Feria V 16 Maii 2024
Decimo septimo Kalendas Iunii, luna octava.
Die 16 maii
1. Uzáli in Africa, commemorátio sanctórum Felícis et Gennádii, mártyrum.
1. À Uzale en Afrique proconsulaire, commémoraison des saints martyrs Félix et Gennade.
2. Auximi in Picéno Itáliæ, sanctórum Floréntii et Diocletiáni, mártyrum.
2. À Osime dans le Picenum, les saints martyrs Florent et Dioclétien.
3. In Pérside, sanctórum mártyrum Abdæ et Ebediésus, episcopórum, qui cum trigínta et octo sóciis sub Sápore rege Secúndo cæsi sunt.
3. En Perse, l’an 375 ou 376, les saints martyrs Abdas et Ébed-Jésus, évêques, mis à mort sous le roi Sapor II avec trente-huit compagnons.
4. In vico Baiáco in território Gálliæ Autissiodorénsi, sancti Peregríni, mártyris, qui primus huius civitátis epíscopus cólitur.
4. À Bouhy sur le territoire d’Auxerre, peut-être au IIIe siècle, la passion de saint Pèlerin, martyr, vénéré comme le premier évangélisateur et évêque de la cité.
5. Commemorátio sancti Possídii, epíscopi Calaménsis in Numídia, qui, sancti Augustíni discípulus et amícus fidélis, ei moriénti ádfuit eiúsque præcláram vitam scripsit.
5. Commémoraison de saint Possidius, évêque de Calamo en Numidie, qui fut le disciple et l’ami fidèle de saint Augustin qu’il assista à sa mort et dont il écrivit la vie remarquable. Chassé de sa cité par le roi arien Genséric, il mourut à une date incertaine, après 437.
6. Trecis in Gállia Lugdunénsi, sancti Fídoli, presbyteri, qui a Theodoríco rege Arvérnos vastánte captus esse, sed, a sancto Aventíno abbáte redémptus et in Dei servítio instrúctus, eídem successísse tráditur.
6. À Troyes, vers 540, saint Fale, ou Fidole, prêtre. Fait prisonnier de guerre en Auvergne, par le roi d’Austrasie, Thierry, et emmené en Champagne, il fut racheté par l’abbé saint Aventin, qui le forma au service de Dieu et l’établit abbé à sa place.
7. In Hibérnia, sancti Brendáni, abbátis Clonfértiæ, séduli vitæ monásticæ propagatóris, de quo célebris narrátur fabulósa navigátio.
7. En Irlande, vers 577, saint Brendan, abbé de Clonfert et propagateur valeureux de la vie monastique, devenu le héros d’exploits fabuleux racontés dans la célèbre Navigation de saint Brendan.
8. Ambiáni in Néustria, sancti Honoráti, epíscopi.
8. À Amiens, vers 600, saint Honoré, évêque.
9*. In Británnia, sancti Carantóci, epíscopi et abbátis Cardiganénsis.
9*. Au pays de Galles, vers le VIe siècle, saint Carantec, abbé de Cardigan, célébré aussi en Irlande, en Cornouailles et en Bretagne.
10. In Palæstína, pássio sanctórum quadragínta quáttuor monachórum, qui ab irrumpéntibus Saracénis in laura Sancti Sabæ membrátim occísi sunt, regnánte Heraclío imperatóre.
10. En Palestine, l’an 616, la passion de quarante-quatre saints moines qui furent massacrés et mis en pièces, sous le règne de l’empereur Héraclius, par des Sarrasins qui firent irruption dans la laure de Saint-Sabas.
11*. Tolósæ in Aquitánia, sancti Germérii, epíscopi, qui cultum sancti Saturníni ampliáre et plebem ipsi commíssam visitáre stúduit.
11. Saint Germain à Toulouse, évêque
12. Eugúbii in Umbria, sancti Ubáldi, epíscopi, qui vitæ commúni clericórum instaurándæ óperam dedit.
12. À Gubbio en Ombrie, l’an 1160, saint Ubald, évêque, qui travailla à restaurer la vie commune de ses clercs.
13*. Firmi in Picéno Itáliæ, sancti Adámi, abbátis monastérii Sancti Sabíni.
13*. À Fermo dans les Marches, vers 1215, saint Adam, abbé du monastère de Saint-Sabin.
14*. Burdígalæ in Vascónia, beáti Simónis Stock, presbyteri, qui, primum eremíta in Anglia, dein Ordinem Carmelitárum ingréssus est, quem ipse, singulári erga Vírginem Maríam devotióne céleber, mire rexit.
14. À Bordeaux, en 1215, le trépas du bienheureux Simon Stock, prêtre. D’abord ermite en Angleterre, il entra dans l’ordre des Carmes, qu’il dirigea admirablement. Célèbre par sa dévotion singulière envers la Vierge Marie, il mourut en visitant les couvents de son Ordre en France.
15. Ianóviæ apud Pinsb ad Pripétium flumen in fínibus Polóniæ, sancti Andréæ Bobola, presbyteri e Societáte Iesu et mártyris, qui ad christianórum uniónem strénue nisus est, donec, a milítibus raptus, sánguine suo summum fídei testimónium libénter dedit.
15. À Janov, près de Pinsk sur le Pripet, aux confins de la Pologne, en 1657, saint André Bobola, prêtre de la Compagnie de Jésus et martyr. Il travailla avec énergie à l’union des chrétiens, mais il dut subir toutes sortes d’injures et de coups et finalement, enlevé par des soldats et horriblement mutilé, il donna volontiers, avec son sang, le témoignage suprême de la foi.
16*. Prope Monáchium Baváriæ in Germánia, beáti Michǽlis Woźniak, presbyteri et mártyris, qui, e Polónia sub regímine humánæ dignitáti ac religióni infénso redácta in castra detentiónis Dacháni allátus, per cruciátus ad glóriam cæléstem migrávit.
16*. Au camp de concentration de Dachau en Bavière, l’an 1942, le bienheureux Michel Wozniak, prêtre de Varsovie et martyr. Sous le régime nazi que subit la Pologne pendant la Seconde guerre mondiale, il fut déporté et mourut épuisé par les sévices qui lui furent infligés.
17*. In civitáte Drohobych in Ucraína, beáti Vitális Vladimíri Bajrak, presbyteri ex Ordine Sancti Iósaphat et mártyris, qui ante persecutóres religiónis per certámen fídei fructum áttulit ætérnum.
17*. À Drohobych en Ukraine, l’an 1946, le bienheureux Vital-Vladimir Bajrak, prêtre de l’Ordre de Saint-Josaphat et martyr, qui fut détenu dans la prison de cette ville à cause de sa foi et y mourut.
** En Roumanie, en 1954 , le bienheureux Vladimir Ghika, martyr, prince roumain d'origine orthodoxe qui se convertit au catholicisme romain et fut ordonné prêtre. Diplomate du Saint-Siège, fondateur d'hospices, adversaire du nazisme comme du communisme, il fut arrêté à près de 80 ans et mourut en prison. (béatifié le31 aout 2013 par le pape François)
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Act 1,9-11)
Lecture brève (Act 1,9-11)
Vidéntibus illis, elevátus est, et nubes suscépit eum ab óculis eórum. Cumque intueréntur in cælum, eúnte illo, ecce duo viri astitérunt iuxta illos in véstibus albis, qui et dixérunt: “ Viri Galilǽi, quid statis aspiciéntes in cælum? Hic Iesus, qui assúmptus est a vobis in cælum, sic véniet quemádmodum vidístis eum eúntem in cælum ”.
Après qu'Il eut dit ces paroles, sous leurs regards Il fut élevé, et une nuée Le déroba à leurs yeux. Et comme ils contemplaient attentivement le ciel pendant qu'Il S'en allait, voici que deux hommes se présentèrent à eux en vêtements blancs, et dirent : Hommes de Galilée, pourquoi restez-vous là à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui du milieu de vous a été élevé dans le ciel, viendra de la même manière que vous L'avez vu aller au ciel.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.

Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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