Dominica 19 Maii 2024
Quartodecimo Kalendas Iunii, luna undecima.
Dies Pentecóstes, qua conclúditur sacrum quinquagínta diérum Paschæ ac commemorántur, simul cum effusióne Spíritus Sancti in discípulos Hierosólymis, primórdia Ecclésiæ atque inítium apostólicæ missiónis ad omnes tribus, linguas, pópulos et natiónes.
La fête de la Pentecôte marque la conclusion des cinquante jours sacrés de Pâques et commémore, avec l'effusion de l'Esprit Saint sur les disciples à Jérusalem, les débuts de l'Église ainsi que le commencement de la mission apostolique envers toutes les tribus, langues, peuples et nations.
Die 19 maii
1. Romæ in cœmetério Callísti via Appia, sancti Urbáni papæ Primi, qui, post sancti Callísti martyrium, octo annos Ecclésiam Románam fidéliter rexit.
(En France : Mémoire de saint Yves, notice n° 7)
2. Ibídem, sanctórum Parthénii et Calógeri, mártyrum, qui, sub Diocletiáno imperatóre, insígne Christo testimónium reddidérunt.
1. À Rome, au cimetière de Calliste sur la voie Appienne, en 230, saint Urbain Ier, pape, qui, après le martyre de saint Calliste, dirigea fidèlement l’Église romaine pendant huit ans.
3*. Atrébati in Néustria, sancti Hadúlphi, epíscopi Atrebaténsis simul et Cameracénsis.
2. Au même endroit, vers 304, les saints martyrs Parthène et Calogère, qui, sous l’empereur Dioclétien, rendront au Christ un beau témoignage.
4. Cantuáriæ in Anglia, sancti Dunstáni, epíscopi, qui, primum abbas Glastonénsis, monásticam vitam instaurávit ac propagávit, et in sede episcopáli Vigorniénsi, dein Londiniénsi, tandem Cantuariénsi, de regulári concórdia promovénda monachórum sanctimonialiúmque laborávit.
3*. À Arras, en 728, saint Hadulphe, évêque d’Arras et de Cambrai, auparavant abbé de Saint-Vaast.
5*. Floréntiæ in Etrúria, beátæ Humiliánæ, ex Tértio Ordine Sancti Francísci, quæ, coniunx dúrius tractáta patiéntia et mansuetúdine commendábilis, vídua effécta, in oratiónem et caritátis ópera totam se trádidit.
4. À Cantorbéry en Angleterre, l’an 988, saint Dunstan, évêque. D’abord abbé de Glastonbury, il y restaura la vie monastique et la propagea au-delà. Sur le siège épiscopal de Worcester, puis de Londres et enfin de Cantorbéry, il travailla à promouvoir une règle commune pour les moines et les moniales.
6. Ad Castrum Fumorénse prope Alátrium in Látio, natális sancti Petri Cælestíni, qui, cum vitam eremíticam in Aprútio ágeret, fama sanctitátis et miraculórum clarus, octogenárius Románus Póntifex eléctus est, assúmpto nómine Cælestíni Quinti, sed eódem anno múnere se abdicávit et in solitúdinem recédere máluit.
5*. À Florence en Toscane, l’an 1246, la bienheureuse Humilienne, du Tiers-Ordre de Saint-François. Maltraitée par son mari, elle fut recommandable par sa patience et sa douceur ; devenue veuve, elle se livra tout entière à la prière et aux œuvres de charité.
7. In castéllo prope Trecóram in Británnia Minóre Gálliæ, sancti Ivónis, presbyteri, qui iustítiam sine personárum acceptióne servávit, concórdiam fovit, causas pupillórum, viduárum ac páuperum pro Christi amóre deféndit eosdémque míseros in domum suam suscépit.
6. Au château de Fumone, près d’Alatri dans le Latium, en 1296, la naissance au ciel de saint Pierre Célestin. Alors qu’il menait une vie d’ermite dans les Abruzzes, la renommée de sa simplicité et de ses miracles le firent élire comme pontife romain à l’âge de quatre-vingts ans. Il prit le nom de Célestin V, mais il abdiqua la même année, préférant revenir à sa solitude. Il termina sa vie, enfermé dans un château, entièrement isolé du monde.
8*. Senis in Etrúria, beáti Augustíni, cognoménto Novelli, presbyteri ex Ordine Eremitárum Sancti Augustíni, veræ humilitátis cultóris et religiósæ observántiæ amatóris.
7. Près de Tréguier en Bretagne, l’an 1303, saint Yves, prêtre, qui, dans sa charge d’official, rendit la justice sans faire acception de personnes, favorisa la concorde, défendit pour l’amour du Christ les causes des orphelins, des veuves et des pauvres et accueillit chez lui les miséreux.
9*. Granátæ in Hispánia, beatórum mártyrum Ioánnis de Cetína, presbyteri, et Petri de Duenas, religiósi, ex Ordine Minórum Conventuálium, qui ob Christi fídei confessióne ipsíus Maurórum regis rnanu occísi sunt.
8*. À Sienne en Toscane, l’an 1309, le bienheureux Augustin, surnommé Nouveau, prêtre de l’Ordre des Ermites de Saint-Augustin, qui recherchait la vraie humilité et aimait l’observance religieuse.
10*. Suzútæ in Iapónia, beáti Ioánnis a Sancto Domínico Martinez, presbyteri ex Ordine Prædicatórum et mártyris, qui in cárcere pro Christo occúbuit.
9*. À Grenade en Andalousie, l’an 1397, les bienheureux martyrs Jean de Cetina, prêtre, et Pierre de Dueñas, religieux de l’Ordre des Mineurs Conventuels, qui furent mis à mort de la main même du roi des Maures pour avoir confessé la foi du Christ.
11*. Londínii in Anglia, beáti Petri Wright, presbyteri et mártyris, qui, fidem Ecclésiæ cathólicæ proféssus, in Societátem Iesu admíssus et ad órdines sacros promótus, témpore Reipúblicæ, propter sacerdótium ad Tybúrni patíbulum ductus est.
10*. À Suzuta au Japon, en 1619, le bienheureux Jean Martinez, prêtre de l’Ordre des Prêcheurs et martyr, qui succomba en prison pour le Christ.
12. Ficécli in Etrúria, sancti Theóphili de Cúria, presbyteri ex Ordine Fratrum Minórum, qui sacros Fratrum recéssus valde propagávit magnam pietátem in domínicam Passiónem et Vírginem Maríam éxhibens.
11*. À Londres, en 1651, le bienheureux Pierre Wright, prêtre et martyr. Après avoir adhéré à la foi catholique, il fut admis dans la Compagnie de Jésus et ensuite ordonné prêtre. Au temps de la République, à cause de son sacerdoce, il fut pendu à la potence de Tyburn.
13. Romæ, sancti Crispíni de Vitérbio, religiósi ex Ordine Fratrum Minórum Capuccinórum, qui, dum per vicos cursitábat montános, ut stipem mendicáret, agréstes rudiménta fídei docébat.
12. À Fucecchio en Toscane, l’an 1740, saint Théophile de Corte, prêtre de l’Ordre des Mineurs, qui propagea beaucoup les maisons de retraite des Frères et montra une grande piété envers la Passion du Seigneur et la Vierge Marie.
14*. In salo ante Rupifórtium in Gállia, beáti Ioánnis Baptístæ Xavérii (Ioánnis Ludovíci) Loir, presbyteri ex Ordine Fratrum Minórum Capuccinórum et mártyris, qui, tempóribus gállicæ perturbatiónis, propter sacerdótium in navi servitútis prope octogenárius deténtus est et mórtuus invéntus génibus submíssis.
13. À Rome, en 1750, saint Crispin de Viterbe, religieux capucin, qui, en allant faire la quête à travers les villages de montagne, enseignait aux gens de la campagne les rudiments de la foi.
15*. Carthágine Neogranaténsi in Colúmbia, beátæ Maríæ Bernárdæ (Verénæ) Bütler, vírginis, quæ, helvética génere, Congregatiónem Sorórum Missionariárum Franciscanárum a María Auxiliatríce fundávit.
14*. Dans la baie devant le port de Rochefort, en 1794, le bienheureux Jean-Baptiste-Xavier (Jean-Louis Loir), prêtre capucin et martyr. Durant la Révolution française, en raison de son sacerdoce, il fut détenu inhumainement, malgré ses quatre-vingts ans, sur un bateau négrier et on le trouva mort à genoux.
16*. Prope Monáchium Baváriæ in Germánia in castris detentiónis Dacháni, beáti Ioséphi Czempiel, presbyteri et mártyris, qui, polónus génere, in bello per supplícium mortíferi vapóris Christi sacrifício sociátus occúbuit.
15*. À Carthagène en Colombie, l’an 1924, la sainte Marie-Bernarde (Vérine Bütler), vierge, d’origine suisse, qui fonda la Congrégation des Sœurs Missionnaires franciscaines de Marie Auxiliatrice. (canonisée le 12 octobre 2008 par B 16)
16*. Au camp de concentration de Dachau en Bavière, l’an 1942, le bienheureux Joseph Czempiel, prêtre de Katowice et martyr. Curé en Silésie, arrêté par l’occupant nazi à cause de son ministère et déporté en Allemagne, après des tortures supportées avec une patience héroïque, il fut conduit à la chambre à gaz.
** A Madagascar, en 1919, le bienheureux Raphaël-Louis Rafiringa religieux des Écoles chrétiennes. (béatifié le 7 juin 2009 par benoît XVI)
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Act 2,2-4)
Lectio brevis (Act 2,2-4)
Factus est repénte de cælo sonus tamquam adveniéntis spíritus veheméntis et replévit totam domum, ubi erant sedéntes. Et apparuérunt illis dispertítæ linguæ tamquam ignis, sedítque supra síngulos eórum; et repléti sunt omnes Spíritu Sancto et cœpérunt loqui áliis linguis, prout Spíritus dabat éloqui illis.
Tout à coup il se produisit, venant du Ciel, un bruit comme celui d'un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Et ils virent paraître des langues sêparées les unes des autres, qui étaient comme de feu, et qui se posèrent sur chacun d'eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils commencèrent à parler diverses langues, selon que l'Esprit-Saint leur donnait de s'exprimer.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.

Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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