Le 29 oct. 2024 ad Sextam - antiphonale monasticum

params

Vous allez télécharger le contenu de la page actuelle au format MS Word (docx). Cette fonctionnalité est présente sur Societas Laudis car il est utile de pouvoir disposer, lors des interventions d'un choeur dans la liturgie, d'un support papier pour permettre à tous les participants de suivre et de disposer des partitions et des traductions.

Le fichier généré est conçu pour être imprimé au format "livret", au format A5, recto-verso en pliant les feuilles en deux. La plupart des imprimantes proposent cette option.

Il comporte une numérotation des pages, et est ensuite modifiable pour permettre le cas échéant une personalisation. Les partitions sont présentées de façon à permettre une lecture facile, en favorisant une mise en page évitant que les notes soient coupées, et d'une largeur conforme à ce que l'on trouve dans le Graduale romanum. Les textes sont disposés en deux colonnes par page, les traductions étant positionnées à la même hauteur que le texte latin pour faciliter la compréhension de ceux qui ne maîtriseraient pas cette langue.

Feria II 4 Decembris 2023
Pridie Nonas Decembris, luna decima septima.
Die 4 decembris
1. Sancti Ioánnis Damascéni, presbyteri et Ecclésiæ doctóris, sanctitáte et doctrína célebris, qui pro cultu sacrárum Imáginum verbo et scriptis advérsus Leónem Isáuricum imperatórem strénue decertávit et, mónachus efféctus in laura Sancti Sabæ prope Hierosólymam, sacros hymnos compósuit ibíque quiévit. Eius corpus hac die depósitum est.
1. Mémoire de saint Jean Damascène, prêtre et docteur de l’Église, célèbre par sa sainteté et sa doctrine. Pour le culte des saintes images, il combattit avec vigueur par sa parole et ses écrits contre l’empereur Léon l’Isaurien et, devenu moine et prêtre dans la laure de Saint-Sabas près de Jérusalem, il composa des hymnes sacrées et y mourut, vers 749.
2. Commemorátio sanctæ Bárbaræ, quæ Nicomedíæ virgo et martyr fuísse tráditur.
2. Commémoraison de sainte Barbe, martyre à Nicomédie.
3. Alexandríæ in Ægýpto, sancti Héraclæ, epíscopi, qui, Orígenis discípulus, sócius et succéssor in schola, celebérrimam invénit famam et ad hanc sedem regéndam eléctus est.
3. À Alexandrie, en 247 ou 248, saint Héraclas, évêque. Disciple d’Origène, son associé, puis son successeur à l’école théologique de la ville, il acquit une grande célébrité et fut appelé à gouverner cette Église.
4. Sebastópoli in Ponto, sancti Melétii, epíscopi, qui, etsi iam eruditiónis prærogatíva exímius, virtúte vero ánimi et sinceritáte vitæ longe clárior éxstitit.
4. À Sébastopol dans le Pont, au IVe siècle, saint Mélèce, évêque. Déjà éminent par le témoignage de sa science, il fut de loin encore plus illustre par sa force d’âme et sa pureté de vie.
5. Bonóniæ in Æmília, sancti Felícis, epíscopi, qui sub sancto Ambrósio Mediolanénsis Ecclésiæ diáconus fúerat.
5. À Bologne en Émilie, l’an 431 ou 432, saint Félix, évêque, qui avait été diacre de l’Église de Milan sous saint Ambroise.
6*. Apud Viénnam in Gállia Lugdunénsi, sancti Apri, presbyteri, qui, pátriam relínquens, céllulam sibi exstrúxit et solitáriam ac pæniténtem vitam egit.
6*. Près de Vienne en Gaule Lyonnaise, saint Apre, prêtre, qui, quittant sa patrie, se construisit une cellule et mena une vie solitaire et pénitente.
7*. In pago Bituricénsi Aquitániæ, sancti Sigirámni, mónachi, peregríni et abbátis Longoreténsis.
7*. Dans le Berry, vers 655, saint Sigiramne ou Cyran, qui fut moine, pèlerin et abbé du monastère de Longorit, qui prit ensuite son nom (Saint-Cyran).
8*. Cenómani in Néustria, sanctæ Adrehíldis seu Adæ, abbatíssæ monastériii Sanctæ Maríæ.
8*. Au Mans, au VIe siècle, sainte Adrehilde (Ada ou Adnette), abbesse du monastère de Sainte-Marie.
9*. In monastério Ellwangénsi in Bavária, sancti Solæ, presbyteri et eremítæ.
9*. Au monastère d’Ellwangen en Bavière, l’an 794, saint Sola, prêtre et ermite.
10. Polyboti in Phrygia, sancti Ioánnis, cognoménto Thaumatúrgi, epíscopi, qui contra Leónis Arméni imperatóris consílium magnópere operátus est sacris Imagínibus coléndis.
10. À Polybote en Phrygie, au début du VIIIe siècle, saint Jean, évêque, surnommé le Thaumaturge, qui travailla beaucoup, contre l’empereur Léon l’Arménien, pour le culte des saintes images. 1
11. In monastério Sigisburgénsi in Rhenánia Germániæ, sancti Annónis, epíscopi Colóniæ Agrippínæ, qui, Henríco imperatóre Quarto regnánte, vir strénui ingénii, tarn in Ecclésia quam in públicis negótiis in magno fuit honóre et ad fidem pietatémque augéndam complúres ecclésias et monastéria condi curávit.
11. Au monastère de Siegburg en Rhénanie, l’an 1075, le trépas de saint Annon, évêque de Cologne. Homme d’un caractère énergique, il reçut les plus grands honneurs sous le règne de l’empereur Henri IV, aussi bien dans l’Église que dans les affaires publiques et il prit soin de faire construire un grand nombre d’églises et de monastères pour accroître la foi et la piété.
12. Sarisbériæ in Anglia, sancti Osmúndi, epíscopi, qui, ex Normánnia cum Guliélmo rege in Angliam transgréssus, mox ad episcopátum promótus ecclésiam cathedrálem dicávit atque sedis administratióni et cúltui divíno consúluit.
12. À Salisbury en Angleterre, l’an 1099, saint Osmond, évêque. De Normandie, il passa en Angleterre avec Guillaume le Conquérant et, promu bientôt à l’épiscopat, il termina l’église cathédrale de Sarum, en fit la dédicace et s’employa de manière irréprochable à l’administration de son diocèse et au culte divin.
13. Parmæ in Æmília, sancti Bernárdi, epíscopi, qui mónachus in perfectiónem vitæ, cardinális in bonum Ecclésiæ, epíscopus demum in salútem animárum semper inténdit.
13. À Parme en Émilie, l’an 1133, saint Bernard, évêque, qui chercha toujours, comme moine, la perfection de la vie ; comme cardinal, le bien de l’Église ; comme évêque enfin, le salut des âmes.
14*. Senis in Etrúria, beáti Petri Pectinárii, religiósi e Tértio Ordine Sancti Francísci, peculiári caritáte in egénos ac infírmos, humilitáte et siléntio conspícui.
14*. À Sienne en Toscane, l’an 1289, le bienheureux Pierre. Marchand de peignes, devenu veuf, il entra dans le Tiers-Ordre de Saint-François, et se fit remarquer par sa charité, en particulier pour les indigents et les malades, par son humilité et par son silence.
15*. In loco Edo in Iapónia, beatórum mártyrum Francísci Gálvez, presbyteri ex Ordine Fratrum Minórum, Hierónymi de Angelis, presbyteri, et Simónis Yempo, religiósi, utriúsque e Societáte Iesu, qui in ódium fídei igni tráditi sunt.
15*. À Edo au Japon, en 1623, les bienheureux martyrs François Galvez, prêtre franciscain, Jérôme des Anges, prêtre jésuite, et Simon Yempo, ancien moine bouddhiste devenu religieux jésuite, tous trois livrés au bûcher en haine de la foi.
16*. Colóniæ Agrippínæ in Rhenánia Borússiæ, beáti Adólphi Kolping, presbyteri, qui, de opifícibus et iustítia sociáli ardénter sollícitus, consociatiónem iúvenurn operariórum cóndidit et corriplúribus locis diffúdit.
16*. À Cologne en Rhénanie, l’an 1845, le bienheureux Adolphe Kolping, prêtre. Avec le souci ardent des ouvriers et de la justice sociale, il fonda une association de jeunes travailleurs et la diffusa en beaucoup d’endroits.
17. Verónæ in Itália, sancti Ioánnis Calabria, presbyteri, qui Congregatiónem Páuperum Servórum et Servárum a Divína Providéntia fundávit.
17. À Vérone en Vénétie, l’an 1954, saint Jean Calabria, prêtre, fondateur des deux Congrégations des Pauvres serviteurs, et des Pauvres servantes de la divine Providence.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
v. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
v. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.) r. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Is 33,2-3.5-6)
Lecture brève (Is 33,2-3.5-6)
Dómine, miserére nostri, te enim exspectávimus; esto bráchium nostrum in mane et salus nostra in témpore tribulatiónis. A voce fragóris fugérunt pópuli, ab exaltatióne tua dispérsæ sunt gentes. Sublímis est Dóminus, quóniam hábitat in excélso; implet Sion iudício et iustítia. Et erit fírmitas in tempóribus tuis; divítiæ salútis sapiéntia et sciéntia: timor Dómini ipse est thesáurus eius.
Seigneur, aie pitié de nous, car nous T'avons attendu ; sois notre bras dès le matin, et notre salut au temps de la tribulation. Au son du fracas, les (des) peuples ont fui, et devant Ta grandeur les (des) nations seront (ont été) dispersées. Le Seigneur a été exalté, car Il réside dans un lieu élevé ; Il a rempli Sion de jugement et de justice. La fidélité régnera dans ton temps ; la sagesse et la science seront les richesses du salut ; c'est la crainte du Seigneur qui en sera le trésor.
Verbum Dómini. r. Deo grátias.
Parole du Seigneur. r. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. r. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. r. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. r. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. r. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. r. Amen.
v. Ite in pace. r. Deo grátias.
v. Allez en paix. r. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
Retour en haut