Feria II 29 Ianuarii 2024
Quarto Kalendas Februarii, luna decima nona.
Die 29 ianuarii
1. Edéssæ in Osrhoéne, sanctórum mártyrum Sarbélii, presbyteri, et Bebáiæ, soróris eius, qui a sancto Barsimæo epíscopo ad baptísmum ducti et pro Christo passi esse ferúntur.
1 À Édesse en Osrhoène, au IIIe siècle, les saints martyrs Sarbel, prêtre, et Bébaia, sa sœur. On rapporte d’eux qu’ils furent amenés au baptême par l’évêque saint Barsimée et qu’ils souffrirent pour le Christ.
2. Romæ via Nomentána in cœmetério Maióre, sanctórum mártyrum Pápiæ et Mauri, mílitum.
2. À Rome au cimetière majeur sur la voie Nomentane, les saints martyrs Papias et Maur, soldats.
3. Perúsiæ in Umbria, sancti Constántii, epíscopi.
3. À Pérouse en Ombrie, au IIIe siècle, saint Constance, évêque.
4. Antiochíæ in Syria, sanctórum luventíni et Maximíni, mártyrum, qui sub luliáno imperatóre Apóstata martyrio coronáti sunt.
4. À Antioche de Syrie, les saints Juventin et Maximin qui reçurent la couronne du martyr en 303, sous Julien l’Apostat, et dont saint Jean Chrysostome prononça le panégyrique au jour de leur fête.
5. Tréviris in Gállia Bélgica, sancti Valérii, epíscopi, qui secúndus hanc sedem ténuit.
5. À Trèves en Gaule Belgique, à la fin du IIIe siècle, saint Valère, évêque, qui fut le second à tenir ce siège.
6. Prope Antiochíam in Syria, sancti Aphraátis, anachorétæ, qui, apud Persas natus atque institútus, magórum vestígia pérsequens in Béthlehem ad Dóminum se convértit et Edéssam petens in domúnculam extra mœnia se recépit, Antiochíæ demum cathólicam fidem advérsus ariános prædicatióne et scriptis deféndit.
6. Près d’Antioche en Syrie, vers 378, saint Aphraate, anachorète. Persan de naissance et d’éducation, et suivant les traces des mages à Bethléem, il se convertit au Seigneur. Puis, gagnant Éphèse, il se retira dans une petite maison en dehors de la ville ; enfin à Antioche, par sa prédication et ses écrits, il défendit la foi catholique contre les ariens.
7*. In Británnia Minóre, sancti Gildæ, cognoménto Sapiéntis, abbátis, qui de excídio Británniæ scrips it, pópuli sui calamitátes plorans ac príncipum cleríque pravitátem íncrepans, et Rhuvigiénse monastérium in prospéctu maris condidísse et in ínsula Horáta obiísse fertur.
7*. En Bretagne, l’an 570, saint Gildas, abbé, surnommé le Sage. Il écrivit sur la ruine de la Grande-Bretagne en déplorant les calamités de son peuple et en reprochant avec véhémence la dépravation des chefs et du clergé. La tradition lui attribue la fondation du monastère de Rhuys en face de l’Océan et le fait mourir à l’île d’Houat.
8. Apud Biturígas in Aquitánia, sancti Sulpícii Sevéri, epíscopi, e senatóribus Galliárum, cuius sapiéntiam, pastorálem curam et instaurándæ disciplínæ stúdium sanctus Gregórius Turonénsis laudávit.
8. À Bourges, en 594, saint Sulpice Sévère, évêque, de famille sénatoriale. Saint Grégoire de Tours loue sa sagesse, son souci pastoral et son zèle à restaurer la discipline.
9*. Floréntiæ in Etrúria, beátæ Villánæ de Bottis, matrisfamílias, quæ, a vita mundána descíscens, hábitum Sorórum de Pæniténtia Sancti Domínici impetrávit atque Christi crucifíxi meditatióne et austéra vivéndi ratióne enítuit, stipem pro paupéribus étiam in viis mendícans.
9*. À Florence en Toscane, l’an 1361, la bienheureuse Villane de Bottis, mère de famille. S’écartant de la vie mondaine, elle demanda l’habit des Sœurs de la Pénitence de saint Dominique et s’illustra par sa contemplation du Christ crucifié et par l’austérité de sa vie, allant jusqu’à mendier dans les rues pour les pauvres.
10*. In urbe Bialostocénsi in Polónia, beátæ Boleslávæ Maríæ Lament, vírginis, quæ inter rerum publicárum mutatiónes Congregatiónem Sorórum Missionariárum a Sacra Família cóndidit pro unitáte christianórum fovénda, derelíctis adiuvándis, necnon puéllis christiáne instituéndis.
10*. À Bialystok en Pologne, l’an 1946, la bienheureuse Boleslava-Marie Lament, vierge. Au milieu des changements d’ordre politique, elle fonda la Congrégation des Sœurs missionnaires de la Sainte Famille, pour favoriser l’unité des chrétiens, venir en aide aux abandonnés et donner une formation chrétienne aux jeunes filles.
** En Pologne, en 1912, le bienheureux Bronisław Markiewicz (1842-1912) prêtre, fondateur de la Congrégation de Saint Michel Archange. (béatifié le 19 juin 2005 par Benoît XVI)
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
v. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
v. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
r. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Rom 11, 16-18)
Lecture brève (Rom 11, 16-18)
Quod si primítiæ sanctæ sunt, et massa; et si radix sancta, et rami. Quod si áliqui ex ramis fracti sunt, tu autem, cum oleáster esses, insértus es in illis et consócius radícis pinguédinis olívæ factus es, noli gloriári advérsus ramos; quod si gloriáris, non tu radícem portas, sed radix te.
Si les prémices sont saintes, la masse l'est aussi ; et si la racine est sainte, les branches le sont aussi. Si quelques-uns des rameaux ont été brisés, et si toi, qui étais un olivier sauvage, tu as été enté parmi elles, et mis en participation avec la racine et la sève de l'olivier, ne te glorifie pas aux dépens des rameaux. Si tu te glorifies, sache que ce n'est pas toi qui portes la racine, mais que la racine te porte.
Verbum Dómini. r. Deo grátias.
Parole du Seigneur. r. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. r. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. r. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. r. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. r. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. r. Amen.
v. Ite in pace. r. Deo grátias.
v. Allez en paix. r. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.