Feria III 17 Octobris 2023
Sextodecimo Kalendas Novembris, luna vigesima nona.
Die 17 octobris
1. Memória sancti Ignátii, epíscopi et mártyris, qui, discípulus sancti Ioánnis Apóstoli, secúndus post sanctum Petrum, Ecclésiam rexit Antiochénam et, sub Traiáno imperatóre damnátus ad béstias, Romam delátus est ibíque glorióso martyrio coronátus. In itínere, dum custódum, tamquam leopardórum, experiebátur feróciam, septem scripsit epístulas ad divérsas Ecclésias, quibus fratres exorávit, ut Deo in unitáte cum epíscopis servírent neque eum prohibérent pro Christo víctimam immolári.
1. Mémoire de saint Ignace, évêque et martyr. Disciple de l’Apôtre saint Jean, il dirigea l’Église d’Antioche, le second après saint Pierre et, condamné aux bêtes sous l’empereur Trajan, il fut conduit à Rome en 107. En cours de route, alors qu’il subissait la férocité de ses gardiens, tels des léopards, il écrivit sept lettres, à diverses Églises, pour exhorter les frères à servir Dieu dans l’unité avec leur évêque et à ne pas l’empêcher d’être immolé en victime pour le Christ.
2. Commemorátio sancti Oséæ, prophétæ, qui non tantum verbis, sed étiam ratióne vitæ pópulo infidéli Israel Dóminum indicávit Sponsum semper fidélem et infiníta misericórdia motum.
2. Commémoraison de saint Osée, prophète, vers 750 avant le Christ. Il ne se contenta pas de parler, mais indiqua aussi, par sa manière de vivre, au peuple d’Israël infidèle que Dieu était l’époux toujours fidèle et saisi d’une miséricorde infinie.
3. Commemorátio sanctórum Rufi et Zósimi, mártyrum, quos beátus Polycárpus sancto Ignátio in martyrio sociávit, ad Philippénses scribens: « Dómini passiónum partícipes exstitérunt, nec dilexérunt præsens sæculum, sed eum qui pro ipsis et pro ómnibus mórtuus est et resurréxit».
3. Commémoraison des saints Ruf et Zosime, martyrs en 107. Saint Polycarpe les mentionne comme compagnons de martyre de saint Ignace, en écrivant aux chrétiens de Philippe : “Ils ont reçu leur part des souffrances du Seigneur, ils n’ont pas aimé le siècle présent, mais bien celui qui est mort et ressuscité pour eux et pour tous.”
4. In Africa Proconsulári, sanctórum mártyrum Volitanórum, quos sanctus Augustínus in sermóne celebrávit.
4. En Afrique proconsulaire, au IIIe siècle, les saints martyrs de Voli, que saint Augustin a célébrés dans un sermon.
5. Lycópoli in Ægýpto, sancti Ioánnis, eremítæ, qui, inter cétera virtútum insígnia, étiam prophético spíritu conspícuus fuit.
5. À Lycopolis en Égypte, au IVe siècle, saint Jean, ermite, qui, entre autres vertus remarquables, s’illustra aussi par son esprit de prophétie.
6*. Agínni in Aquitánia, sancti Dulcídii, epíscopi, qui fidem cathólicam advérsus ariánam impietátem acérrime propugnávit.
6*. À Agen, au début du Ve siècle, saint Dulcide, évêque, qui défendit très fortement la foi catholique contre l’impiété arienne.
7. Arausióne in Província Gálliæ, sancti Floréntii, epíscopi.
7. À Orange en Provence, vers 524, saint Florent, évêque.
8*. Tolósæ item in Gállia, natális beáti Gilbérti, abbátis Cistércii, qui, anglus natióne, vir sciéntiæ sublímis, sanctum Thomam Becket éxsulem deféndit.
8*. À Toulouse, en 1168, la naissance au ciel du bienheureux Gilbert, abbé de Cîteaux, anglais de naissance, homme de science élevée, défenseur de saint Thomas Becket exilé.
9*. Binásci in Langobárdia, beáti Balthasáris Ravaschieri de Clavário, presbyteri ex Ordine Minórum.
9*. À Binasco en Lombardie, l’an 1492, le bienheureux Balthasar de Clavario, prêtre de l’Ordre des Mineurs.
10. Gurexámii in Cámbria, sancti Richárdi Gwyn, mártyris, qui, paterfamílias et ludimagíster, fidem cathólicam proféssus est et, comprehénsus quod áliìs ad eámdem transíre persuasísset, post diútinos cruciátus invíctus in fide patíbulo suspénsus est et adhuc spirans laniátus.
10. À Wrexham au pays de Galles, en 1584, saint Richard Gwyn, martyr. Père de famille et maître d’école, professant la foi catholique, il fut arrêté et condamné pour trahison, parce qu’il refusait de reconnaître la reine comme chef de l’Église d’Angleterre. Fort dans la foi, il fut pendu au gibet et dépecé encore vivant.
11*. Romæ, beáti Petri a Nativitáte beátæ Maríæ Vírginis Casani, presbyteri ex Ordine Clericórum Regulárium Scholárum Piárum, qui dótibus suis natúræ et grátiæ pro puerórum institutióne usus est, lætus tantum Dómino in párvulis servíre.
11*. À Rome, en 1627, le bienheureux Pierre Casani, prêtre de l’Ordre des Clercs réguliers des Écoles religieuses, qui se servit des dons qu’il tenait de la nature et de la grâce pour l’éducation des enfants, heureux seulement de servir le Seigneur dans les tout petits.
12. Parédii Monachórum in pago Gálliæ Augustodunénsi, tránsitus sanctæ Margarítæ Maríæ Alacoque, vírginis, cuius memória prídie huius diéi celebrátur.
12. À Paray-le-Monial en Bourgogne, l’an 1690, la naissance au ciel de sainte Marguerite-Marie Alacoque, dont la mémoire a été célébrée la veille.
13*. In agro Vallis Guidónis item in Gállia, beáti Iacóbi Burin, presbyteri et mártyris, qui, témpore gállicæ perturbatiónis, cum rnultas curas in pastorále offícium clam impénderet, de domo in domum ab insectatórum turma fúgiens, tandem confóssus est, minibus cálicem tenens.
13*. Près de Laval en Mayenne, en 1794, le bienheureux Jacques Burin, prêtre et martyr. Sous la Révolution française, il continua clandestinement son ministère pastoral en divers endroits, passant de maison en maison pour échapper aux recherches, et fut, à la fin, massacré, tenant en mains un calice.
14*. Valentiánæ item in Gállia, beatórum Maríæ Natáliæ a Sancto Ludovico (Maríæ Ludovícæ Ioséphæ) Vanot et quáttuor sociárum,3 vírginum ex Ordine Ursulinárum et mártyrum, quæ, sæviénte gállica perturbatióne, in ódium cathólicæ fídei cápite damnátæ, psalmum “Miserére” recitántes aterfami ascendérunt.
14*. À Valenciennes, la même année, la bienheureuse Marie-Nathalie de Saint-Louis (Marie-Louise-Josèphe Vanot), et quatre compagnes, vierges ursulines et martyres. Dans la même persécution, elles furent condamnées à mort en haine de la foi catholique et montèrent à l’échafaud en récitant le psaume “Miserere”.
Quarum nomina: beatæ Maria Laurentina a Sancto Stanislao (loanna Regina) Prin, Maria Ursula a Sancto Bernardino (Hyacintha Augustina Gabriela) Bourla, Maria Ludovica a Sancto Francisco (Maria Genovefa) Ducrez et Maria Augustina a Sacro Corde Iesu (Maria Magdalena) Déjardin.
14. Huéi in Annámia, sancti Isidóri Gagelin, presbyteri e Societáte Parisiénsi Missiónum ad éxteras gentes et mártyris, qui sub imperatóre Minh Mąng pro Christo strangulátus est.
15. À Hué en Annam, l’an 1833, saint Isidore Gagelin, prêtre de la Société des Missions étrangères de Paris, étranglé pour le Christ sous l’empereur Minh Mang.
16*. Sunæ ad Verbánum lacum in Itália, beáti Contárdi Ferrini, qui, in iuvénibus educándis, humánam sciéntiam fide et christiána vita superávit.
16*. En Espagne, à Suna en Lombardie, l’an 1902, le bienheureux Contardo Ferrini, qui, dans l’éducation des jeunes, dépassa la science humaine par sa foi et sa vie chrétienne.
17*. Apud Civitátem Regálem in Hispánia, beáti Fidélis Fuidio Rodríguez, religiósi e Societáte Maríæ et mártyris, qui, persecutióne erga fidem sæviénte, plumbis interféctus ad Dóminum migrávit.
17*. En Espagne, dans la persécution menée contre l’Église au cours de la guerre civile, en 1936, le bienheureux martyr Fidèle Fuidio Rodriguez, religieux de la Société de Marie, près de Ciudad Real en Nouvelle Castille
18*. In loco La Lucia prope Lucéntum item in Hispánia, beáti Raymúndi Stéphani Bou Pascual, presbyteri et mártyris, qui, témpore eiúsdem persecutiónis, in Christi aterfam discípulus fidélis rédimi méruit.
18*. En Espagne, le bienheureux Raymond-Étienne Bou Pascual, prêtre, à La Nucia près de Lugo en Galice
19*. In civitáte R 1gemesl in pago Valentíno item in Hispánia, beátæ Tarsíllæ Córdoba Belda, mártyris, quæ, aterfamilias, in eádem tempestáte in Christo exaudíta est in glóriam.
19*. En Espagne, le bienheureux Tarsilla Cordoba Belda, mère de famille, à Algemesi dans la région de Valence.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Eccli 39,6-8)
Lecture brève (Eccli 39,6-8)
Iustus cor suum tradet ad vigilándum dilúculo ad Dóminum, qui fecit illum, et in conspéctu Altíssimi deprecábitur. Apériet os suum in oratióne et pro delíctis suis deprecábitur. Si enim Dóminus magnus volúerit, spíritu intellegéntiæ replébitur.
Il appliquera son coeur à veiller dès le matin auprès du Seigneur qui l'a créé, et il priera en présence du Très-Haut. Il ouvrira sa bouche pour la prière, et il demandera pardon pour ses péchés. Car si le souverain Seigneur le veut, Il le remplira de l'esprit d'intelligence.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.