Feria VI 31 Maii 2024
Pridie Kalendas Iunii, luna vigesima secunda.
Die 31 maii
1. Festum Visitatiónis beátæ Maríæ Vírginis, cum ad cognátam suam Elísabeth venit fílio in senectúte grávidam eámque salutávit. Cum duæ futúræ matres illæ lætántes occúrrerent, Redémptor advéniens præcursórem suum adhuc in útero sanctificávit et María, salutatióni Elísabeth respóndens et in Spíritu exsúltans, cántico laudis magnificávit Dóminum.
1. Fête de la Visitation de la Vierge Marie, quand elle rendit visite à sa cousine Élisabeth, enceinte d’un fils dans sa vieillesse, et la salua. À la rencontre dans la joie des deux futures mères, le Rédempteur, par sa venue, sanctifia son précurseur encore dans le sein de sa mère, et Marie, en réponse à la salutation d’Élisabeth et exultant dans l’Esprit Saint, magnifia le Seigneur par un chant de louange.
2. Romæ in cœmetério Domitíllæ via Ardeatína, sanctæ Petroníllæ, vírginis et mártyris.
2. À Rome, au cimetière de Domitille sur la voie Ardéatine, sainte Pétronille, vierge et martyre.
3. Apud Cománam in Ponto, sancti Hérmiæ mílitis, mártyris.
3. Près de Comana dans le Pont, saint Hermias, soldat, martyr.
4. Aquiléiæ in Venétia, sanctórum Cántii, Cantiáni et Cantianíllæ, mártyrum, qui, a persecutóre comprehénsi a civitáte vehículo secedéntes, tandem ad pœnam perdúcti sunt.
4. À Aquilée en Vénétie, au début du IVe siècle, les saints martyrs Cant, Cantien et Cantianille. Partis de la ville en voiture pour fuir la persécution, une de leurs mules s’étant abattue, ils furent pris par les persécuteurs et mis à mort.
5*. Tolósæ in Gállia Narbonénsi, sancti Sílvii, epíscopi, qui túmulum sancti Saturníni basílica adornáre cepit.
5*. À Toulouse, vers 400, saint Silvius, évêque, qui commença à orner d’une basilique le tombeau de saint Saturnin.
6*. Fori Lívii in Æmília, beáti lacóbi Salomoni, presbyteri, qui aduléscens, patre defúncto et matre inter moniáles Cisterciénses suscépta, bona paupéribus distríbuit et, Ordinem Prædicatórum ampléxus, ibídem per quadragínta quinque annos charismátibus insígnibus dotátus amícus paupéribus et vir pacíficus refúlsit.
6*. À Forli en Émilie, l’an 1314, le bienheureux Jacques Salomoni, prêtre. Adolescent orphelin de père, sa mère étant reçue parmi les moniales cisterciennes, il distribua ses biens aux pauvres et, entrant dans l’Ordre des Prêcheurs, il y brilla durant quarante-cinq ans, doté de charismes étonnants, ami des pauvres et homme pacifique.
7*. Cameríni in Picéno Itáliæ, beátæ Baptístæ (Camíllæ) Varano, abbatíssæ monastérii Clarissárum a patre ipsíus fundáti, quæ magnas tribulatiónes necnon mysticas consolatiónes expérta est.
7*. À Camerino dans les Marches, en 1524, sainte Baptista Varano. Abbesse du monastère des Clarisses que son père avait fait construire, elle éprouva de grandes tribulations ainsi que des consolations mystiques. (Canonisée le 17 octobre 2010 par Benoît XVI)
8*. Eboráci in Anglia, beatórum mártyrum Robérti Thorpe, presbyteri, et Thomæ Watkinson, qui, sub Elísabeth regína Prima cápite
8*. À York en Angleterre, l’an 1591, les bienheureux martyrs Robert Thorpe, prêtre, et Thomas Watkinson, qui furent condamnés à mort sous la reine Élisabeth Ière, l’un parce qu’il était prêtre, l’autre, père de famille d’un âge avancé, parce qu’il avait souvent aidé des prêtres ; tous deux subirent les supplices de la potence.
damnáti, prior quod sacérdos esset, alter vero, paterfamílias provéctæ ætátis, quod auxílium sacerdótibus sæpe suppeditavísset, simul corónam martyrii in patíbulo accepérunt.
9*. À Paris, en 1686, le bienheureux Nicolas Barré, prêtre de l’Ordre des Minimes. Né à Amiens, maître en théologie et célèbre directeur spirituel dans l’esprit de l’Évangile, il fonda les Petites Écoles de la charité, les Sœurs de l’Enfant-Jésus de Saint-Maur et les Sœurs de la Providence de Rouen, pour l’éducation gratuite des enfants du peuple.
9*. Parísiis in Gállia, beáti Nicolái Barré, presbyteri, qui, theológiæ magíster ac céleber præcéptor animárum in spíritu Evangélii, Ubíque Gálliæ Scholas Christiánas et Caritátis, necnon Soróres Magístras a Iesu Infánte instítuit pro fíliis pópuli gratis erudiéndis.
10*. À Nicosie en Sicile, l’an 1787, le saint Félix (Jacques Amoroso), religieux, qui, après dix ans de refus, finit par être admis chez les capucins et vécut parmi eux en accomplissant avec simplicité et innocence du cœur les emplois les plus humbles. (canonisé le 23 octobre 2005 par Benoît XVI)
10*. Hérbitæ in Sicília, beáti Felícis (lacóbi) Amoroso, religiósi, qui, per decem annos recusátus, tandem Ordinem Fratrum Minórum Capuccinórum ingréssus est, ubi humíllima múnera simplicitáte et innocéntia cordis implévit.
11*. À Civitella aux environs de Rome, en 1866, le bienheureux Marien de Roccacasale (Dominique Di Nicolantonio), religieux franciscain. Remplissant l’office de portier, il ouvrait la porte du couvent aux pauvres et aux pèlerins, qu’il soutenait de toutes les façons avec la plus grande charité.
11*. In vico Bellegra in pago Románo, beáti Mariáni de Roccacasale (Domínici) Di Nicolantonio, religiósi ex Ordine Fratrum Minórum, qui, ianitóris offícium adímplens, óstium convéntus apéruit paupéribus et peregrínis, quos summa cum caritáte omnímodo sustínuit.
12. À Mityana en Ouganda, l’an 1886, saint Noé Mawaggali, martyr. Page du roi Mwanga, quand commença la persécution, il refusa, sans peur, de fuir et offrit spontanément sa poitrine aux lances des soldats. Percé de coups, il fut alors pendu à un arbre, jusqu’à ce qu’il rendît l’esprit pour le Christ.
12. In loco Mityana in Ugánda, sancti Noe Mawaggali, mártyris, qui, fámulus régius, persecutióne orta, fugam cápere impávidus recúsans sponte pectus mílitum lánceis óbtulit, quibus confóssus árbori quoque suspénsus est, donec pro Christo spíritum emísit.
A Mityana en Ouganda, saint Noé Mawaggali, martyr. Serviteur royal, lors du déclenchement de la persécution, il refusa courageusement de fuir et offrit volontairement sa poitrine aux lances des soldats. Transpercé par celles-ci, il fut également suspendu à un arbre jusqu'à ce qu'il rende l'esprit pour le Christ.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
v. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
v. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
r. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Iudt 13, 18-19)
Lecture brève (Iudt 13, 18-19)
Benedícta tu es, fília, a Deo excélso præ ómnibus muliéribus, quæ sunt super terram. Et benedíctus Dóminus, Deus noster, qui creávit cælum et terram, qui diréxit te in vulnus cápitis príncipis inimicórum nostrórum. Quóniam non discédet laus tua a corde hóminum memorántium virtútis Dei usque in sempitérnum.
Ma fille, tu es bénie par le Seigneur, le Dieu très haut, plus que toutes les femmes qui sont sur la terre. Béni soit le Seigneur, créateur du ciel et de la terre, qui a conduit ta main pour trancher la tête au plus grand de nos ennemis. Il a rendu aujourd'hui ton nom si glorieux, que ta louange ne disparaîtra pas de la bouche des hommes, qui se souviendront éternellement de la puissance du Seigneur.
Verbum Dómini. r. Deo grátias.
Parole du Seigneur. r. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. r. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. r. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. r. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. r. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. r. Amen.
v. Ite in pace. r. Deo grátias.
v. Allez en paix. r. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.