Feria II 8 Ianuarii 2024
Sexto Idus Ianuarii, luna vigesima octava.
Die 8 ianuarii
1. Hierápoli in Phrygia, sancti Apollináris, epíscopi, qui sub Marco Aurélio imperatóre doctrína et sanctitáte flóruit.
1. À Hiérapolis en Phrygie, après 175, saint Apollinaire, évêque, qui, sous l’empereur Marc Aurèle, brilla par sa doctrine et sa sainteté.
2. In Líbya, sanctórum mártyrum Theóphili, diáconi, et Helládii, qui primo laniáti ac téstulis peracútis compúncti, demum in ignem coniécti esse dicúntur.
2. En Libye, au IIIe ou IVe siècle, les saints martyrs Théophile, diacre, et Hellade, qui furent d’abord flagellés et déchirés à coups de lanières piquées, enfin jetés dans le feu.
3. Bellóvaci in Gállia Bélgica, sanctórum Luciáni, Maximiáni et luliáni, mártyrum.
3. À Beauvais, vers 290, les saints Lucien, Maximien et Julien, martyrs.
4. Metis item in Bélgica, sancti Patiéntis, epíscopi.
4. À Metz, au IVe siècle, saint Patient, évêque,
5. In Nórico Ripénsi, sancti Severíni, presbyteri et mónachi, qui, post Attilæ mortem, Hunnórum príncipis, in hanc provínciam véniens, pópulos inérmes deféndit, feróces mansuefécit, infidéles convértit, monastéria cóndidit et religióne incúltos instrúxit.
5. En Norique, sur les bords du Danube, vers 482, saint Séverin, prêtre et moine, qui vint dans cette province après la mort d’Attila, prince des Huns, y prit la défense des populations sans appui, adoucit ces hommes sauvages, convertit les infidèles, construisit des monastères et instruisit dans la foi les ignorants.
6. Pápiæ in Ligúria, sancti Máximi, epíscopi.
6. À Ticinum [Pavie] en Ligurie, vers 514, saint Maxime, évêque.
7*. In monastério Chozíbæ in Palæstína, sancti Geórgii, mónachi et eremítæ, qui, tota hebdómada reclúsus, domínica die cum frátribus orábat, quos in spiritálibus audiébat omnibúsque suadébat.
7*. Au monastère de Choziba en Palestine, vers 614, saint Georges, moine et ermite, qui, vivant en reclus toute la semaine, venait prier avec ses frères le dimanche et les conseillait dans les voies spirituelles.
8*. In regióne Aberdonénsi Scótiæ, sancti Nathaláni, epíscopi, caritáte erga páuperes insígnis.
8*. Dans la région d’Aberdeen en Écosse, vers 678, saint Nathalan, évêque, remarquable par sa charité envers les pauvres.
9. Ratísbonæ in Bavária, sancti Erhárdi, qui, génere scotus, stúdio Evangélii propagándi flagrans, hanc regiónem petívit, ubi múnere episcopáli functus est.
9. À Ratisbonne en Bavière, l’an 707, saint Erhard, irlandais d’origine, qui vint dans cette région, brûlant du désir de propager l’Évangile et y fut élevé à l’épiscopat.
10*. Morséllæ in Brabántia, sanctæ Gúdilæ, vírginis, quæ in domo sua caritáti et oratióni se cóntulit.
10*. À Morzelle en Brabant, vers 712, sainte Gudule, vierge, qui se consacra en sa maison à la charité et à la prière.
11*. Cassíliæ in Hibérnia, sancti Albérti, epíscopi, angli natióne diúque pro Christo peregríni.
11*. À Cashel en Irlande, au IXe siècle, saint Albert, évêque, originaire d’Angleterre, devenu pèlerin pour le Christ.
12. Venétiis, sancti Lauréntii Giustiniani, epíscopi, qui hanc Ecclésiam doctrína ætérnæ sapiéntiæ illustrávit.
12. À Venise, en 1456, saint Laurent Justinien, évêque, premier patriarche de cette église, qui l’illustra par sa doctrine de la sagesse éternelle.
13*. Novi Castri ad Tinam flumen in Anglia, beáti Eduárdi Waterson, presbyteri et mártyris, qui, sub Elísabeth regína Prima cápite damnátus quod sacérdos Anglias petivísset, patíbulo suspénsus est.
13*. À Newcastle sur la Tyne en Angleterre, l’an 1593, le bienheureux Édouard Waterson, prêtre et martyr. Sous le règne d’Élisabeth Ière, il fut condamné à mort pour être venu en Angleterre en qualité de prêtre, et fut pendu au gibet.
** A Vicence en Italie, en 1932 la bienheureuse Eurosia Fabris, mère de famille (béatifiée le 6 novembre 2005 par benoît XVI)
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Rom 11, 16-18)
Lecture brève (Rom 11, 16-18)
Quod si primítiæ sanctæ sunt, et massa; et si radix sancta, et rami. Quod si áliqui ex ramis fracti sunt, tu autem, cum oleáster esses, insértus es in illis et consócius radícis pinguédinis olívæ factus es, noli gloriári advérsus ramos; quod si gloriáris, non tu radícem portas, sed radix te.
Si les prémices sont saintes, la masse l'est aussi ; et si la racine est sainte, les branches le sont aussi. Si quelques-uns des rameaux ont été brisés, et si toi, qui étais un olivier sauvage, tu as été enté parmi elles, et mis en participation avec la racine et la sève de l'olivier, ne te glorifie pas aux dépens des rameaux. Si tu te glorifies, sache que ce n'est pas toi qui portes la racine, mais que la racine te porte.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.