Feria IV 1 Maii 2024
Kalendis Maii, luna vigesima secunda.
Die 1 maii
1. Sancti loseph opíficis, qui, faber Nazarénus, labóre suo Maríæ et Iesu necessitátibus subvénit et Fílium Dei ad hóminum labóres initiávit. Proptérea, quo die labor multis in oris terrárum commemorátur, christiáni operárii eum exémplar et protectórem venerántur.
1. Mémoire de saint Joseph, travailleur. Le charpentier de Nazareth travailla pour subvenir aux besoins de Marie et de Jésus et initia le Fils de Dieu aux travaux des hommes. C’est pour cela qu’il est le modèle et le protecteur des travailleurs chrétiens qui le vénèrent en ce jour où, dans de nombreux pays du monde, on célèbre la fête du travail.
2. Comrriemorátio sancti Ieremíæ, prophétæ, qui, témpore Ióachim et Sedecíæ, regum ludæ, Civitátis Sanctæ eversiónem populíque deportatiónem monens, multas persecutiónes passus est, quam ob rem Ecclésia eum hábuit ut Christi patiéntis figúram. Novum æternúmque ínsuper Testaméntum in ipso Christo Iesu consummándum prænuntiávit, quo Pater omnípotens legem suam in imo filiórum Israel corde scríberet, ut esset ipse iis in Deum et essent illi ei in pópulum.
2. Commémoraison de saint Jérémie, prophète, qui, au VIe siècle avant le Christ, au temps de Joakim et de Sédécias, rois de Juda, subit beaucoup de persécutions pour avoir annoncé la destruction de la Ville sainte et la déportation du peuple. C’est pourquoi l’Église a vu en lui une figure du Christ souffrant. Il annonça en outre l’alliance nouvelle et éternelle, qui trouvera sa perfection dans le Christ Jésus, alliance par laquelle le Père tout-puissant écrira sa loi dans le cœur des enfants d’Israël, pour qu’il soit leur Dieu et qu’eux soient son peuple.
3. In pago Gálliæ Vivariénsi, sancti Andéoli, mártyris.
3. Dans le Vivarais, peut-être au IIIe siècle, saint Andéol, martyr.
4. In Hispánia meridionáli, commemorátio sanctórum Torquáti, epíscopi Accitáni, et aliórum sex episcopórum, qui in divérsis civitátibus sedérunt, scílicet Ctésiphon Vérgii, Secúndus Abulæ, Indalétius Urci, Cæcílius Illíberi, Hesychius Cartéiæ et Euphrásius Illitúrgi.
4. Commémoraison de sept saints évêques qui sont considérés comme les premiers pasteurs du sud de l’Espagne : Torquat à Acci, Ctésiphon à Vergi, Second à Avila, Indalèce à Urci, Cécilius à Elvire, Hésychius à Calpé et Euphrase à Andujar.
5. Autissiodóri in Gállia, sancti Amatóris, epíscopi, qui in civitáte sua paganórum superstitiónes exstirpáre stúduit et sanctórum mártyrum cultum instítuit.
5. À Auxerre, en 418, saint Amatre, évêque, qui s’appliqua à extirper dans sa cité les restes du paganisme et y établit le culte des saints martyrs.
6. Augústæ Auscórum in Aquitánia, sancti Oriéntii, epíscopi, qui paganórum mores in civitáte sua eradicáre conátus est pacémque inter Romános et Visigothórum Tolosánum regem compónere.
6. À Auch, vers 440, saint Orens, évêque, qui s’efforça d’arracher dans sa cité les coutumes païennes et d’établir la paix entre les Romains et le roi des Wisigoths de Toulouse.
7*. In Británnia Minóre, sancti Brióci, epíscopi et abbátis, qui e Cámbria ortus in lítore armórico monastérium cóndidit, cui póstea locus sedis episcopális tribútus est.
7*. En Bretagne, au VIe siècle, saint Brieuc, évêque et abbé, qui vint du pays de Galles sur la côte d’Armorique et y établit un monastère, qui devint par la suite un siège épiscopal.
8. Agáuni in Rætia, deposítio sancti Sigismúndi, qui, rex Burgundiórum, ex ariána hæresi ad cathólicam fidem convérsus, ibídem coram mártyrum sepúlcris assíduum psalléntium chorum instítuit, pæniténtia, lácrimis ac ieiúniis scelus patrátum luit et in Aurelianénsi pago ab adversáriis in púteum demérsus mortem occúbuit.
8. À Agaune en Suisse, la mise au tombeau de saint Sigismond, roi de Bourgogne, qui se convertit de l’hérésie arienne à la foi catholique, établit en ce lieu devant les tombes des martyrs un chœur de religieux tenus de chanter l’office sans interruption, lava un crime abominable dans la pénitence, les larmes et les jeûnes, et trouva la mort à Coulmiers dans l’Orléanais, jeté dans un puits par ses ennemis
9*. In ínsula Británniæ Minóris, sancti Marcúlphi, eremítæ, dein mónachi et abbátis monastérii Nantólii.
9*. Au pays de Coutances, vers 558, saint Marcoul, ermite, puis moine et abbé de Nanteuil, célèbre par son zèle missionnaire, l’austérité de sa vie et ses miracles.
10. Elvæ in Cámbria, sancti Asáphi, abbátis et epíscopi sedis póstea ipsíus nómine insignítæ.
10. À Llanelwy, au pays de Galles, au VIe siècle, saint Asaph, qui fut disciple de saint Kentigern, puis abbé et évêque du lieu qui prit ensuite son nom.
11*. Vapínci in Província Gálliæ, sancti Arígii, epíscopi, patiéntia in advérsis, zelo contra simoníacos et caritáte erga mónachos romános in Anglias missos célebris.
11*. À Gap, en 604, saint Arey ou Arige, évêque, célèbre par sa patience dans l’adversité, son zèle contre les simoniaques et sa charité envers les moines romains envoyés en Angleterre.
12*. In pago Montis Albáni in Gállia Narbonénsi, tránsitus sancti Theodárdi, epíscopi Narbonénsis, qui ecclésiam suam cathedrálem restaurávit et disciplínæ zelo flóruit. Morbo afféctus, in monastérium secéssit, ubi ánimam Deo réddidit.
12*. Au monastère de Montauriol au pays de Montauban, en 893, le trépas de saint Théodard, évêque de Narbonne, qui restaura sa cathédrale et se fit remarquer par son zèle pour la discipline. Atteint de fièvre, il se retira chez les moines de sa ville natale, où il mourut.
13*. Fori Semprónii in Picéno Itáliæ, beáti Aldebrándi, epíscopi, vitæ austeritáte et apostólico spíritu præclári.
13*. À Fossombrone dans les Marches, en 1170, bienheureux Aldebrand, évêque, qui se distingua par l’austérité de sa vie et son esprit apostolique.
14*. Aroúquæ in Lusitánia, beátæ Mapháldæ, vírginis, fíliæ Sáncii regis Primi, quæ, írrito matrimónio reiécto, moniális facta est et reformatiónem Cisterciénsem in monastérium suum introdúxit.
14*. À Arouca au Portugal, en 1257, la bienheureuse Maphalda, vierge. Fille du roi Sanche Ier, après que son mariage eut été rejeté comme nul, elle se fit moniale et introduisit dans son monastère la réforme cistercienne.
15*. Apud Montaiónam in Etrúria, beáti Viváldi de Sancto Geminiáno, eremítæ e Tértio Ordine Sancti Francísci, vitæ austeritáte, patiéntia et caritáte in infirmórum cura exímii.
15*. À Montaione en Toscane, vers 1320, le bienheureux Vivald de San Geminiano, qui vécut en ermite dans le creux d’un vieux châtaignier.
16. Apud Castrum Vallis in Hístria, beáti luliáni Cesarello, presbyteri ex Ordine Minórum, qui per vicos et platéas vagabátur, verbum Dei séminans et factiónes cívium sedáre sátagens.
16*. À Castello di Valle en Istrie, vers 1349, le bienheureux Julien Cesarello, prêtre de l’Ordre des Mineurs, qui allait à l’aventure par les villages et les places, semant la parole de Dieu et s’évertuant à calmer les factions dans les cités.
17. Fori Lívii in Æmília, sancti Peregríni Laziosi, religiósi ex Ordine Servórum Maríæ, qui ex ipsíus Deíparæ famulátu pietáte in Iesum Fílium et sollicitúdine páuperum præstitit.
17*. À Forli en Émilie, l’an 1402, saint Pérégrin Lazioni, religieux de l’Ordre des Servites de Marie, qui tira de sa dévotion à la Mère de Dieu sa piété envers son Fils, sa sollicitude pour les pauvres, sa patience dans la maladie.
18*. Monte Cælo in pago Gálliæ Bellovacénsi, beátæ Petroníllæ, vírginis, primæ abbatíssæ monastérii Clarissárum huius loci.
18*. À Monteil dans le Beauvaisis, en 1365, la bienheureuse Pétronille, vierge, première abbesse des Clarisses de ce lieu.
19. Romæ, natális sancti Pii papæ Quinti, cuius memória prídie huius diéi recólitur.
19. À Rome, en 1572, la naissance au ciel du pape saint Pie V, dont la mémoire a été rappelée la veille.
20. Apud arcem Son-Tây in Tunquíno, sancti Augustíni Schoeffler, presbyteri e Societáte Parisiénsi Missiónum ad éxteras gentes et mártyris, qui, post tres annos in ministérii ópere peráctos in cárcerem coniéctus, in campo Quinque Iúgerum nuncupáto imperatóris Th Dúc iussu cápitis decollatióne martyrii grátiam, quam cotídie a Deo petíerat, accépit.
20. À Son-Tay au Tonkin, en 1851, saint Augustin Schoeffler, prêtre de la Société des Missions étrangères de Paris et martyr. Né à Mittelbronn en Lorraine, il fut envoyé dans la mission du Tonkin occidental, et, après trois ans de ministère, il fut fait prisonnier, puis, sur l’ordre de l’empereur Tu Duc, il fut décapité au champ dit des Cinq arpents, recevant ainsi la grâce du martyre qu’il avait demandé à Dieu.
21. Prope urbem Ham-Dinh item in Tunquíno, sancti Ioánnis Ludovíci Bonnard, presbyteri ex eádem Societáte et mártyris, qui cápitis damnátus, quod vigínti et quinque infántes baptizavísset, abscísso cápite corónam martyrii consecútus est.
21. Près de la ville de Nam-Dinh, également au Tonkin, en 1852, saint Jean-Louis Bonnard, prêtre de la même société et martyr. Né à Saint-Christophe-en-Jarez, alors du diocèse de Lyon, envoyé lui aussi dans la même mission, il fut condamné à mort pour avoir baptisé vingt-cinq enfants, et décapité, obtenant ainsi la couronne du martyre.
22. Medioláni in Itália, sancti Richárdi (Hermínii Philíppi) Pampuri, qui primum medicínam artem in sæculo liberáliter exércuit, deínde Ordinem Sancti Ioánnis a Deo ingréssus, fere biénnio post pie in Dómino quiévit.
22. À Milan, en 1928, saint Richard Pampuri (Herminius Philippe), qui exerça d’abord généreusement la médecine dans le monde, puis entra dans l’Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Dieu et, à peine deux ans plus tard, atteint de tuberculose, acheva une vie brève, consacrée au soulagement des malades et des pauvres.
23*. In civitáte Vladimir in Rússia, beáti Cleméntis Šeptyckyj, presbyteri et mártyris, qui, prior monásterii Studitárum óppidi Unix, témpore regíminis in Deum hostílis, in fide persevérans átria cæléstia dignátus est habitáre.
23*. Dans la ville de Vladimir en Russie, l’an 1951, le bienheureux Clément Septyckyij, prêtre et martyr. Prieur du monastère des Studites d’Univ, il fut interné sous le régime soviétique et mourut en prison.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
v. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
v. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
r. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (1Cor15,13-14.16-17.20)
Lecture brève (1Cor15,13-14.16-17.20)
Si resurréctio mortuórum non est, neque Christus suscitátus est! Si autem Christus non suscitátus est, inánis est ergo prædicátio nostra, inánis est et fides vestra. Nam si mórtui non resúrgunt, neque Christus resurréxit; quod si Christus non resurréxit, stulta est fides vestra; adhuc estis in peccátis vestris. Nunc autem Christus resurréxit a mórtuis, primítiæ dormiéntium.
S'il n'y a pas de résurrection des morts, le Christ non plus n'est point ressuscité. Et si le Christ n'est point ressuscité, notre prédication est donc vaine, et vaine aussi est votre foi. Car si les morts ne ressuscitent point, le Christ non plus n'est pas ressuscité. Si le Christ n'est pas ressuscité, votre foi est vaine. Mais maintenant le Christ est ressuscité d'entre les morts, comme prémices de ceux qui se sont endormis.
Verbum Dómini. r. Deo grátias.
Parole du Seigneur. r. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. r. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. r. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. r. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. r. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. r. Amen.
v. Ite in pace. r. Deo grátias.
v. Allez en paix. r. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.