Le 29 oct. 2024 ad Sextam - antiphonale monasticum

params

Vous allez télécharger le contenu de la page actuelle au format MS Word (docx). Cette fonctionnalité est présente sur Societas Laudis car il est utile de pouvoir disposer, lors des interventions d'un choeur dans la liturgie, d'un support papier pour permettre à tous les participants de suivre et de disposer des partitions et des traductions.

Le fichier généré est conçu pour être imprimé au format "livret", au format A5, recto-verso en pliant les feuilles en deux. La plupart des imprimantes proposent cette option.

Il comporte une numérotation des pages, et est ensuite modifiable pour permettre le cas échéant une personalisation. Les partitions sont présentées de façon à permettre une lecture facile, en favorisant une mise en page évitant que les notes soient coupées, et d'une largeur conforme à ce que l'on trouve dans le Graduale romanum. Les textes sont disposés en deux colonnes par page, les traductions étant positionnées à la même hauteur que le texte latin pour faciliter la compréhension de ceux qui ne maîtriseraient pas cette langue.

Feria IV 14 Februarii 2024
Sextodecimo Kalendas Martii, luna quinta.
Dies Cínerum et inítium sacratíssimæ Quadragésimæ: ecce advéniunt dies penitentiae ad rediménda peccáta, ad salvándas ánimas; ecce tempus acceptábile, quo ad montem sanctum Páschatis ascénditur.
Le Mercredi des Cendres et le début du très saint Carême : voici que viennent les jours de pénitence pour racheter les péchés, pour sauver les âmes ; voici le moment favorable où l'on monte vers la montagne sainte de Pâques.
Die 14 februarii
1. Memória sanctórum Cyrílli, mónachi, et Methódii, epíscopi. Hi fratres Thessalonicénses a Phótio epíscopo Constantinopolitáno missi in Moráviam, illic fidem christiáriam prædicavérunt et litterárum riotas finxérunt próprias, ut sacros libros e græco in slávicum vérterent sermónem. Cum Romam veníssent, Cyríllus, qui vocabátur ántea Constantínus, morbo affêctus, mónachus efféctus est et ibídem hac die obdormívit in Dómino. Methódius, vero, epíscopus Sirmiénsis ab Hadriáno papa Secúndo ordinátus, Pannóniam indefésse evangelizávit, multas lites eídem illátas perpéssus sed semper a Románis Pontifícibus adiútus; labórum suórum mercédem accépit Velerádii in Morávia, die sexta aprílis.
1. Mémoire (en Europe : fête) des saints Cyrille, moine, et Méthode, évêque. Ces deux frères de Thessalonique, envoyés par le patriarche de Constantinople, Photius, en Moravie, y prêchèrent la foi chrétienne et composèrent un alphabet propre pour transcrire du grec en slavon les livres saints. Quand ils vinrent à Rome, Cyrille, qui jusque là s’appelait Constantin, atteint par la maladie se fit moine et s’endormit dans le Seigneur en ce jour, l’an 869. Méthode, ordonné évêque de Sirmium par le pape Adrien II, évangélisa infatigablement la Pannonie, dut supporter bien des querelles qui lui furent infligées, mais soutenu toujours par les pontifes romains, il reçut la récompense de ses travaux à Valehred en Moravie, le 6 avril 885.
2. Romæ via Flamínia iuxta pontem Mílvium, sancti Valentíni, mártyris.
2. À Rome, sur la voie Flaminienne, près du pont Milvius, saint Valentin, martyr.
3. Apud Spolétum in Umbria, sancti Vitális, mártyris, quem serváta fides et imitátio Christi sacravérunt.
3. Près de Spolète en Ombrie, saint Vital, martyr, que la foi conservée et l’imitation du Christ ont immortalisé.
4. Romæ in cœmetério Prætextáti via Appia, sancti Zenónis, mártyris.
4. À Rome, au cimetière de Prétextat, sur la voie Appienne, saint Zénon, martyr.
5. Alexandríæ in Ægýpto, commemorátio sanctórum mártyrum Bassiáni, Tonióni, Proti, Lúcii, qui in mare missi sunt, Cyriónis presbyteri, Agathónis exorcístæ, Móysis, qui igne combústi sunt, Dionysii et Ammónii, qui gládio cæsi ad ætérnam adivérunt glóriam.
5. Commémoraison de plusieurs saints martyrs d’Alexandrie, Bassien, Tanion, Protus et Lucius qui furent jetés dans la mer ; Cyrion, prêtre, Agathon, exorciste, et Moïse, qui subirent le supplice du feu ; Denys et Ammonius, qui furent décapités.
6. Ravénnæ in Flamínia, sancti Eleuchádii, epíscopi.
6. À Ravenne en Flaminie, au IIIe siècle, saint Éleucade, évêque.
7. In monte Scopa in Bithynia, sancti Auxéntii, presbyteri et archimandrítæ, qui in prominénti loco tamquam supra cáthedram collocátus fidem chalcedonénsem voce virtútis propugnávit.
7. Au mont Skopa en Bithynie, au Ve siècle, saint Auxence, prêtre et archimandrite, qui, placé sur un lieu élevé, comme sur une chaire, défendit la foi orthodoxe d’une voix puissante et par des miracles.
8*. Commemorátio sancti Nostriáni, epíscopi Neapolitáni.
8. À Naples, commémoraison de saint Nostrien, évêque, qui protégea son peuple dans la foi catholique contre l’hérésie et accueillit de grand cœur les confesseurs de la foi chassés d’Afrique par les Vandales ariens. Il mourut vers 450.
9. Apud Surréntum in Campánia, sancti Antoníni, abbátis, qui, monastério a Langobárdis vastáto, in solitúdinem secéssit.
9. Près de Sarente, également en Campanie, vers 830, saint Antonin, abbé, qui se retira dans la solitude quand son monastère fut détruit par les Lombards.
10. Córdubæ in Hispánia, sancti Ioánnis Baptístæ a Conceptióne García, presbyteri ex Ordine Sanctíssimæ Trinitátis, qui Ordinis renovatiónem aggréssus est, quam summa cum navitáte inter graves labóres ac sævas ærúmnas sustínuit.
10. À Cordoue en Espagne, l’an 1613, saint Jean-Baptiste de la Conception (Jean Garcia), prêtre de l’Ordre de la Sainte Trinité, qui entreprit la restauration de l’Ordre et la soutint avec le plus grand empressement au milieu de graves difficultés et d’épreuves sévères causées par certains frères.
11*. Valéntiæ in Hispánia, beáti Vincéntii Vilar David, mártyris, qui in persecutióne religiósa sacerdótes ac religiósas domo sua recépit et mori máluit quam fidem negáre.
11*. À Valence, également en Espagne, l’an 1937, le bienheureux Vincent Vilar David, martyr, qui, durant la persécution religieuse au cours de la guerre civile, reçut chez lui des prêtres et des religieuses et préféra la mort à l’apostasie.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
v. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
v. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.) r. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Is 55, 6-7)
Lecture brève (Is 55, 6-7)
Quærite Dóminum, dum inveníri potest; invocáte eum, dum prope est. Derelínquat ímpius viam suam, et vir iníquus cogitatiónes suas; et revertátur ad Dóminum, et miserébitur eius, et ad Deum nostrum, quóniam multus est ad ignoscéndum.
Cherchez le Seigneur, pendant qu'on peut Le trouver ; Invoquez-Le, tandis qu'Il est près. Que le méchant abandonne sa voie, et le criminel ses pensées; qu'il revienne au Seigneur, et Il lui fera grâce ; à notre Dieu, car Il pardonne largement.
Verbum Dómini. r. Deo grátias.
Parole du Seigneur. r. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. r. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. r. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. r. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. r. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. r. Amen.
v. Ite in pace. r. Deo grátias.
v. Allez en paix. r. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
Retour en haut