Le 29 oct. 2024 ad Sextam - antiphonale monasticum

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Sabbato 23 Martii 2024
Decimo Kalendas Aprilis, luna tertiodecima.
Die 23 martii
1. Sancti Turíbii de Mogrovejo, epíscopi Limáni, qui, láicus iurisperítus ex Hispánis oriúndus, ad hanc sedem eléctus Américam pétiit et, apostólico zelo flagrans, amplam diœcésim plúries, pédibus sæpe, visitávit, gregi ipsi commísso assídue provídit, abúsus et scándala in clero synodis profligávit, Ecclésiam strénue deféndit, pópulos natívos catechizávit ac convértit, donec Sannæ in Perúvia tandem quiévit.
1. Mémoire de saint Turibio de Mogrovejo, évêque de Lima. Homme de loi, né en Espagne, il était encore laïc quand il fut nommé à ce siège au Pérou. Il gagna l’Amérique et, brûlant de zèle, il visita plusieurs fois son immense diocèse, souvent à pied, avec une vigilance assidue pour le troupeau qui lui était confié. Il extirpa dans des synodes les abus et les scandales dans le clergé, défendit fermement l’Église, convertit et catéchisa les peuples indigènes et mourut à Saña en 1606, au cours d’une visite pastorale.
2*. In Cornúbia, sancti Fingar seu Guignéri, mártyris.
2. Commémoraison de saint Fingar ou Guigner, vénéré comme martyr en Cornouailles et en Bretagne.
3. Commemorátio sanctórum mártyrum Victoriáni, procónsulis Cartháginis, et duórum fratrum germanórum Aquæregénsium; item Fruméntii et alteríus Fruméntii, mercatórum, qui omnes in persecutióne vandálica, sub Hunneríco rege ariáno, pro constántia christiánæ confessiónis immánibus supplíciis cruciáti egrégie coronáti sunt.
3. Commémoraison des saints martyrs Victorien, proconsul de Carthage, et deux frères de la ville d’Aquarège ; de plus, deux autres marchands nommés Frumence. Ces saints, à l’époque de la persécution des Vandales, sous le roi arien Hunnéric, en 434, souffrirent les plus cruelles tortures pour avoir confessé avec constance la foi catholique et reçurent la couronne de gloire.
4*. Pontísaræ apud Parísios in Gállia, sancti Gualtérii, primi abbátis monastérii loci, qui, solitúdinis amóre posthábito, disciplínam regulárem exémplo suo mónachos dócuit et in clero simoníacos mores profligávit.
4*. À Pontoise près de Paris, vers 1035, saint Gautier, premier abbé du monastère de ce lieu. Sacrifiant son amour de la solitude, il accepta cette charge, enseigna aux moines par son exemple la discipline régulière et chercha à détruire les mœurs simoniaques dans le clergé.
5*. Ariáni in Hirpínia, sancti Othónis, eremítæ.
5*. À Ariano, près de Bénévent en Campanie, vers 1120, saint Othon, ermite.
6*. Eugúbii in Umbria, beáti Petri, presbyteri ex Ordine Eremitárurri Sancti Augustíni.
6*. À Gubbio en Ombrie, vers 1306, le bienheureux Pierre, prêtre de l’Ordre des Ermites de Saint-Augustin.
7*. Eboráci in Anglia, beáti Edmúndi Sykes, presbyteri et mártyris, qui, sub Elísabeth regína Prima propter sacerdótium exsílio afféctus, cum Angliam íterum petivísset, extrémis patíbuli supplíciis tráditus est.
7*. À York en Angleterre, l’an 1587, le bienheureux Edmond Sykes, prêtre et martyr. Sous la reine Élisabeth Ière, à cause de son sacerdoce, il fut envoyé en exil et, étant revenu en Angleterre, il fut livré aux derniers supplices du gibet.
8*. In loco Haas prope Eblánarri in Hibérnia, beáti Petri Higgins, presbyteri ex Ordine Prædicatórurri et mártyris, qui ob fidelitátem Ecclésiæ Románæ servátam sub Cárolo rege Primo sine iudício láqueo suspénsus est.
8*. Au bourg de Naas près de Dublin, en 1642, le bienheureux Pierre Higgins, prêtre de l’Ordre des Prêcheurs et martyr. Sous le roi Charles Ier, à cause de sa fidélité à l’Église romaine, il fut pendu sans jugement.
9. Barcinóne in Hispánia, sancti Ioséphi Oriol, presbyteri, qui córporis afflictatióne, paupertátis cultu et contínua oratióne in Deum semper inténtus fuit et gáudio cælésti replétus.
9. À Barcelone en Catalogne, l’an 1702, saint Joseph Oriol, prêtre, qui demeura toujours tout entier à Dieu, par une rude discipline corporelle, son culte de la pauvreté et sa prière continuelle, avec le cœur rempli de joie céleste.
10*. In vico Cemmo in Langobárdia Itáliæ, beátæ Annuntiátæ Cocchetti, vírginis, quæ Institútum Sorórum a Sancta Dorothéa nuper fundátum sapiéntia, fortitúdine et humilitáte rexit.
10*. Au bourg de Cemmo en Lombardie, l’an 1882, la bienheureuse Annonciade Cocchetti, vierge, qui dirigea avec sagesse, force et humilité l’Institut, récemment fondé, des Sœurs de Sainte-Dorothée.
11. Apud ad-Dahr in Líbano, sanctæ Rebéccæ de Himláya arRayyãs, vírginis ex Ordine Libanénsi Sancti Antónii Maronitárum, quæ trigínta annos óculis capta, dein membris ómnibus infirmitáte quoque affécta, soli Deo confísa tota in oratióne permánsit.
11. Près de Ad-Dahr au Liban, en 1914, sainte Rébecca (Perrine ar-Rayyâs de Himlaya), vierge de l’Ordre libanais de Saint-Antoine des Maronites. Privée de la vue pendant trente ans, puis saisie d’une infirmité qui atteignit ses membres, elle demeura en prière, entièrement remise à Dieu seul.
12*. Leopoldópoli in Slováchia, beáti Methódii Domínici Trčka, presbyteri e Congregatióne Sanctíssimi Redemptóris et mártyris, cuius terréna peregrinátio, témpore persecutiónis fídei, glorióso martyrio in vitam ætérnam mutáta est.
12*. À Léopoldina en Slovaquie, l’an 1959, la passion du bienheureux Méthode-Dominique Trcka, prêtre rédemptoriste et martyr, dont le pèlerinage sur terre, au temps où le régime communiste persécutait l’Église, s’acheva par un glorieux martyre.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
v. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
v. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.) r. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Is 50, 5-7)
Lecture brève (Is 50, 5-7)
Dóminus Deus apéruit mihi aurem; ego autem non rebellávi, retrórsum non ábii. Dorsum meum dedi percutiéntibus et genas meas velléntibus: fáciem meam non avérti ab increpatiónibus et sputis. Dóminus Deus auxiliátor meus; ídeo non sum confúsus, ídeo pósui fáciem meam ut petram duríssimam, et scio quóniam non confúndar.
Le Seigneur m'a ouvert l'oreille ; et moi, je n'ai pas résisté, je ne me suis pas retiré en arrière. J'ai livré mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m'arrachaient la barbe : je n'ai pas dérobé mon visage aux outrages et aux crachats. Le Seigneur m'est venu en aide ; c'est pourquoi l'outrage ne m'a point abattu, c'est pourquoi j'ai rendu ma face semblable à pierre très dure, et je savais que je ne serais pas confondu.
Verbum Dómini. r. Deo grátias.
Parole du Seigneur. r. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. r. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. r. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. r. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. r. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. r. Amen.
v. Ite in pace. r. Deo grátias.
v. Allez en paix. r. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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