Dominica 21 Ianuarii 2024
Duodecimo Kalendas Februarii, luna undecima.
Die 21 ianuarii
1. Memória sanctæ Agnétis, vírginis et mártyris, quæ, adhuc puélla, Romæ suprémum fídei óbtulit testimónium et títulum castitátis martyrio consecrávit; nam et ætátem vicit et tyránnum, amplíssimam apud gentes admiratiónem acquisívit, plus étiam maiórem apud Deum glóriam cumulávit. Hac die deposítio corporis celebrátur.
1. Mémoire de sainte Agnès, vierge et martyre. Au début du IVe siècle, encore jeune fille, elle offrit à Rome le témoignage suprême de la foi et consacra par le martyre la marque de sa chasteté ; car elle triompha tout ensemble et de son jeune âge et du tyran, elle acquit l’admiration générale des peuples et emporta une gloire encore plus grande auprès de Dieu. Elle fut mise au tombeau en ce jour sur la voie Nomentane.
2. Commemorátio sancti Públii, epíscopi Athenárum, qui Christo aterfam testimónium dedit
2. Commémoraison de saint Publius, évêque des Athéniens au IIe siècle, qui rendit au Christ le témoignage du martyre.
3. Tarracóne in Hispánia Citerióre, pássio sanctorum mártyrum Fructuósi, epíscopi, Augúrii et Eulógii, eius diaconórum, qui, sub Valeriáno et Galliéno imperatóribus, post fídei confessiónem coram Æmiliáno procuratóre in amphitheátrum addúcti sunt, ubi, prece ab epíscopo fidélibus adstántibus clara voce pro pace Ecclésiæ adhíbita, flammis iniécti et génibus nixi deprecántes martyrium complevérunt.
3. À Tarragone en Espagne, l’an 259, la passion des saints martyrs Fructueux, évêque, Augure et Euloge, diacres. Dans la persécution des empereurs Valérien et Gallien, après leur confession de foi devant le gouverneur, ils furent conduits à l’amphithéâtre, où l’évêque, en présence des fidèles, pria à haute voix pour l’Église catholique répandue dans la paix de l’Orient à l’Occident ; enfin précipités dans les flammes, et priants à genoux, ils achevèrent leur martyre.
4. Trecis in Gállia Lugdunénsi, sancti Pátrocli, mártyris.
4. À Troyes, au IIIe siècle, saint Patrocle ou Parre, martyr.
5. Pápiæ in Ligúria, sancti Epiphánii, epíscopi, qui, témpore incursiónum barbarórum, de populórum reconciliatióne, de captívis rediméndis necnon de civitáte ipsa evêrsa reficiénda summópere laborávit.
5. À Pavie en Ligurie, l’an 496, saint Épiphane, évêque. Au temps des invasions barbares, il se préoccupa avec le plus grand zèle de réconcilier les peuples, de racheter les captifs, de reconstruire la cité elle-même détruite.
6. In móntibus circa lacum Turicénsem apud Helvétios, sancti Meginrádi, presbyteri, qui, cœnobíticæ primum, dein eremíticæ vitæ inténtus, a latrónibus interféctus est.
6. Près du lac de Zurich en Suisse, vers 864, saint Meinrad, prêtre, qui mena d’abord la vie de cénobite, puis celle d’ermite, et fut massacré par des brigands à qui il avait donné l’hospitalité.
7*. In monte Mercúrio in Lucánia, sancti Zacharíæ, Angélici nuncupáti, magístri cœnobíticæ conversatiónis.
7*. Au mont Mercure en Lucanie, vers 950, saint Zacharie, ermite, qui fut le maître de vie monastique de saint Nil.
8*. Londínii in Anglia, beatórum Eduárdi Stransham et Nicolái Wheeler, presbyterórum et mártyrum, qui, sub Elísabeth regína Prima propter sacerdótium cápite damnáti, Tybúrni martyrium subiérunt.
8*. À Londres, en 1586, les bienheureux martyrs Édouard Stransham et Nicolas Wheeler, prêtres, condamnés à mort sous la reine Élisabeth Ière à cause de leur sacerdoce et conduits aux supplices du gibet à Tyburn.
11. Londínii in Anglia, sancti Albáni Roe, ex Ordine Sancti Benedícti, et beáti Thomæ Green, presbyterórum et mártyrum, qui, sub Cárolo rege Primo, alter post septem et decem annos in cárcere peráctos, alter post quattuórdecim, iam senectúte confécti simul pro Christo Tybúrni patíbulo suspénsi sunt.
8. À Londres également, en 1696, saint Alban Roe, bénédictin, et le bienheureux Thomas Green, prêtres et martyrs. Sous le roi Charles Ier, l’un après dix-sept ans, l’autre après quatorze ans passés en prison, et tous deux d’un âge déjà avancé, furent ensemble pendus pour le Christ au gibet de Tyburn.
10*. In monastério Beniganiménsi in pago Valentíno Hispániæ, beátæ Ioséphæ Maríæ a Sancta Agnéte, vírginis ex Ordine Discalceatárum Sancti Augustíni.
10*. Au monastère de Beniganim dans la région de Valence en Espagne, l’an 1696, la bienheureuse Iñès [Agnès] (Joseph-Marie de Saint-Agnès), vierge moniale de l’Ordre des Augustines déchaussées, qui cherchait toujours la dernière place.
11*. Valle Guidónis in Gállia, beatórum presbyterórum I oánnis Baptístæ Turpin du Cormier et trédecim sociórum, mártyrum, qui ob strénuam Ecclésiæ cathólicæ fidelitátem in gallica perturbatióne cápite truncáti sunt.
11*. À Laval, en 1794, les bienheureux Jean-Baptiste Curpin du Cormier et treize compagnons, prêtres et martyrs. Sous la Révolution française, sur leur refus de prêter serment à la Constitution civile du Clergé, ils furent guillotinés.
Quorum nomina: beati Ioannes Baptista Triquerie, ex Ordine Fratrum Minorum Conventualium; Ioannes Maria Gallot, losephus Pellé, Renatus Ludovicus Ambroise, lulianus Franciscus Morvin de la Gérardière, Franciscus Duchesne, lacobus André, Andreas Duliou, Ludovicus Gastineau, Franciscus Migoret Lambardière, lulianus Moulé, Augustinus Emmanuel Philippot, Petrus Thomas.
12. In pago Daegu in Coréa, sancti mártyris Ioánnis Yi Yun-il, qui, paterfamilias, agrícola et catechísta, superátis verbéribus membrorúmque luxatióne, constans in christiána fide permánsit et æquo ánimo cápitis abscissióne martyrium adéptus est, última magnæ persecutiónis in hac natióne patrátæ víctima.
11. À Taegu en Corée, l’an 1867, saint Jean Yi Yun-il, martyr. Père de famille, paysan et catéchiste, malgré les coups de verge et les membres déboités, il demeura ferme dans la foi chrétienne, et obtint le martyre en acceptant de grand cœur la décapitation. Il fut la dernière victime de la grande persécution dans ce pays.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (2 Thess 2, 15-17; 3,5)
Lecture brève (2 Thess 2, 15-17; 3,5)
Itaque, fratres, state et tenéte traditiónes, quas didicístis sive per sermónem sive per epístulam nostram. Ipse autem Dóminus noster Iesus Christus et Deus Pater noster, qui diléxit nos et dedit consolatiónem ætérnam et spem bonam in grátia, consolétur corda vestra et confírmet in omni ópere et sermóne bono.
Que Notre-Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné par sa grâce une consolation éternelle et une bonne espérance, consolent vos cœurs, et vous affermissent en toute bonne œuvre, et en toute bonne parole.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.