Feria II 23 Octobris 2023
Decimo Kalendas Novembris, luna quinta.
Die 23 octobris
1. Sancti Ioánnis de Capestráno, presbyteri ex Ordine Minórum, qui disciplínam regulárem propugnávit et per fere totam Európam ministrávit ad fidem et mores cathólicos firmándos; suárum exhortatiónum precúmque fervóre pópulum fidélium sustentávit atque in libertátem christianórum defendéndam se impéndit. Apud locum Ujlak tandem ad ripam Danúbii in regno Hungáriæ e vita discéssit.
1. Mémoire de saint Jean de Capistran, prêtre de l’Ordre des Mineurs, qui travailla à rétablir dans son Ordre la discipline régulière et à affermir la foi et les mœurs catholiques à travers l’Europe. Par la ferveur de ses prédications et de ses prières, il encouragea le peuple des fidèles et contribua à la défense de la liberté des chrétiens. Épuisé de fatigue, il mourut en 1456 au couvent d’Ujlak, sur la rive du Danube, alors dans le royaume de Hongrie.
2. Prope Gades in Bætica Hispániæ regióne, sanctórum Servándi et Germáni, mártyrum in persecutióne Diocletiáni imperatóris.
2. Près de Cadix en Espagne Bétique, au début du IVe siècle, les saints Servand et Germain, martyrs dans la persécution de Dioclétien.
3. In Pérside, sanctórum mártyrum Ioánnis, epíscopi, et lacóbi, presbyteri, qui sub Sápore rege Secúndo in cárcerem coniécti sunt et post annum gládio agónem consummavérunt.
3. En Perse, l’an 344, les saints martyrs Jean, évêque d’Arbel, et Jacques, prêtre, qui, sous le roi Sapor II, furent jetés en prison et, au bout d’un an, sur l’ordre du roi, furent soumis à la question et décapités.
4. Antiochíæ in Syria, sancti Theodoréti, presbyteri et mártyris, qui, ut fertur, ab ímpio luliáno, córriite Oriéntis, corriprehérisus, cum in confessióne Christi persísteret, ad martyrium ductus est.
4. À Antioche de Syrie, vers 362, saint Théodoret, prêtre et martyr, qui fut, dit-on, arrêté par l’impie Julien, comte d’Orient et, comme il persistait à confesser le Christ, fut conduit au martyre.
5. Colóniæ Agrippínæ in Germánia, commemorátio sancti Severíni, epíscopi, ómnibus virtútibus laudábilis.
5. À Cologne en Germanie, commémoraison de saint Séverin, évêque, vers l’an 400, estimé pour toutes ses vertus.
6*. Pápiæ in Ligúria, commemorátio sancti Severíni Boétíi, mártyris, qui, sciéntia ac scriptis præclárus, in cárcere deténtus tractátum scripsit de consolatióne philosóphiæ et Deo usque ad mortem a Theodoríco rege inflíctam cum integritáte servívit.
6*. Commémoraison de saint Séverin Boèce, martyr en 524 ou 525. Célèbre par sa science et ses écrits, il fut détenu en prison, où il écrivit son traité “Sur la consolation de la philosophie” et servit Dieu avec droiture jusqu’à la mort que lui infligea le roi Théodoric, à Ticinum [Pavie] en Ligurie.
7*. Syracúsis in Sicília, sancti Ioánnis, epíscopi, cuius sanctus Gregórius papa Magnus laudávit mores, iustítiarri, sapiéntiam, próvidum consílium atque curam rerum Ecclésiæ.
7*. À Syracuse en Sicile, vers 609, saint Jean, évêque, dont le pape saint Grégoire le Grand a loué les mœurs, la justice, la sagesse, le conseil avisé et le souci des biens de l’Église.
8. Rothómagi in Néustria, sancti Románi, epíscopi, qui, paganórum delúbra, quæ adhuc in civitáte valde frequentabántur, fúnditus evértit, bonos promóvit ad melióra et malos a malis revocáre stúduit.
8 À Rouen, vers 644, saint Romain, évêque, qui détruisit les sanctuaires des païens, encore très fréquentés dans la cité, éleva les bons à un état meilleur et s’efforça de détourner les mauvais de leurs mauvaises actions.
9. In pago Herbadíllico apud Pictávium in Aquitánia Gálliæ, sancti Benedícti, presbyteri.
9. Au pays d’Herbauges sur le territoire du Poitou, au IXe siècle, saint Benoît, prêtre.
10. Constantinópoli, sancti Ignátii, epíscopi, qui, cum Bardam C sarem ob repudiátam uxórem arguísset, ab eo multis iniúriis afféctus est et in exsílium pulsus, sed a sancto Nicoláo papa Primo restitútus, tandem in pace quiévit.
10. À Constantinople, en 877, saint Ignace, évêque, qui subit de multiples affronts et fut envoyé en exil par l’empereur Bardas, à qui il reprochait d’avoir répudié son épouse, mais le pape saint Nicolas Ier lui fit restituer son siège et il s’endormit enfin dans la paix.
11*. Rumeséiæ in Anglia, sanctæ Ethelflédæ, quæ, in monastério a patre Ethelwóldo cóndito iam inde ab infántia Deo dicáta est et, abbatíssa effécta, usque ad senéctam óptime rexit.
11*. À Romsey en Angleterre, vers 960, sainte Éthelflède (Elflède), qui fut consacrée à Dieu dès l’enfance dans le monastère construit par son père Ethelwold et, devenue abbesse, elle le dirigea parfaitement jusqu’à la vieillesse.
12*. Campuliáni in Etrúria, sancti Allúcii, veri pacífici páuperurri ac peregrinórum procuratóris atque captivórum liberatóris.
12*. À Compugliano en Toscane, l’an 1134, saint Allucio, homme vraiment pacifique, directeur d’un hospice pour les pauvres et les pèlerins, et libérateur des captifs.
13*. Mántuæ in Langobárdia, beáti Ioánnis Boni, eremítæ, qui, iúvenis, matre relícta, artem iaculatóris et histriónis exércens, per várias Itáliæ regiónes errávit, sed quadragínta annos natus, gravi morbo superveniénte, Dómino vovit se mundum desertúrum, ut Christo et Ecclésiæ totum pæniténtia et amóre se daret, atque Congregatiónem fundávit sub Régula sancti Augustíni.
13*. À Mantoue en Lombardie, l’an 1249, le bienheureux Jean le Bon, ermite. Dans sa jeunesse, il quitta sa mère et parcourut diverses régions d’Italie en exerçant le métier de jongleur et de bateleur, mais atteint d’une maladie grave à l’âge de quarante ans, il promit à Dieu d’abandonner le monde pour se donner entièrement au Christ et à l’Église et il fonda une Congrégation sous la Règle de saint Augustin.
14*. Medioláni item in Langobárdia, beáti Ioánnis Angeli Porro, presbyteri ex Ordine Servórum Maríæ, qui, prior convéritus, ómnibus diébus festis ad portam ecclésiæ stans ve1 vicos percúrrens púeros congregábat, ut doctrína christiána eos docéret.
14*. À Milan en 1506, le bienheureux Jean-Ange Porro, prêtre de l’Ordre des Servites de Marie. Prieur du couvent de la ville, il se tenait, tous les jours de fête, à la porte de l’église ou parcourait les bourgs pour rassembler les enfants et leur enseigner la doctrine chrétienne.
15*. Eboráci in Anglia, beáti Thomæ Thwing, presbyteri et mártyris, qui, coniuratiónis crímine falso insimulátus, de iussu Cároli regis Secúndi láqueo suspénsus et dire disséctus, martyrii palmam consecútus est.
15*. À York en Angleterre, l’an 1680, le bienheureux Thomas Thwing, prêtre et martyr. Sous le roi Charles II et sur son ordre, accusé faussement de trahison, il fut pendu et démembré, obtenant ainsi la palme du martyre.
16*. Valentiánæ in Gállia, beatórum Maríæ Clotíldis Angelæ a Sancto Francísco Bórgia (Clotíldis Ioséphæ) Paillot et quinque sociórum, vírginum et mártyrum, quæ, Deo sacrátæ, témpore gállicæ perturbatiónis in ódium fídei cápite damnátæ, pópulo miránte, pie ad patíbulum accessérunt.
16*. À Valenciennes, en 1794, la bienheureuse Marie-Clotilde de Saint-François-Borgia (Clotilde-Josèphe Paillot) et cinq compagnes, vierges et martyres. Moniales, elles furent, sous la Révolution française, condamnées à mort en haine de la foi et, à l’admiration du peuple, montèrent à l’échafaud avec joie.
17. In urbe Tho-Dúc in Annámia, sancti Pauli Tong Viet Btlóng, mártyris, qui, miles, sub imperatóre Minh Mąng pro Christo occúbuit.
17. À Tho-Duc en Annam, en 1833, saint Paul Tong Viet Buong, martyr. Capitaine de la garde de l’empereur Minh Mang, il devint chrétien et décida de se joindre aux prêtres des Missions étrangères de Paris comme soldat du Christ. Il fut dégradé et condamné à la décapitation.
18*. Remis in Gállia, beáti Arnóldi (luliáni Nicolái) Rèche, fratris Scholárum Christianárum, qui, Spirítui Sancto in ómnibus dócilis, iuvénibus summo stúdio cavit, semper in magístri múnere exercéndo et in oratióne assíduus.
18*. À Reims, en 1890, le bienheureux Arnold (Julien-Nicolas Rèche), frère des Écoles chrétiennes. Docile en tout à l’Esprit Saint, il s’occupa des jeunes avec le plus grand soin, toujours assidu à son rôle de maître d’école et à la prière.
19*. Apud Civitátem Regálem in Hispánia, beatórum mártyrum Hildephónsi García et lustiniáni Cuesta, presbyterórum, atque Euphrásii de Celis, Honoríni Carracedo, Thomæ Cuartero et Ioséphi Maríæ Cuartero, religiosórum, e Congregatióne Passiónis, qui, persecutióne religiósa sæviénte, pro Christo et Ecclésia plumbis interfécti sunt.
19*. En Espagne dans la persécution menée contre l’Église au cours de la guerre civile, les bienheureux martyrs Ildefonse Garcia et Justinien Cuesta, prêtres, ainsi que Euphrase de Celis, Honorin Carracedo, Thomas Cuartero et son frère Joseph, religieux passionistes, fusillés à Manzanares en Nouvelle Castille
20*. In loco El Paler nuncupáto prope Valéntiam item in Hispánia, beáti Leonárdi Olivera Buera, presbyteri et mártyris, qui, témpore eiúsdem persecutiónis religiósæ, passiónem Christi æmulans, præmium ætérnum cónsequi méritus est.
20*. En Espagne, dans la région de Valence, le bienheureux Léonard Olivera Buera, prêtre, à El Saler
Quarum nomina: beatæ Maria Scholastica losepha a Sancto lacobo (Maria Margarita losepha) Leroux et Maria Cordula Iosepha a Sancto Dominico (loanna Ludovica) Barre, ex Ordine Ursulinarum; losephina (Anna losepha) Leroux, ex Ordine Clarissarum; Maria FranciSCa (Maria Lievina) Lacroix et Anna Maria (Maria Augustina) Erraux, ex Ordine Brigittinarum.
21*. In óppido Benimaclet item in pago Valentíno Hispániæ, beatórum Ambrósii Leónis (Petri) Lorente Vicente, Floréntii Martíni (Alvári) Ibáñez Lázaro et Honoráti (Andréæ) Zorraquino Herrero, religiosórum ex Institúto Fratrum Scholárum Christianárum et mártyrum, qui in eádem tempestáte sánguinem pro Christo effudérunt.
21*. En Espagne, les bienheureux Ambroise Léon (Pierre Lorente Vicente), Florent-Martin (Alvare Ibañez Lazaro) et Honorat (André Zorraquino Herrero) frères des Écoles chrétiennes, à Benmaclet.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Rom 11, 16-18)
Lecture brève (Rom 11, 16-18)
Quod si primítiæ sanctæ sunt, et massa; et si radix sancta, et rami. Quod si áliqui ex ramis fracti sunt, tu autem, cum oleáster esses, insértus es in illis et consócius radícis pinguédinis olívæ factus es, noli gloriári advérsus ramos; quod si gloriáris, non tu radícem portas, sed radix te.
Si les prémices sont saintes, la masse l'est aussi ; et si la racine est sainte, les branches le sont aussi. Si quelques-uns des rameaux ont été brisés, et si toi, qui étais un olivier sauvage, tu as été enté parmi elles, et mis en participation avec la racine et la sève de l'olivier, ne te glorifie pas aux dépens des rameaux. Si tu te glorifies, sache que ce n'est pas toi qui portes la racine, mais que la racine te porte.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.