Feria V 16 Novembris 2023
Sextodecimo Kalendas Decembris, luna vigesima nona.
Die 16 novembris
1. Sanctæ Margarítæ, quæ, in Hungária nata et Malcólmo regi Scótiæ Tértio nupta, octo péperit fílios et de regni atque Ecclésiæ bono magnópere sollícita fuit, oratióni ieiuniísque largitátem iungens erga páuperes, exémplum sic præbens óptimæ cóniugis, matris et regínæ.
1. Mémoire de sainte Marguerite d’Écosse. Née en Hongrie et mariée au roi d’Écosse Malcolm III, à qui elle donna huit enfants, elle s’intéressa grandement au bien du royaume et de l’Église, joignant à la prière et aux jeûnes la générosité envers les pauvres et donnant ainsi un exemple excellent d’épouse, de mère et de reine. Elle mourut en 1003 à Édimbourg, après avoir appris la nouvelle de la mort de son mari et de son fils aîné dans une bataille.
2. Sanctæ Gertrúdis, cognoménto Magnæ, vírginis, quæ, inde ab infántia solitúdini et litterárum stúdiis summo ardóre ac strenuitáte dédita, tota ad Deum convérsa monastérium Cisterciénsium Helpithénse prope Islébiam in Saxónia Germániæ ingréssa est, ubi mirum in modum viam perfectiónis cucúrrit, oratiónibus et contemplatióni Christi crucifíxi se dévovens. Ipsíus tránsitus postrídie huius diéi occúrrit.
2. Mémoire de sainte Gertrude, surnommée la Grande, vierge moniale. Donnée au Seigneur par ses parents dès l’âge de cinq ans dans l’abbaye cistercienne d’Helfta en Saxe, elle y passa toute sa vie, vouée à la solitude du cloître et aux belles-lettres avec tout son cœur et toute son énergie. Sans renoncer au travail intellectuel, elle avança de manière admirable sur le chemin de la perfection, dans la prière et la contemplation du Christ en croix, et mourut le 17 novembre 1301.
3. Cápuæ in Campánia, sanctórum Augustíni et Felicitátis, mártyrum, qui sub Décio imperatóre passi esse ferúntur.
3*. À Capoue en Campanie, vers 250, les saints martyrs Augustin et Félicité, qui auraient souffert sous l’empereur Dèce.
4*. Doli in território Bituricénsi Gálliæ, commemorátio sanctórum Leocádii et Lusóris, quorum prior, senátor Galliárum adhuc gentílis, primos apud Bituríges christiánæ fídei præcónes suscépit et in hoc vico domum suam fecit ecclésiam; alter vero, eius fílius, in albis neóphytæ de sǽculo migrásse fertur.
4*. À Déols dans le Berry, commémoraison des saints Léocade et Ludre, au IVe siècle. Le premier, sénateur des Gaules encore païen, accueillit les premiers prédicateurs de la foi chrétienne dans le pays et fit de sa maison dans ce bourg une église ; le second, qui était son fils, quitta ce monde, dit-on, encore revêtu du blanc vêtement des néophytes.
5. Lugdúni item in Gállia, sancti Euchérii, qui, ex órdine senatório, cum família primum in ínsula próxima Lirinénsem ad vitam ascéticam se cóntulit; dein epíscopus Lugdunénsis eléctus, plúrimas sanctórum mártyrurn passiónes conscrípsit.
5. À Lyon, en 449, saint Eucher, évêque. De l’ordre sénatorial, il se retira d’abord avec sa femme Galle et ses deux fils dans une île proche de celle de Lérins pour y mener une vie ascétique, puis, élu évêque de Lyon, il écrivit des instructions spirituelles pour ses fils et composa la plus ancienne passion des martyrs d’Agaune.
6*. Apud Helvétios, sancti Othmári, abbátis, qui loco cellæ a sancto Gallo cónditæ parvum pro leprósis valetudináriurn et cœnóbium sub observántia Régulæ sancti Benedícti fundávit, ob cuius iura defendénda mox in Rheni ínsulam a vicínis poténtibus deportátus exsul óbiit.
6. En Suisse, l’an 759, saint Otmer, abbé. À la place de l’oratoire construit par saint Gall, il fonda un monastère sous l’observance de la Règle de saint Benoît et, à côté, un petit hospice pour les lépreux. Pour la défense des droits de son abbaye, il fut saisi par de puissants voisins et relégué dans une île du Rhin, où il mourut, soumis à un régime très sévère.
7*. In monastério Cavénsi in Campánia, beáti Simeónis, abbátis.
7*. Au monastère de Cava en Campanie, l’an 1440, le bienheureux Siméon, abbé, qui envoya un essaim de ses moines repeupler le monastère de Paterno en Sicile pour ranimer la foi dans ce pays repris aux Sarrasins.
8. Apud Provínum Sénonum lumnus in Gállia, tránsitus sancti Edmúndi Rich, epíscopi Cantuariénsis, qui ob Ecclésiæ defensiónem exsílio afféctus, inter mónachos Cisterciénses Pontiníaci vitam sanctarn agens óbiit.
8. Près de Provins dans la région parisienne, en 1240, le trépas de saint Edmond Rich, évêque de Cantorbéry, qui, pour la défense de son Église, fut envoyé en exil, vécut parmi les moines cisterciens de Pontigny et mourut chez des chanoines réguliers.
9*. Asísii in Umbria ad Sanctum Damiánum, sanctæ Agnétis, vírginis, quæ sanctam Claram sorórem in flore iuventútis sequens, duce sancto Francísco paupertátem toto corde ampléxa est.
9*. À Assise en Ombrie, au monastère de Saint-Damien, en 1253, sainte Agnès, vierge. Sœur cadette de sainte Claire, elle la suivit dans la fleur de sa jeunesse et, sous la conduite de saint François, embrassa de tout son cœur la pauvreté.
10*. Eboráci in Anglia, beáti Eduárdi Osbaldeston, presbyteri Lancastrénsis et mártyris, qui, lumnus Collégii Anglórum Reménsis, sub Elisabeth regína Prima cápite damnátus quod Angliam sacérdos petivísset, suspéndii supplíciis tráditus est.
10*. À York en Angleterre, l’an 1594, le bienheureux Édouard Osbaldeston, prêtre de Lancastre et martyr. Ordonné prêtre au collège anglais de Reims, il gagna ensuite l’Angleterre et, pour cette seule raison, fut condamné à mort, sous la reine Élisabeth Ière, et livré aux supplices du gibet.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (1Thess 2, 9-12)
Lecture brève (1Thess 2, 9-12)
Mémores estis, fratres, labóris nostri et fatigatiónis; nocte et die operántes, ne quem vestrum gravarémus, prædicávimus in vobis evangélium Dei. Vos testes estis et Deus, quam sancte et iuste et sine queréla vobis, qui credidístis, fúimus; sicut scitis quáliter unumquémque vestrum, tamquam pater fílios suos, deprecántes vos et consolántes testificáti sumus, ut ambularétis digne Deo, qui vocat vos in suum regnum et glóriam.
Vous vous rappelez, frères, notre travail et notre fatigue ; c'est en travaillant nuit et jour, pour n'être à charge à aucun de vous, que nous avons prêché l'Evangile de Dieu parmi vous. Vous êtes témoins, et Dieu l'est aussi, que nous nous sommes conduits saintement, justement et d'une manière irréprochable envers vous qui avez embrassé la foi ; et vous savez aussi comme nous avons agi envers chacun de vous, comme un père envers ses enfants, vous exhortant, vous consolant, et vous conjurant de marcher d'une manière digne de Dieu, qui vous a appelés à Son royaume et à Sa gloire.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.