Feria II 18 Martii 2024
Quintodecimo Kalendas Aprilis, luna octava.
Die 18 martii
1. Sancti Cyrílli, epíscopi Hierosolymitáni et Ecclésiæ doctóris, qui, ab ariánis multas fídei causa perpéssus iniúrias et e sede sæpe pulsus, oratiónibus et catechési orthodóxam doctrínam, Scriptúras et sacra mystéria fidélibus mire expósuit.
1. Mémoire de saint Cyrille, évêque de Jérusalem et docteur de l’Église. Il dut souffrir de la part des ariens bien des injures et fut souvent chassé de son siège. Il sut néanmoins exposer admirablement aux fidèles, par ses discours et sa catéchèse, la doctrine orthodoxe, les saintes Écritures et les mystères sacrés. Il mourut en paix, l’an 386.
2. Commemorátio sancti Alexándri, epíscopi et mártyris, qui, de Cappadócia Hierosólymam véniens, Sanctæ Civitátis curam pastorálem suscépit, pretiósam fundávit bibliothécam et scholam apéruit; póstmodum, cum iam longævæ ætátis veneránda canítie præfulgéret, in persecutióne Décii imperatóris Cæsaréam ductus ob Christi confessiónem martyrium complévit.
2. Commémoraison de saint Alexandre, évêque de Jérusalem et martyr, vers 250. De Cappadoce où il était évêque, il vint à Jérusalem et reçut la charge pastorale de la Ville sainte. Il y fonda une riche bibliothèque et ouvrit une école de théologie. Enfin, à la suite des édits de persécution de Dèce, il fut jeté en prison à Césarée de Palestine. Couronné de cheveux blancs, dans une vénérable vieillesse, il rendit un glorieux témoignage et mourut dans les chaînes.
3. Lucæ in Etrúria, sancti Frigdiáni, epíscopi, qui, ex Hibérnia oriúndus, cléricos in monastérium collégit et pro bono pópuli Sérculum flumen ad álium cursum defléctit territórium fertile cómparans et Langobárdos, qui in suam diciónem irrupérunt ad fidem cathólicam convértit.
3. À Lucques en Toscane, vers 688, saint Frigdien, évêque. Originaire d’Irlande, il se fixa dans cette ville et fut choisi pour gouverner l’Église locale. Il réunit son clergé dans un monastère ; pour le bien du peuple, il détourna le cours de l’Arno, gagnant ainsi un territoire fertile, et il convertit à la foi catholique les Lombards qui s’étaient introduits dans le pays.
4. Turónis in Néustria, sancti Leobárdi, qui, in céllula Maióre reclúsus monastério propínqua, mira abstinéntia et humilitáte refúlsit.
4. À Tours, vers 693, saint Léobard, qui vécut en reclus dans une cellule proche de Marmoutier, avec l’éclat d’une abstinence et d’une humilité admirables.
5. Cæsaraugústæ in Hispánia Tarraconénsi, sancti Brauliónis, epíscopi, qui sancto Isidóro, cuius íntimus fuit, ad disciplínam ecclesiásticam in tota Hispánia instaurándam auxílium præbuit et eloquéntia scientiáque digne succéssit.
5. À Saragosse en Espagne, l’an 651, saint Braulion, évêque. Ami intime de saint Isidore, il lui apporta son concours pour établir dans toute l’Église d’Espagne une discipline uniforme, et joua un grand rôle dans les conciles tenus de son temps, par son éloquence et sa science.
6. Apud óppidum Wakeham in Anglia, sancti Eduárdi, qui, rex Anglórum, adhuc aduléscens per malum dolum a novércæ fámulis necátus est.
6. Près de Wareham en Angleterre, l’an 978, la passion de saint Édouard, roi d’Angleterre. Encore adolescent il fut poignardé par un domestique de sa belle-mère, qui l’avait attiré dans un guet-apens.
7. Mántuæ in Langobárdia, tránsitus sancti Ansélmi, epíscopi Lucénsis, qui, sedi Románæ fidelíssimus, in contentióne de investitúra ánulum et pastorálem báculum, quos ab Henríco imperatóre Quarto ægre accéperat, in manus sancti Gregórii papæ Séptimi repósuit et, a canónicis vitam commúnem renuéntibus sede expúlsus, in Langobárdiam legátus a papa missus est, cui strénuus fuit adiútor.
7. À Mantoue en Lombardie, l’an 1086, le trépas de saint Anselme, évêque de Lucques. D’une grande fidélité au siège de Rome dans la querelle des investitures, il remit entre les mains du pape Grégoire VII l’anneau et la crosse qu’il avait reçus à contrecœur de l’empereur Henri IV. Expulsé de son siège par ses chanoines, qui refusaient de vivre en communauté, il fut envoyé par le pape comme légat en Lombardie et lui apporta une aide vigoureuse.
8. Cálari in Sardínia, sancti Salvatóris de Horta Grionesos, religiósi ex Ordine Fratrum Minórum, qui ad córporum et animárum salútem húmile factus est Christi instruméntum.
8. À Cagliari en Sardaigne, l’an 1507, saint Salvator de Horta, religieux de l’Ordre des Mineurs, qui devint un humble instrument du Christ pour le salut des corps et des âmes.
9*. Lancástriæ in Anglia, beatórum Ioánnis Thules, presbyteri, et Rogérii Wrenno, mártyrum Christi sub lacóbo rege Primo, ex eódem comitátu oriundórum.
9*. À Lancastre en Angleterre, l’’an 1616, les bienheureux martyrs Jean Thules, prêtre, et Roger Wrenno, originaires du même comté, qui, sous le roi Jacques Ier, furent pendus pour leur fidélité à l’Église catholique.
10*. In cœnóbio Sancti Salvatóris Vicecómitis in Normánriia Gálliæ, beátæ Marthæ (Amátæ) Le Bouteiller, vírginis e Soróribus Scholárum Christianórum a Misericórdia, quæ, Deo summópere inníxa, humíllima offícia semper patiénter implévit.
10*. Au couvent de Saint-Sauveur-le-Vicomte en Normandie, l’an 1883, la bienheureuse Marthe (Aimée Le Bouteiller), vierge, des Sœurs des Écoles chrétiennes de la Miséricorde, qui, comptant entièrement sur Dieu, occupa pendant quarante ans humblement les tâches de cuisinière et de jardinière.
**. A Florence, en 1925, la bienheureuse Celestina della Madre di Dio (Maria Anna Donati), elle fonda la Congrégation des Filles pauvres de Saint Joseph de Calasanz. (béatifiée par Benoit XVI le 30 mars 2008)
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
v. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
v. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
r. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Is 50, 5-7)
Lecture brève (Is 50, 5-7)
Dóminus Deus apéruit mihi aurem; ego autem non rebellávi, retrórsum non ábii. Dorsum meum dedi percutiéntibus et genas meas velléntibus: fáciem meam non avérti ab increpatiónibus et sputis. Dóminus Deus auxiliátor meus; ídeo non sum confúsus, ídeo pósui fáciem meam ut petram duríssimam, et scio quóniam non confúndar.
Le Seigneur m'a ouvert l'oreille ; et moi, je n'ai pas résisté, je ne me suis pas retiré en arrière. J'ai livré mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m'arrachaient la barbe : je n'ai pas dérobé mon visage aux outrages et aux crachats. Le Seigneur m'est venu en aide ; c'est pourquoi l'outrage ne m'a point abattu, c'est pourquoi j'ai rendu ma face semblable à pierre très dure, et je savais que je ne serais pas confondu.
Verbum Dómini. r. Deo grátias.
Parole du Seigneur. r. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. r. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. r. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. r. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. r. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. r. Amen.
v. Ite in pace. r. Deo grátias.
v. Allez en paix. r. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.