Feria IV 1 Novembris 2023
Kalendis Novembris, luna quartodecima.
Die 1 novembris
1. Sollémnitas ómnium Sanctórum qui cum Christo sunt in glória, qua sub uno festivitátis gáudio, quorum societáte cælum exsúltat, eórum memóriam sancta Ecclésia in terra adhuc peregrínans venerátur, ut eorúndem exémplo incitétur, patrocínio lætétur triumphóque in conspéctu divínæ maiestátis ad ætérna sæcula coronétur.
1. Solennité de Tous les Saints. Dans la joie d’une fête unique, la sainte Église, encore en marche sur la terre, vénère tous ceux qui vivent dans le ciel avec le Christ, est incitée à suivre leur exemple, se réjouit de leur intercession et est couronnée de leur triomphe.
2. Tarracínæ ad oram Látii, sancti Cæsárii, mártyris.
2. À Terracina, sur la côte du Latium, saint Césaire, martyr.
3. Divióne in Gállia Lugdunénsi, sancti Benígni, qui présbyter et martyr cólitur.
3. À Dijon, saint Bénigne, vénéré comme prêtre et martyr.
4. Arvérnæ in Aquitánia, sancti Austremónii, epíscopi, qui in hac civitáte verbum salútis prædicásse fertur.
4. Chez les Arvernes, vers 300, saint Austremoine, évêque, qui fut, croit-on, le premier à annoncer dans la cité la parole du salut.
5. Parísiis in Gállia Lugdunénsi, sancti Marcélli, epíscopi.
5. À Paris, à la fin du IVe siècle, saint Marcel, évêque.
6*. In pago Bituricénsi Aquitániæ, sancti Rómuli, presbyteri et abbátis.
6*. Dans le Berry, saint Romble, prêtre et abbé.
7. Tíburi in Latio, sancti Severíni, mónachi.
7. À Tivoli dans le Latium, saint Séverin, moine.
8. Medioláni in Langobárdia, sancti Magni, epíscopi.
8. À Milan, au VIe siècle, saint Magne, évêque.
9. Baiócis in Gállia Lugdunénsi, sancti Vigóris, epíscopi, qui discípulus fuit sancti Vedásti.
9. À Bayeux, après 538, saint Vigor, évêque, qui fut disciple de saint Vaast.
10. Andégavi in Néustria, sancti Licínii, epíscopi, cui sanctus Gregórius papa Magnus mónachos Angliam peténtes commendávit.
10. À Angers, vers 606, saint Lezin, évêque, à qui le pape saint Grégoire le Grand recommanda les moines romains qui gagnaient l’Angleterre.
11. Lyricánti in pago Gastinénsi Aquitániæ, sancti Maturíni, presbyteri.
11. À Larchant dans le Gâtinais, saint Mathurin, prêtre.
12. In território Taruannénsi Flándriæ, sancti Audomári, qui, iam sancti Eustásii abbátis Luxoviénsis discípulus, epíscopus Morinórum eléctus est et apud eos fidem christiánam renovávit.
12. Sur le territoire de Thérouanne en Flandre, vers 670, saint Omer, évêque. Formé par saint Eustase à l’abbaye de Luxeuil, il fut nommé évêque des Morins et renouvela chez eux l’œuvre d’évangélisation entreprise par saint Victrice de Rouen, fit de Sithiu un centre monastique missionnaire et mourut aveugle.
13*. Burgi Sancti Sepúlcri in Umbria, beáti Rainérii Aretíni, religiósi ex Ordine Minórum, qui humilitáte, paupertáte et patiéntia refúlsit.
13*. À Borgo San Sepolcro en Ombrie, l’an 1304, le bienheureux Rainier d’Arezzo, religieux de l’Ordre des Mineurs, qui brilla par son humilité, sa pauvreté et sa patience.
14*. Ulyssipóne in Lusitánia, beáti Nónii Alvarez Pereira, qui, primum defensióni regni præpósitus, dein inter fratres oblátos cooptátus in Ordine Carmelitárum, vitam duxit páuperem et abscónditam in Christo.
14*. À Lisbonne, en 1434, saint Niño Alvarez Pereira. Élevé à la cour du Portugal, connétable à vingt-trois ans, il défendit son pays contre les armées du roi de Castille. Père de famille devenu veuf de bonne heure, il prit, à soixante-deux ans, l’habit de frère chez les carmes, et mena une vie pauvre et cachée dans le Christ. (canonisé le 26 avril 2009 par Benoît XVI)
15*. Shimabáræ in Iapónia, beatórum Petri Pauli Navarro, presbyteri, Dionysii Fujishima et Petri Onizuka Sandayu, religiosórum, e Societáte Iesu, atque Cleméntis Kyuemon, mártyrum, qui in ódium fídei christiánæ igne cremáti sunt.
15*. À Shimabara au Japon, en 1622, les bienheureux martyrs Pierre-Paul Navarro, prêtre, Denis Fujishima et Pierre Onizuka Sandayu, religieux, tous trois de la Compagnie de Jésus, et Clément Kuyemon, leur guide, qui furent condamnés à être brûlés vifs, en haine du nom chrétien.
16. In urbe Håi Doing in Tunquíno, sanctórum mártyrum Hierónymi Hermosilla et Valentíni Berrio Ochoa, episcopórum, atque Petri Almató Ribeira, presbyteri, ex Ordine Prædicatórum, qui iussu imperatóris Th Dúc cápite truncáti sunt.
16. À Hai Duong au Tonkin, en 1861, les saints martyrs Jérôme Hermosilla et Valentin Berrio Ochoa, évêques, ainsi que Pierre Almato Ribeira, prêtre, tous trois dominicains, décapités sur l’ordre de l’empereur Tu Duc.
17*. Monáchii Baváriæ in Germánia, beáti Rupérti Mayer, presbyteri e Societáte Iesu, qui, studiosíssimus fidélium moderátor, páuperum operariorúmque adiútor et verbi Dei prædicátor, persecutiónes sub nefário regímine nazistárum súbiit, primum in campum detentiónis deportátus, dehinc in monastérium sine ullo ámplius cum fidélibus commércio.
17*. À Munich en Bavière, l’an 1945, le bienheureux Rupert Mayer, prêtre de la Compagnie de Jésus et martyr. Très zélé directeur spirituel des fidèles, secourable aux pauvres et aux ouvriers, prédicateur de la parole de Dieu, il subit des persécutions sous le régime nazi, déporté d’abord dans un camp de détention, puis dans un monastère sans pouvoir entrer en relation d’aucune façon avec les fidèles.
18*. In óppido Mukacezo in Ucraína, beáti Theodóri Geórgii Romzsa, epíscopi et mártyris, qui, témpore coercitiónis fídei, ob indeféssam fidelitátem erga Ecclésiam servátam palmam gloriósam ássequi méruit.
18*. À Mukachiv en Ukraine, l’an 1947, le bienheureux Théodore Romzsa, évêque et martyr. Sous le régime soviétique, il resta sans relâche fidèle à l’Église catholique et, après une tentative d’assassinat au cours d’une visite pastorale, il fut empoisonné par la police d’État.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Ap7,12.14-15)
Lecture brève (Ap7,12.14-15)
Benedíctio et glória et sapiéntia et gratiárum áctio et honor et virtus et fortitúdo Deo nostro in sǽcula sæculórum. Amen. Hi sunt qui véniunt de tribulatióne magna et lavérunt stolas suas et dealbavérunt eas in sánguine Agni. Ideo sunt ante thronum Dei et sérviunt ei die ac nocte in templo eius; et, qui sedet in throno, habitábit super illos.
Bénédiction, gloire, sagesse, action de grâces, honneur, puissance et force à notre Dieu dans tous les siècles des siècles. Amen. Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation, et qui ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l'Agneau. C'est pour cela qu'ils sont devant le trône de Dieu, et ils le servent jour et nuit dans son temple ; et celui qui est assis sur le trône habitera au-dessus d'eux.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.