Dominica 7 Ianuarii 2024
Septimo Idus Ianuarii, luna vigesima quinta.
Festum Baptísmatis Dómini nostri Iesu Christi, in quo diléctus Dei Fílius mirabíliter declarátur, aquæ sanctificántur, purificátur homo, orbis terrárum exsúltat.
La Fête du Baptême de Notre Seigneur Jésus-Christ, lors de laquelle le Fils bien-aimé de Dieu est merveilleusement déclaré, les eaux sont sanctifiées, l'homme est purifié, et le monde entier exulte.
Die 7 ianuarii
1. Sancti Raymúndi de Penyafort, presbyteri ex Ordine Prædicatórum, qui, vir sciéntia cánonum exímius, de sacraménto pæniténtiæ recte ac fructuóse scripsit et, magíster generális eléctus, novam Constitutiónum Ordinis redactiónem apparávit atque in summa senectúte Barcinóne in Hispánia pie in Dómino obdormívit.
1. Mémoire de saint Raymond de Penyafort, prêtre de l’Ordre des Prêcheurs. Célèbre par sa science du droit canonique, il écrivit une Somme très utile sur le sacrement de pénitence, et, élu maître général de son Ordre, il rédigea de nouvelles Constitutions. Il s’endormit dans le Seigneur à Barcelone, le 6 janvier 1275, en une grande vieillesse.
2. Meliténe in Arménia, sancti Polyéucti, mártyris, qui, miles edícto Décii imperatóris diis sacrificáre coáctus, simulácra fregit, quaprópter multa passus est torménta, demum decollátus et ipso sánguine suo effúso baptizátus.
2. À Mélitène en Arménie, vers 250, saint Polyeucte, martyr. Soldat obligé de sacrifier aux dieux par l’édit de l’empereur Dèce, il brisa les idoles, subit pour cela de multiples supplices et enfin, décapité, fut baptisé dans son sang.
3. Nicomedíæ in Bithynia, pássio sancti Luciáni, Antiochénæ Ecclésiæ presbyteri et mártyris, qui, doctrína et eloquéntia clarus, ante tribúnal addúctus ad contínuas interrogatiónes torméntis adiúnctas se christiánum intrépide confitebátur.
3. À Nicomédie en Bithynie, en 312, la passion de saint Lucien, prêtre de l’Église d’Antioche et martyr. Remarquable par sa science et son éloquence, traîné devant le tribunal et pressé de questions au milieu des tortures, durant la persécution de Galère Maximien, il se contenta de répondre intrépidement « Je suis chrétien ».
4*. Passáviæ in Nórico, commemorátio sancti Valentíni, epíscopi Rǽtiæ.
4*. À Passau dans le Norique, commémoraison de Saint Valentin, évêque de Rétie, vers 450. Saint Valentini,
5. Pápiæ in Ligúria, sancti Crispíni, epíscopi.
5. À Pavie en Lombardie, l’an 467 Saint Crispin, évêque
6*. Cúriæ Rhætórum apud Helvétios, sancti Valentiniáni, epíscopi, qui paupéribus ópibus subvénit, pro captívis prétium solvit et nudis vestes lárgiter donávit.
6*. À Coire en Suisse, en 548, saint Valentinien, évêque, qui, de ses propres ressources, secourut les pauvres, racheta des captifs et pourvut largement de vêtements les nécessiteux.
7*. Solemriíaci apud Lemóvicum in Aquitánia, sancti Tillónis, qui, discípulus sancti Elígii, faber et mónachus fuit.
7*. À Solignac dans le Limousin, en 702, saint Théau ou Tillon. Disciple de saint Éloi, qui le tira de l’esclavage et l’ordonna prêtre, il fut à la fois orfèvre, homme de prière, et se retira comme reclus près du monastère.
8*. Constantinópoli, sancti Cyri, epíscopi, qui, mónachus in Paphlagónia, ad sedem Constantinopolitánam evéctus est, qua póstea eiéctus in exsílio óbiit.
8*. À Constantinople, en 714, saint Cyr, évêque. Moine en Paphlagonie, il fut élu au siège de la Cité impériale, mais il en fut chassé par la suite et mourut en exil.
9*. Cenómani in Gállia, sancti Alderíci, epíscopi, qui ad Dei atque sanctórum cultum omni stúdio se cóntulit.
9*. Au Mans, en 856, saint Aldric, évêque, qui mit tout son zèle à développer le culte de Dieu et des saints.
10. In silva apud Ringstádium in Dánia, sancti Canúti, cognorriénto Lavard, mártyris, qui, dux Slesvicénsis, iustus et prudens principáturn ténuit et pietátem fovit, ab hóstibus auctoritátis suæ ínvidis interféctus.
10. Au Danemark, en 1137, saint Canut, surnommé Lavard, martyr. Duc de Schleswig, il gouverna avec justice et prudence et favorisa le christianisme. Il fut assassiné, dans une forêt, par des ennemis envieux de son autorité.
11*. Panórmi in Sicília, tránsitus beáti Matth i Guimerá, epíscopi Agrigentíni, ex Ordine Minórum, Sanctíssimi Nóminis Iesu cultóris et assertóris.
11*. À Palerme en Sicile, en 1451, le trépas du bienheureux Matthieu Guimera, évêque d’Agrigente, de l’Ordre des Mineurs, propagateur du culte du Saint Nom de Jésus.
12*. Suzútæ in Iapónia, beáti Ambrósii Fernández, mártyris, qui quæstu et lucro ductus in Oriéntem ábiit, sed in Societátem Iesu religiósus póstea admíssus, multis privatiónibus afflíctus in cárcere pro Christo óbiit.
12*. À Suzuta au Japon, en 1620, le bienheureux Ambroise Fernandez, martyr, qui partit en Orient poussé par le désir de s’enrichir, mais fut ensuite admis dans la Compagnie de Jésus et mourut en prison pour le Christ, brisé par des privations de toute sorte.
13. In vico An &ói in Tunquíno, sancti Ioséphi Tuån, mártyris, qui, paterfamílias et agrícola, cum ante crucem, quam calcáre iussus erat, genufléxus orávit, decollátus est sub imperatóre TQ Dúc.
13. À An Bai au Tonkin, en 1862, saint Joseph Tuân, martyr. Père de famille et cultivateur, quand il reçut l’ordre de fouler la croix aux pieds, il s’agenouilla et pria devant elle. Il fut décapité sous l’empereur Tu Duc.
14*. Leódii in Bélgio, beátæ Maríæ Terésiæ (loánnæ) Haze, vírginis, quæ ad servítium debílium et páuperum Congregatiónem Filiárum a Cruce cóndidit.
14*. À Liège, en 1876, la bienheureuse Marie-Thérèse (Jeanne Haze), vierge, qui fonda la Congrégation des Filles de la Croix pour le service des infirmes et des pauvres.
** Au Brésil, en 1993, la bienheureuse Lindalva Justo de Oliveira, fille de la charité, martyre. (béatifiée par Benoit XVI le 2 décembre 2007)
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (2 Thess 2, 15-17; 3,5)
Lecture brève (2 Thess 2, 15-17; 3,5)
Itaque, fratres, state et tenéte traditiónes, quas didicístis sive per sermónem sive per epístulam nostram. Ipse autem Dóminus noster Iesus Christus et Deus Pater noster, qui diléxit nos et dedit consolatiónem ætérnam et spem bonam in grátia, consolétur corda vestra et confírmet in omni ópere et sermóne bono.
Que Notre-Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné par sa grâce une consolation éternelle et une bonne espérance, consolent vos cœurs, et vous affermissent en toute bonne œuvre, et en toute bonne parole.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.

Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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