Feria II 13 Novembris 2023
Idibus Novembris, luna vigesima sexta.
Die 13 novembris
1. Cæsaréæ in Palæstína, pássio sanctórum mártyrum Antoníni, Nicéphori, Zebínæ, Germáni et Mánathæ, vírginis. Hæc, sub Galério Maximíno imperatóre, verbéribus cæsa, igne cremáta est; illi vero, cum intrépidi ac líbera voce Firmiliánum prǽsidem, diis immolántem, impietátis argúerent, cápite cæsi sunt.
1. À Césarée de Palestine, la passion des saints martyrs Antonin, Nicéphore, Zébinas, Germain et la vierge Manathas, en 308. Cette dernière fut d’abord meurtrie de coups puis brûlée, sous l’empereur Galère Maximien ; les autres, d’une voix intrépide et libre, ayant accusé d’impiété le préfet Firmilien, alors qu’il sacrifiait aux dieux, furent décapités.
2. Aquis Séxtiis in Gállia Narbonénsi, sancti Mítriæ, qui, etsi condicióne servílis, in Christo tamen liber iustítiæ a sæculo victor abscéssit.
2. À Aix en Provence, au IVe siècle, saint Mitre, de condition servile, qui trouva sa liberté dans le Christ.
3. Turónis in Gállia Lugdunénsi, sancti Bríctii, epíscopi, qui, sancti Martíni discípulus, magístro succéssit et quadragínta et septem annos plúries advérsis pressus est.
3. À Tours, vers 444, saint Brice, évêque. Disciple de saint Martin, il succéda à son maître pendant quarante-sept ans, non sans subir de multiples traverses et l’occupation de son siège par deux évêques successifs.
4. In Africa, commemorátio sanctórum mártyrum hispanórum Arcádii, Paschásii, Probi et Euthychiáni, qui, cum in ariánam hæresim nullátenus se declinári pateréntur, a Genseríco rege Vandalórum primum proscrípti, deínde in exsílium acti atque atrócibus supplíciis cruciáti, postrémo divérso mortis génere interémpti sunt. Tunc et Paulílli puéruli, fratris Paschásii et Eutychiáni, constántia enítuit, qui, cum a fide cathólica divélli non posset, fústibus diu cæsus est et ad ínfimam servitútem damnátus.
4. Commémoraison des saints Arcadius, Paschase, Probus et Eutychien, espagnols, martyrs en Afrique en 437. Durant la persécution des Vandales, ils déclarèrent qu’ils ne suivraient jamais l’hérésie arienne ; pour ce motif, ils furent d’abord proscrits par le roi Genséric, puis poussés à l’exil. Ils endurèrent ensuite des tortures atroces et à la fin on les fit mourir de diverses façons. Alors parut avec éclat la constance d’un jeune enfant, Paulillius, le frère de Paschase et d’Eutychien : comme on ne pouvait l’ébranler dans son attachement à la foi catholique, on le frappa longtemps à coups de bâton et on le condamna au plus vil esclavage.
5*. Viénnæ in Gállia Lugdunénsi, sancti Leoniáni, abbátis, qui ab inimíca gente e Pannónia illuc captívus dedúctus, primum Augustodúni, mox Viénnæ quadragínta ámplius annos mónachos et moniáles sanctíssime rexit.
5*. À Vienne en Gaule, vers 518, saint Léonien, abbé. Originaire de Pannonie, il fut fait prisonnier par des barbares et amené en Gaule, à Autun d’abord, puis bientôt à Vienne, où il dirigea très saintement des moines et des moniales pendant plus de quarante ans.
6. Arvérnæ in Aquitánia, sancti Quinctiáni, epíscopi, qui primum Ruthenénsem sedem ténuit, sed a Gothis in exsílium pulsus, epíscopus Arvernórum factus est.
6. À Clermont, en 525 ou 526, saint Quintien, évêque. D’origine africaine, il occupa d’abord le siège épiscopal de Rodez, mais, menacé de mort par les Wisigoths, il trouva refuge en Auvergne et en devint évêque.
7*. Tiférni Tiberíni in Umbria, commemorátio sanctórum Floréntii, epíscopi, cuius verídicæ doctrínæ et sanctitátis sanctus Gregórius papa Magnus testis fuit, et Amántii eius presbyteri, caritáte in ægrótos omnibúsque virtútibus pleni.
7*. À Tiferno en Ombrie, commémoraison de saint Floride, évêque. Le pape saint Grégoire le Grand a été témoin de sa doctrine et de sa sainteté. Avec lui on commémore saint Amance, son prêtre, plein de charité envers les malades et vertueux en tout point.
8. Ruthénis in Aquitánia, sancti Dalmátii, epíscopi, cuius sanctus Gregórius Turonénsis largitátem in páuperes laudat.
8*. À Rodez, vers 580, saint Dalmace, évêque, dont saint Grégoire le Grand loue la générosité envers les pauvres.
9*. In Valle Susingénsi apud Helvétios, sancti Himérii, eremítæ, qui ibídem Evangélium prædicávit.
9*. Dans la vallée de la Suze en Suisse, au VIe ou VIIe siècle, saint Himier, ermite, qui y annonça l’Évangile.
10. Toléti in Hispánia, sancti Eugénii, epíscopi, qui sacræ litúrgiæ ordinándæ óperam dedit.
10. À Tolède en Espagne, l’an 657, saint Eugène, évêque, qui donna tous ses soins à l’organisation de la liturgie.
11*. In pago Cameracénsi in Gállia, sanctæ Maxelléndis, vírginis et mártyris, quæ, ut fertur, Christum éligens sibi sponsum, cum virum sequi recusásset, cui a paréntibus promíssa erat, ab eo gládio percússa occúbuit.
11*. Dans le Cambrésis, vers 670, sainte Maxellende, vierge et martyre. On dit que choisissant pour époux le Christ, elle refusa de suivre l’homme à qui ses parents l’avaient promise, et que celui-ci la tua d’un coup d’épée.
12. Romæ apud sanctum Petrum, sancti Nicolái papæ Primi, qui vigóre apostólico in Románi Pontíficis auctoritáte firmánda in univérsa Dei Ecclésia præstitit.
12. À Rome, près de saint Pierre, en 867, saint Nicolas Ier, pape, qui montra une vigueur apostolique pour affermir l’autorité du pontife romain dans toute l’Église de Dieu.
13*. In monastério Régulæ in Vascónia Gálliæ, tránsitus sancti Abbónis, abbátis Floriacénsis, divínis Scriptúris et lítteris mire edócti, qui, cum monásticam disciplínam defénderet et paci strénue favéret, láncea percússus occúbuit.
13*. Au monastère de La Réole en Gascogne, l’an 1004, le trépas de saint Abbon, abbé de Fleury, merveilleusement instruit dans les saintes Écritures et dans les lettres. Alors qu’il avait réprimandé un moine indiscipliné de La Réole et qu’il cherchait à mettre la paix dans ce monastère, il succomba, frappé d’un coup de lance.
14*. Eporédiæ in Subalpínis, commemorátio beáti Varmúndi, epíscopi, viva fide, pietáte et humilitáte clari, qui libertátem Ecclésiæ ab insídiis poténtium vindicávit, ecclésiam cathedrálem exstrúxit, órdinem monásticum fovit et scholam episcopálem promóvit.
14*. À Ivréa dans le Piémont, commémoraison du bienheureux Varmond, évêque, homme de vive foi, de piété et d’humilité, qui défendit la liberté de l’Église contre les tentatives des grands, construisit la cathédrale, encouragea l’ordre monastique et développa l’école épiscopale. Il mourut vers 1010-1014.
15. Cremónæ in Langobárdia, sancti Homobóni, qui, negotiátor, caritáte erga páuperes, derelíctis púeris colligéndis ac educándis et famíliis pacificándis cláruit.
15. À Crémone en Lombardie, l’an 1197, saint Homobon. Commerçant, il mena une vie de prière et de charité, allant visiter et soulager les pauvres, réunissant les enfants à l’abandon pour les éduquer et mettant la paix dans les familles.
16. Romæ, sanctæ Augustínæ (Líviæ) Pietrantoni, vírginis e Congregatióne Sorórum a Caritáte, quæ, tabe laborántium curæ in valetudinário Sancti Spíritus christiáne se dedit, donec ab ægróto quodam, homicídii furóre capto, cultro percússa occúbuit.
16. À Rome, en 1894, sainte Augustine (Livie Pietrantoni), vierge de la Congrégation des Sœurs de la Charité, qui se donna de tout son cœur au soin des malades contagieux à l’hôpital du Saint-Esprit, jusqu’à ce qu’un malade, saisi de fureur homicide, la tue d’un coup de couteau.
17*. In vico Simat de Valldigna in pago Valentíno Hispániæ, beáti Ioánnis Gonga Martínez, mártyris, qui, persecutióne erga fidem sæviénte, sánguinem pro Christo effúdit.
17*. Dans la région de Valence en Espagne, en 1936, à Simat de Valldigna, le bienheureux Jean Gonga Martinez, martyr
18*. In vico Portichol de Wazernes prope Carcaixent in eódem pago Hispániæ, beátæ Maríæ a Patrocínio a Sancto Ioánne Giner Gomis, vírginis ex Institúto Sorórum Maríæ Immacuátæ Missionariárum Claretianárum et mártyris, quæ in eádem persecutióne per certámen fídei vitam accépit ætérnam.
18*. En Espagne, à Porticol de Tavernes près de Carcaixent, la bienheureuse Marie du Patronage de Saint-Jean (Marie Giner Gomis), vierge de l’Institut des Sœurs missionnaires clarétines martyr, victime de la persécution contre l’Église au temps de la guerre civile.
19*. Sóphiæ in Bulgária, beatórum Petri Vičev, Pauli (I oséphi) Džidžov et Iósaphat (Robérti Matthǽi) Siškov, presbyterórum e Congregatióne Augustinianórum ab Assumptióne, qui, témpore regíminis in Deum hostílis proditiónis crímine falso insimuláti atque in cárcerem trusi quia christiáni, mercédem fidélium discipulórum Christi mortis agóne accípere meruérunt.
19*. À Sofia en Bulgarie, les bienheureux Pierre Vičev, Paul (Joseph) Džidžov et Josaphat (Robert Matthieu) Siškov, prêtres de la Congrégation des Augustins de l'Assomption, qui, au temps d'un régime hostile à Dieu, faussement accusés du crime de trahison et emprisonnés parce que chrétiens, méritèrent de recevoir dans l'agonie de la mort la récompense des fidèles disciples du Christ.
** En Autriche, en 1944, le bienheureux Carl Lampert, prêtre martyr, victime des nazis. (béatifié le 13 novembre 2011 par Benoît XVI)
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
v. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
v. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
r. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Rom 11, 16-18)
Lecture brève (Rom 11, 16-18)
Quod si primítiæ sanctæ sunt, et massa; et si radix sancta, et rami. Quod si áliqui ex ramis fracti sunt, tu autem, cum oleáster esses, insértus es in illis et consócius radícis pinguédinis olívæ factus es, noli gloriári advérsus ramos; quod si gloriáris, non tu radícem portas, sed radix te.
Si les prémices sont saintes, la masse l'est aussi ; et si la racine est sainte, les branches le sont aussi. Si quelques-uns des rameaux ont été brisés, et si toi, qui étais un olivier sauvage, tu as été enté parmi elles, et mis en participation avec la racine et la sève de l'olivier, ne te glorifie pas aux dépens des rameaux. Si tu te glorifies, sache que ce n'est pas toi qui portes la racine, mais que la racine te porte.
Verbum Dómini. r. Deo grátias.
Parole du Seigneur. r. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. r. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. r. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. r. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. r. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. r. Amen.
v. Ite in pace. r. Deo grátias.
v. Allez en paix. r. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.