril 2006 par Benoît XVI)
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Rom 11, 16-18)
Lecture brève (Rom 11, 16-18)
Quod si primítiæ sanctæ sunt, et massa; et si radix sancta, et rami. Quod si áliqui ex ramis fracti sunt, tu autem, cum oleáster esses, insértus es in illis et consócius radícis pinguédinis olívæ factus es, noli gloriári advérsus ramos; quod si gloriáris, non tu radícem portas, sed radix te.
Si les prémices sont saintes, la masse l'est aussi ; et si la racine est sainte, les branches le sont aussi. Si quelques-uns des rameaux ont été brisés, et si toi, qui étais un olivier sauvage, tu as été enté parmi elles, et mis en participation avec la racine et la sève de l'olivier, ne te glorifie pas aux dépens des rameaux. Si tu te glorifies, sache que ce n'est pas toi qui portes la racine, mais que la racine te porte.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.