Feria III 2 Aprilis 2024
Quarto Nonas Aprilis, luna vigesima tertia.
Die 2 aprilis
1. Sancti Francísci de Paula, eremítæ, qui, Ordinis Minimórum institútor in Calábria, discípulis suis præscr ípsit ut eleemósynis víverent, nec próprium habéntes nec pecúnias tangéntes, et semper solis quadragesimálibus cibis uteréntur. A Ludovíco rege Undécimo in Gálliam vocátus, ei moriénti ádfuit et Plexítii prope Turónos, austeritáte vitæ clarus, decéssit.
1. Mémoire de saint François de Paule, ermite. Fondateur de l’Ordre des Minimes en Calabre, il prescrivit à ses disciples de vivre d’aumônes, de n’avoir rien en propre, de ne pas toucher d’argent et de ne manger que des aliments permis pendant le carême. Appelé en France par le roi Louis XI, qu’il assista à ses derniers moments, il mourut en 1507, à Plessis-lès-Tours, illustre par l’austérité de sa vie.
2. Cæsaréæ in Palæstína, sancti Apphiáni, mártyris, qui, sub Maximíno imperatóre, cum íncolæ diis públice sacrificáre cogeréntur, ad Urbánum præsidem intrépidus accéssit et, déxtera arrépta, ritum su-
2. À Césarée de Palestine, en 306, saint Apphien, martyr. Sous l’empereur Maximin Daia, les habitants étaient contraints de sacrifier aux dieux. Intrépide, Apphien arriva jusqu’au préfet Urbain et lui saisit le bras droit, l’obligeant à interrompre le rite. Les soldats lui enveloppèrent les pieds dans un linge imbibé d’huile, auquel ils mirent le feu, puis le jetèrent, encore vivant, dans la mer.
spéndere eum coégit, quaprópter, pédibus lino in óleum intíncto atque incénso obvolútis, in mare adhuc spirans a milítibus præcipitátus est.
3. Dans la même ville, en 307, la passion de sainte Théodora, vierge de Tyr. Pendant la même persécution, elle salua publiquement les confesseurs de la foi debout devant le tribunal et les pria de se souvenir d’elle devant le Seigneur. Les soldats l’arrêtèrent et la menèrent devant le préfet Urbain. Sur son ordre, elle eut le corps déchiré, puis fut jetée à la mer.
3. Ibídem pássio sanctæ Theodóræ, vírginis Tyriæ, quæ in eádem persecutióne, cum sanctos fídei confessóres ante tribúnal stantes públice salutásset atque rogásset ut, cum ad Dóminum perveníssent, sui recordaréntur, a milítibus tenta et ad eúndem præsidem ducta, eius iussu acérbis torméntis excruciáta est ac tandem in mare proiécta.
4. À Côme en Ligurie, l’an 461, saint Abondius, évêque, qui fut envoyé en mission à Constantinople par le pape saint Léon le Grand et y défendit avec zèle la foi orthodoxe.
4. Comi in Ligúria, sancti Abúndii, epíscopi, qui, Constantinópolim a sancto Leóne papa Magno missus, ibídem fidem orthodóxam zelo propugnávit.
5. À Capoue en Campanie, l’an 554, saint Victor, évêque, remarquable par son savoir et sa sainteté.
5. Cápuæ in Campánia, sancti Victóris, epíscopi, eruditióne et sanctitáte conspícui.
6. À Lyon, en 573, saint Nizier, évêque. Bien disposé pour les pauvres, bienveillant pour les simples ; il donna à son Église une règle à observer pour le chant des psaumes.
6. Lugdúni in Gállia, sancti Nicétii, epíscopi, qui, in páuperes promptus atque in símplices benígnus, Ecclésiæ huic normam psalléndi tenére præcépit.
7. Au monastère de Luxeuil en Bourgogne, l’an 629, saint Eustase, abbé, disciple de saint Colomban et père de six cents moines.
7. In monastério Luxoviénsi in Burgúndia, sancti Eustásii, abbátis, qui, sancti Columbáni discípulus, pater fere sescentórum éxstitit monachórum.
8. À Chelmsford en Angleterre, l’an 1582, saint Jean Paine, prêtre et martyr. Passé de l’Église anglicane à la communion catholique et ordonné prêtre à Douai, il exerça son ministère dans l’Essex sous les apparences d’un domestique. Au temps de reine Élisabeth Ière, sous l’accusation fausse de trahison, en réalité à cause de son sacerdoce, il fut livré aux supplices du gibet.
8. Cæsaromági in Anglia, sancti Ioánnis Paine, presbyteri et mártyris, qui sub Elísabeth regína Prima propter falsum proditiónis crimen patíbuli supplícium passus est.
9*. À Tumhom, village de l’île de Guam en Océanie, l’an 1672, les bienheureux martyrs Didace-Louis de San Vitores, prêtre de la Compagnie de Jésus, et saint Pierre Calungsod, catéchiste, qui furent massacrés sauvagement en haine de la foi par quelques apostats et des indigènes païens, et précipités dans la mer. (canonisé le 21 octobre 2012 par Benoît XVI)
9*. In vico Tomhom ínsulæ Guam in Oceánia, beatórum mártyrum Dídaci Aloysii de San Vitores, presbyteri e Societáte Iesu, et Petri Calungsod, catechístæ, qui ab apóstatis et a natívis quibúsdam pagánæ superstitiónis sectatóribus in ódium fídei christiánæ dire interfécti sunt et in mare præcipitáti.
10*. À Monteluco en Ombrie, l’an 1815, le bienheureux Léopold de Gaiche, prêtre de l’Ordre des Mineurs, qui fonda à cet endroit des lieux de retraites sacrées.
10*. Spoléti in Umbria, beáti Leopóldi de Gaiche, presbyteri ex Ordine Fratrum Minórum, qui sacros recéssus in Monte Luco instítuit.
11. À Xuong Diên au Tonkin, en 1839, saint Dominique Tuoc, prêtre de l’Ordre des Prêcheurs et martyr, sous l’empereur Minh Mang.
11. In vico Xuong Dien in Tunquíno, sancti Domínici Tüóc, presbyteri ex Ordine Prædicatórum et mártyris sub Minh Mąng imperatóre.
12*. À Padoue en Vénétie, l’an 1860, la bienheureuse Élisabeth Vendramini, vierge, qui dépensa sa vie pour les pauvres et, après avoir surmonté de nombreuses adversités, fonda l’Institut des Sœurs Élisabéthines du Tiers-Ordre de Saint-François.
12*. Patávii in Venétia, beátæ Elísabeth Vendramini, vírginis, quæ vitam paupéribus impértiit et, multis rebus advérsis superátis, Institútum Sorórum Elisabethinárum e Tértio Ordine Sancti Francísci fundåVİt.
13*. À Vic en Catalogne, l’an 1875, saint François Coll, prêtre de l’Ordre des Prêcheurs, fondateur des Sœurs dominicaines de l’Annonciation. Chassé du couvent par une loi injuste, il poursuivit néanmoins sa vocation et annonça dans toute la région le nom de Jésus Christ. (canonisé le 11 octobre 2009 par Benoît XVI)
13*. Vici in Cataláunia Hispániæ, beáti Francísci Coll, presbyteri ex Ordine Prædicatórum, qui, iniúste claustro depúlsus, firmam nihilóminus suam vocatiónem persecútus est ac per totam regiónes nomen Dómini Iesu Christi nuntiávit.
14*. À Györ en Hongrie, l’an 1945, le bienheureux Guillaume Apor, évêque et martyr. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il ouvrit sa maison à environ trois cents réfugiés, et le soir du vendredi de la Passion du Seigneur, en prenant la défense de quelques jeunes filles contre les menées des soldats, il fut frappé de coups de fusil, et rendit l’âme trois jours après.
14*. Iauríni in Hungária, beáti Guliélmi Apor, epíscopi et mártyris, qui, bello furénte, domum suam trecéntis círciter pérfugis apéruit et, cum íctibus percússus esset véspere fériæ sextæ in Passióne Dómini ob puéllas quasdam a mílitum minibus defénsam, tribus post diébus ánimam exhalávit.
15*. À Kiev en Ukraine, l’an 1959, le bienheureux Nicolas Carneckyj, évêque, de la Congrégation du Très Saint Rédempteur, et martyr. Il exerçait sa mission d’exarque apostolique de Volyn et Pidljashja, lors de la persécution du régime communiste contre la foi. En pasteur fidèle à suivre les traces du Christ, il fut arrêté et incarcéré et, à peine sorti de prison, il quitta ce monde.
15*. Leópoli in Ucraína, beáti Nicolái Čarneckyj, epíscopi, qui, témpore persecutiónis erga fidem munus exércens exárchæ apostólici de Volyn’ et Pidljashja, Christi vestígiis ut pastor fidélis adhærens, per eius grátiam ad regna pervénit cæléstia.
16*. À Maracay au Vénézuéla, en 1967, la bienheureuse Marie de Saint-Joseph (Laure Alvarado), vierge, qui fonda les Augustines Récollettes du Sacré-Cœur, et montra un souci continuel et une extrême charité pour les jeunes filles orphelines, les vieillards et les pauvres abandonnés.
16*. Maracáii in Venetíola, beátæ Maríæ a Sancto loseph (Lauræ) Alvarado, vírginis, quæ Augustiniánas Recolléctas a Sacro Corde fundávit, pro puéllis paréntibus orbátis, sénibus pauperibúsque derelíctis summa caritáte iúgiter sollícita.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Col 3,1-4)
Lectio brevis (Col 3,1-4)
Si conresurrexístis Christo, quæ sursum sunt quǽrite, ubi Christus est in déxtera Dei sedens; quæ sursum sunt sápite, non quæ supra terram. Mórtui enim estis, et vita vestra abscóndita est cum Christo in Deo! Cum Christus apparúerit, vita vestra, tunc et vos apparébitis cum ipso in glória.
Si vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les choses qui sont en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu ; ayez du goût pour les choses d'en haut, non pour celles qui sont sur la terre. Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu. Lorsque le Christ, votre vie, apparaîtra, alors vous apparaîtrez vous aussi avec Lui dans la gloire.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.