Feria V 7 Martii 2024
Nonis Martii, luna vigesima setptima.
Die 7 martii
1. Memória sanctárum mártyrum Perpétuæ et Felicitátis, sub Septímio Sevéro imperatóre apud Cartháginem apprehensárum áliis cum adulescéntibus catechúmenis; quarum Perpétua, matróna círciter annórum vigíriti duórum, mater erat infántis ad úbera, Felícitas vero serva, quæ, cum prægnans esset, iuxta leges ut páreret serváta, etsi in dolóribus partus, obiécta feris gaudébat. De cárcere in amphitheátrum hílari vultu, quasi in cælum, processérunt.
1. Mémoire des saintes martyres Perpétue et Félicité. En 203, sous l’empereur Septime Sévère, elles furent arrêtées à Carthage avec de jeunes catéchumènes. Perpétue était l’une d’elles, matrone d’environ vingt-deux ans, mère d’un enfant à la mamelle ; Félicité était une esclave ; comme elle était enceinte, elle devait, d’après les lois, attendre d’avoir enfanté ; elle gémissait dans les douleurs à l’heure de l’enfantement, mais se réjouissait d’être exposée aux bêtes. Elles s’avancèrent de la prison à l’amphithéâtre, le visage radieux, comme pour le ciel.
2. Ibídem, pássio sanctórum Sátyri, Saturníni, Revocáti et Secundíni, quorum, eádem persecutióne furénte, últimus in cárcere óbiit, céteri vero, a váriis vexáti béstiis, omnes ínvicem osculántes ferro iuguláti occubuérunt.
2. Avec elles souffrirent les saints Saturus, Saturnin, Révocat et Secondin. Ce dernier mourut en prison ; les autres, tourmentés par diverses bêtes féroces, s’embrassèrent pour sceller leur martyre par le baiser de paix, et en silence reçurent le coup mortel.
3. Cæsaréæ in Palæstína, pássio sancti Eubúlii, qui, sócius sancti Hadriáni, bíduo post illum a leónibus laniátus est et gládio trucidátus.
3. À Césarée de Palestine, en 309, la passion de saint Eubule, déchiré par les lions deux jours après son compagnon saint Adrien, et achevé par l’épée ; il fut le dernier de cette ville à recevoir la couronne du martyre durant la persécution de Dioclétien.
4. Apud Chersonésum, sanctórum episcopórum Basilíi, Eugériii, Agathodóri, Elpídii, Æthérii, Capitónis et Ephræm, mártyrum.
4. En Chersonèse, au IVe siècle, les saints Basile, Eugène, Agathodore, Elpide, Éthère, Capiton et Éphrem, évêques et martyrs.
5. Apud Thebáidem in Ægýpto, sancti Pauli, cognoménto Símplicis, sancti Antónii discípuli.
5. En Thébaïde, au IVe siècle, saint Paul, surnommé le Simple, disciple de saint Antoine.
6. Bríxiæ in Venétia, sancti Gaudiósi, epíscopi.
6. À Brescia en Vénétie, au Ve siècle, saint Gaudiosus, évêque.
7*. In monastério Anianénsi in Septimánia, sancti Ardónis Smarágdi, presbyteri, qui sancto Benedícto Anianénsi sócius fuit in vita cœnobítica.
7*. Au monastère d’Aniane en Septimanie, l’an 843, saint Ardon (Smaragde), prêtre, qui fut le compagnon de saint Benoît d’Aniane dans la vie cénobitique.
8. Prusæ in Bithynia, sancti Pauli, epíscopi, qui ob cultum sacrárum Imáginum defénsum pátria pulsus exsul e vita decéssit.
8. À Pruse en Bithynie, l’an 850, saint Paul, évêque, qui, pour la défense des saintes images, fut envoyé en exil, où il mourut.
9. In monastério Fossænóvæ Ordinis Cisterciénsis in Látio, tránsitus sancti Thomæ de Aquíno, cuius memória die vigésima octáva ianuárii celebrátur.
9. Au monastère cistercien de Fossanova dans le Latium, en 1274, le trépas de saint Thomas d’Aquin, dont la mémoire est célébrée le 28 janvier.
10*. Londínii in Anglia, beatórum mártyrum Ioánnis Larke et Ioánnis Ireland, presbyterórum, atque Germáni Gardiner, qui ob fidelitátern Romário Pontífici servátam Tybúrni suspéndio occubuérunt, sub Henríco rege Octávo.
10*. À Londres, en 1544, les bienheureux martyrs Jean Larke et Jean Ireland, prêtres, et Germain Gardiner. Pour avoir refusé de reconnaître au roi Henri VIII le titre de chef suprême de l’Église d’Angleterre, ils furent convaincus de trahison et pendus au gibet de Tyburn.
11. Floréntiæ in Etrúria, sanctæ Terësiæ Margarítæ Redi, vírginis, quæ, Ordinem Carmelitárum Discalceatárum ingréssa, árduam perfectiónis viam calcávit, immatúra morte corrépta.
11. À Florence en Toscane, l’an 1770, sainte Thérèse-Marguerite Redi, vierge, qui entra dans l’Ordre des Carmélites déchaussées et marcha sur la voie ardue de la perfection, ravie par une mort prématurée.
12. Seuli in Coréa, sancti Ioánnis Baptístæ Nam Chong-sam, mártyris.
12. À Séoul en Corée, en 1866, saint Jean-Baptiste Nam Chong-sam, martyr. Père de famille et camérier du roi, il fut décapité pour la foi au Christ.
13. In loco Sai-Ham-Hte item in Coréa, sanctórum mártyrum Simeónis Berneux, epíscopi, lusti Ranfer de Bretenières, Ludovíci Beaulieu et Petri Henríci Dorie, presbyterórum e Societáte Parisiénsi Missiónum ad éxteras gentes, qui, cum persecutóribus fidénter respondíssent se in Coréam ad salvándas in Christi nómine ánimas venísse, cápite obtruncáti sunt.
13. À Sai-Nam-Hte en Corée, l’an 1866, les saints martyrs Siméon Berneux, évêque, Just Ranfer de Bretenières, Louis Beaulieu et Pierre-Henri Dorie, prêtres, de la Société des Missions étrangères de Paris. Soumis à des interrogatoires et à la torture, ils répondirent hardiment à leurs persécuteurs qu’ils étaient venus en Corée pour sauver les âmes au nom du Christ, et ils furent décapités.
14*. In urbe Kirov in Rússia, beáti Leónidæ Fëdorov, epíscopi et mártyris, qui, munus exércens exárchæ apostólici catholicórum Russicórum Ritus byzantíni, ante régimen religiósi infénsum Christi discípulus fidélis adúsque mortem méruit esse.
14*. Au camp de travaux forcés de Vladka (maintenant Kirov) en Sibérie, l’an 1935, le bienheureux Léonide Féodorov, prêtre et martyr. Né dans une famille orthodoxe, il fut reçu à Rome dans la pleine communion catholique et, devenu moine studite, puis exarque de la communauté catholique, il succomba après douze ans de détention pour sa fidélité au Christ et à l’unité de l’Église.
**. A Cuba, en 1889, le bienheureux José Olallo Valdés prêtre de l’ordre de St Jean de Dieu. (Béatifié par Benoit XVI le 29 novembre 2008).
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
v. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
v. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
r. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Is 55, 6-7)
Lecture brève (Is 55, 6-7)
Quærite Dóminum, dum inveníri potest; invocáte eum, dum prope est. Derelínquat ímpius viam suam, et vir iníquus cogitatiónes suas; et revertátur ad Dóminum, et miserébitur eius, et ad Deum nostrum, quóniam multus est ad ignoscéndum.
Cherchez le Seigneur, pendant qu'on peut Le trouver ; Invoquez-Le, tandis qu'Il est près. Que le méchant abandonne sa voie, et le criminel ses pensées; qu'il revienne au Seigneur, et Il lui fera grâce ; à notre Dieu, car Il pardonne largement.
Verbum Dómini. r. Deo grátias.
Parole du Seigneur. r. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. r. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. r. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. r. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. r. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. r. Amen.
v. Ite in pace. r. Deo grátias.
v. Allez en paix. r. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.