Feria II 25 Martii 2024
Octavo Kalendas Aprilis, luna quintodecima.
Die 25 martii
1. Sollémnitas Annuntiatiónis Dómini, cum in civitáte Názareth ángelus Dómini nuntiávit Maríæ: ‹ Ecce concípies et páries fílium, et Fílius Altíssimi vocábitur »; respóndens autem María, dixit: « Ecce ancílla Dómini; fiat mihi secúndum verbum tuum ›). Et sic compléta plenitúdine témporum, qui erat ante sæcula Unigénitus Dei Fílius propter nos hómines et propter nostrum salútem incarnátus est de Spíritu Sancto ex María Vírgine et homo factus est.
1. Solennité de l’Annonciation du Seigneur. Elle rappelle le jour où à Nazareth la Vierge Marie accueillit la parole qui lui fut dite par l’Ange de la part du Seigneur :”Tu concevras et tu enfanteras un fils qui sera appelé Fils du Très-Haut”. Ainsi quand fut venue la plénitude des temps, pour nous les hommes et pour notre salut, par l’Esprit Saint, le Fils unique de Dieu, qui était avant tous les siècles, a pris chair de la Vierge Marie et s’est fait homme.
2. Commemorátio sancti latrónis, qui, in cruce Christum conféssus, ab eo méruit audíre: « Hódie mecum eris in paradíso ».
2. Commémoraison du Bon Larron, qui confessa le Christ sur la croix et mérita d’entendre de lui ces paroles : “Aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le paradis.”
3. Nicomedíæ, sancti Dulæ, mártyris.
3. À Nicomédie, saint Dule, martyr.
4. Romæ in cœmetério Pontiáni via Portuénsi, sancti Quiríni, mártyris.
4. À Rome, au cimetière de Pontien sur la voie de Porto, saint Quirin, martyr.
5. Thessalonícæ in Macedónia, sanctæ Matrónæ, mártyris, quæ, cuiúsdam ludææ ancílla, cum occúlte Christum cóleret, a dómina sua deprehénsa et multiplíciter afflícta, novíssime fústibus usque ad mortem cæsa est et in confessióne Christi incorrúptum Deo spíritum réddidit.
5. À Thessalonique en Macédoine, peut-être au début du IVe siècle, sainte Matrone, martyre. Servante d’une femme juive, elle adorait le Christ en secret. Surprise par sa maîtresse, qui lui fit endurer de multiples tourments, elle reçut finalement de si rudes coups de bâton qu’elle rendit à Dieu son âme innocente, en confessant le Christ.
6. Medioláni in Transpadána, sancti Monæ, epíscopi.
6. À Milan, au début du IVe siècle, saint Monas, évêque.
7. In ínsula Antro prope Nannétes in Gállia, sancti Hermelándi, qui, ex aula régia mónachus Fontanellénsis, deínde primus abbas loci factus est.
7. Dans l’île d’Indre près de Nantes, vers 720, saint Hermeland (Herblain), qui quitta la cour du roi Clotaire III pour entrer à l’abbaye de Fontenelle, et de là fut envoyé comme premier abbé d’une fondation monastique voulue par l’évêque de Nantes saint Pasquier.
8*. Mámmulæ prope Hierácium in Calábria, sancti Nicodémi, eremítæ, qui, asperitáte vitæ virtutibúsque exímius, magíster fuit monásticæ conversatiónis.
8*. À Mammola en Calabre, l’an 990, saint Nicodème, ermite, qui fut un maître de vie monastique par l’austérité de sa vie et ses vertus.
9. Sázavæ in Bohémia, sancti Procópii, qui, uxóre et fílio posthábitis, ad eremíticam vitam se cóntulit, póstea monastério ibídem ab ipso fundáto præfuit et divínas laudes ritu græco ac slávico sermóne celebrávit.
9*. Au monastère de Sazava en Bohême, l’an 1053, saint Procope, abbé. Après avoir été chanoine de Prague et prêtre, il chercha à vivre en ermite, puis, devant l’affluence de disciples, il fonda en ce lieu un monastère qu’il dirigea, et célébra les louanges divines selon le rite grec et en langue slave.
10*. Probatópoli in Suévia, beáti Everárdi, qui, comes Nellenburgénsis, monásticam vitam in cœnóbio Omnium Sanctórum eius curis exstrúcto ampléxus est.
10*. À Schaffhouse en Suisse, l’an 1078, le bienheureux Évrard, comte de Nellenbourg, qui embrassa la vie monastique, ainsi que son épouse Itta, dans le monastère de Tous les Saints qu’il avait fait construire.
11. Apud Costacciárium in Umbria, beáti Thomæ, eremítæ, qui sexagínta et quinque annos anachoréticam vitam egit et álios ágere dócuit.
11*. Près de Costecciaro en Ombrie, l’an 1337, le bienheureux Thomas, ermite, qui pendant soixante-cinq ans mena une vie de solitaire et enseigna à d’autres à la mener.
12. Eboráci in Anglia, sanctæ Margarítæ Clitherow, mártyris, quæ, cóniuge annuénte, fídei cathólicæ, in qua líberos quoque educávit,
12. À York en Angleterre, l’an 1586, sainte Marguerite Clitherow, martyre. Avec l’accord de son mari, demeuré protestant, elle adhéra à la foi catholique, dans laquelle elle éleva aussi ses enfants, et veilla à cacher chez elle les prêtres recherchés. Emprisonnée plusieurs fois pour cela sous la reine Élisabeth Ière, elle refusa de plaider sa cause, pour éviter que ses amis, ses domestiques et ses propres enfants ne soient contraints à témoigner contre elle. Cela lui valut la peine forte et dure d’être écrasée par un poids lourd jusqu’à ce que mort s’en suive.
adhæsit atque, ut ipsa sacerdótes inquisítos domi ábderet, cavit; quam ob rem plúries vincta, sub Elísabeth regína Prima ante tribúnal cansam suam tractáre recúsans, ne ánimi consiliariórum iúdicis cápitis damnatióne gravaréntur, sub magno póndere ad mortem usque pro Christo oppréssa est.
13*. À Winchester, également en Angleterre, l’an 1592, le bienheureux Jacques Bird, martyr. Sous la même reine, jeune homme de dix-neuf ans récemment devenu catholique, il refusa de participer à la liturgie anglicane et fut condamné aux supplices du gibet.
13*. Vintóniæ item in Anglia, beáti lacóbi Bird, mártyris, qui, sub eádem regína, decem et novem annos natus et nuper cathólicus efféctus, aliénam litúrgiam participáre recúsans, ad cæléstis cultus celebratiónem méruit perveníre.
14. À Montefiascone en Toscane, l’an 1732, sainte Lucie Filippini, vierge, qui fonda l’Institut des Maîtresses religieuses pour faire progresser l’éducation chrétienne des jeunes filles et des femmes, surtout les pauvres.
14. Apud Montem Faliscórum in Túscia, sanctæ Lúciæ Filippini, fundatrícis Institúti Magistrárum Piárum ad puellárum et mulíerum, præsértim páuperum, christiánam eruditiónem promovéndam.
15*. À Rome, à Saint-Paul-hors-les-murs sur la voie d’Ostie, en 1915, le bienheureux Placide Riccardi, prêtre de l’Ordre de Saint-Benoît. Malgré les fièvres continues, les maladies, la paralysie dont il fut atteint, il s’attacha infatigablement à l’observance de la Règle et à la prière et il enseigna aux autres moines à faire de même.
15*. Romæ apud Sanctum Paulum via Ostiénsi, beáti Plácidi Riccardi, presbyteri ex Ordine Sancti Benedícti, qui, contínuis fébribus, morbis ac parálysi corréptus, regulárem observántiam et oratiónem indefésse compléxus est et álios dócuit complecténdas.
16*. À Krystinopil, près de Lvov en Ukraine, l’an 1919, la bienheureuse Josaphate (Micheline Hordashevska), vierge, qui fonda et dirigea la Congrégation des Sœurs Servantes de Marie Immaculée et s’employa partout où les besoins étaient les plus grands.
16*. In óppido Cherzonohrad prope Leópolim in Ucraína, beátæ Iosaphátæ (Michaelínæ) Hordáshevska, vírginis, quæ in Institúto Sorórum Ancillárum Maríæ Immaculátæ ab ipsa fundáto, ubíque maior esset necéssitas, inservívit.
17*. Au camp de concentration de Majdanek, près de Lublin en Pologne, l’an 1944, le bienheureux Émilien Kove, prêtre de Lvov en Ukraine et martyr, qui y fut déporté au cours de la Seconde Guerre mondiale et y perdit la vie pour avoir lutté pour la foi.
17*. In civitáte Majdanek prope Lublínum in Polónia, beáti Æmiliáni Kovč, presbyteri et mártyris, qui, belli témpore, in campum detentiónis deportátus, per certámen fídei vitam apprehéndit ætérnam.
18*. Au camp de concentration de Dachau en Bavière, l’an 1945, le bienheureux Hilaire Januszewski, prêtre de l’Ordre des Carmes déchaux et martyr. Atteint du typhus en déportation, en assistant d’autres déportés contaminés, il succomba, rempli de foi et de charité.
18*. Prope Monáchium Baváriæ in Germánia intra castra detentiónis Dacháni, beáti Hilárii Januszewski, presbyteri ex Ordine Fratrum Discalceatórum Beátæ Vírginis de Monte Carmélo et mártyris, qui, témpore belli e Polónia hunc in aliénum cárcerem propter Christum deportátus, typho corréptus in ægrótis assidéndo fide et caritáte clarus occúbuit.
**. En Allemagne, en 1906, la bienheureuse Margaret Flesch, religieuse, fondatrice des Franciscaines de Notre-Dame des anges (béatifiée par Benoit XVI le 4 mai 2008)
** En terre sainte, en 1927, la bienheureuse Marie-Alphonsine Danil Ghattas co-fondatrice de la Congrégation des Sœurs du Rosaire (béatifiée le 22 novembre 2009.par Benoît XVI)
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
v. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
v. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
r. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Is 50, 5-7)
Lecture brève (Is 50, 5-7)
Dóminus Deus apéruit mihi aurem; ego autem non rebellávi, retrórsum non ábii. Dorsum meum dedi percutiéntibus et genas meas velléntibus: fáciem meam non avérti ab increpatiónibus et sputis. Dóminus Deus auxiliátor meus; ídeo non sum confúsus, ídeo pósui fáciem meam ut petram duríssimam, et scio quóniam non confúndar.
Le Seigneur m'a ouvert l'oreille ; et moi, je n'ai pas résisté, je ne me suis pas retiré en arrière. J'ai livré mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m'arrachaient la barbe : je n'ai pas dérobé mon visage aux outrages et aux crachats. Le Seigneur m'est venu en aide ; c'est pourquoi l'outrage ne m'a point abattu, c'est pourquoi j'ai rendu ma face semblable à pierre très dure, et je savais que je ne serais pas confondu.
Verbum Dómini. r. Deo grátias.
Parole du Seigneur. r. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. r. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. r. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. r. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. r. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. r. Amen.
v. Ite in pace. r. Deo grátias.
v. Allez en paix. r. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.