Feria III 11 Iunii 2024
Tertio Idus Iunii, luna tertia.
Die 11 iunii
1. Memória sancti Bárnabæ, Apóstoli, qui vir bonus et plenus Spíritu Sancto et fide, inter primos fiddles Hierosólymæ annumerátus, Antiochíæ Evangélium prædicávit et Saulum Tarsérisem vix corivêrsum ad fratrum númerum introdúxit atque in primo illíus itínere ad Asiam evangelizándam comitátus est; Concílio Hierosolymitáno porro intérfuit et in ínsulam Cyprum, pátriam suam, revérsus Evangélium diffúdit.
1. Mémoire de saint Barnabé, Apôtre. Cet homme de bien, rempli de l’Esprit Saint et de foi, comptait parmi les premiers fidèles de Jérusalem. Il annonça l’Évangile à Antioche, introduisit dans le groupe des frères Paul de Tarse à peine converti, et l’accompagna dans son premier voyage pour évangéliser l’Asie mineure. Il intervint au Concile de Jérusalem et, de retour à Chypre, sa patrie, il y diffusa l’Évangile.
2. Neápoli in Campánia, sancti Máximi, epíscopi, qui ob fidem nicǽnam a Constántio imperatóre in exsílium pulsus est ibíque ærúmnis consúmptus fídei conféssor occúbuit.
2. À Naples, entre 355 et 362, saint Maxime, évêque. Pour avoir énergiquement affirmé la foi de Nicée, il fut envoyé en exil par l’empereur Constance et, accablé de peines, il y mourut, confesseur de la foi.
3. Bremæ in Saxónia, sancti Rembérti, epíscopi Hamburgénsis ac simul Breménsis, qui, sancti Ansgárii fidélis discípulus et succéssor, ministérium suum ad fines Dániæ et Suéciæ dilatávit et, témpore Normannórum irruptiónum, de christiánis captívis rediméridis curávit.
3. À Brême en Saxe, l’an 888, saint Rambert, évêque de Hambourg ainsi que de Brême. Fidèle disciple de saint Anschaire et son successeur, il étendit son ministère jusqu’aux confins du Danemark et de la Suède et, à l’époque des irruptions des Normands, il prit soin du rachat des captifs chrétiens.
4*. Mogúntiæ in Francónia Germániæ, beáti Bardónis, epíscopi, qui, primum abbas Heresfeldénsis, ad órdinem episcopálem evéctus Ecclésiam indeféssa pastoráli sollicitúdine egrégie curávit.
4*. À Mayence en Franconie, l’an 1051, le bienheureux Bardon, évêque. Premier abbé de Hersfeld, il fut élevé à l’ordre épiscopal et montra pour son Église une sollicitude pastorale incessante.
5*. In monastério Cámeræ prope Bruxéllas in Brabántia, sanctæ Aleydis, vírginis ex Ordine Cisterciénsi, quæ, vigínti duos annos nata, lepra affécta, vitam reclúsam gérere coácta est atque, últimis vitæ annis óculis étiam capta, ne membrum quidem ei sanum permánserat, præter linguam ad Dei laudes canéndas.
5*. Au monastère cistercien de La Cambre, près de Bruxelles dans le Brabant, en 1250, sainte Adélaïde, vierge moniale. Atteinte de la lèpre à vingt-deux ans, elle fut contrainte à une vie de recluse et même, les dernières années de sa vie, devenue aveugle, il ne lui restait aucun membre sain, sauf la langue pour chanter les louanges de Dieu.
6. Tarvísii in Venétia, sancti Parísii, presbyteri ex Ordine Camaldulénsi, qui septuagínta septem annos moniáles salutáribus consíliis iuvit in spiritálibus et octávo anno ultra centenárium óbiit.
6. À Trévise en Vénétie, l’an 1267, saint Parisius, prêtre camaldule. Pendant soixante-dix ans, il aida les moniales de ses conseils et mourut à l’âge de cent-sept ans.
7*. Apud Gnesnam in Polónia, beátæ loléntæ, abbatíssæ, quæ, post viri Boleslái Pii ducis óbitum, terrénis ópibus abdicátis, monásticam vitam cum fília in Ordine Sanctæ Claræ proféssa est.
7*. Près de Gniezno en Pologne, l’an 1298, la bienheureuse Yolande, abbesse. Après la mort de son mari, le duc Boleslas le Pieux, elle abandonna tous ses biens terrestres et, avec sa fille, fit profession de vie monastique dans l’Ordre de sainte Claire.
8*. Salútiis in Subalpínis, beáti Stéphani Bandelli, presbyteri ex Ordine Prædicatórum, egrêgii prædicatióne et in confessiónibus audiéndis assídui.
8*. À Saluzzo dans le Piémont, en 1450, le bienheureux Étienne Bandelli, prêtre de l’Ordre des Prêcheurs, remarquable par ses prédications et assidu à entendre les confessions.
9. Salmánticæ in Hispánia, sancti Ioánnis a Sancto Facúndo González de Castrillo, presbyteri ex Ordine Eremitárum Sancti Augustíni, qui concórdiam inter cives cruéntis factiónibus exagitátos privátis collóquiis ac vitæ sanctitáte restítuit.
9. À Salamanque en Espagne, l’an 1479, saint Jean de Saint-Facond (Gonzalez de Castrillo), prêtre de l’Ordre des Ermites de Saint-Augustin. Alors que ses concitoyens se battaient entre factions jusqu’au sang, il parvint, par des colloques privés et par la sainteté de sa vie, à rétablir entre eux la concorde.
10. Dertésæ in Hispánia, sanctæ Rosæ Francíscæ Maríæ a Dolóribus (Maríæ Rosæ) Molas Vallvé, vírginis, quæ piárum mulíerum sodalícium in Congregatiónem Sorórum Dóminæ Nostræ a Consolatióne vertit afflictórum servítio addíctam.
10. À Tortosa, également en Espagne, l’an 1876, sainte Marie-Rose (Rose-Françoise-Marie des Douleurs Molas Vallvé), vierge, qui transforma une association de pieuses femmes en une Congrégation des Sœurs de Notre-Dame de Consolation, consacrée au service des affligés.
11. Romæ, sanctæ Paulæ Frassinetti, vírginis, quæ, multis victis initiórum discrimínibus, Congregatiónem Sorórum a Sancta Dorothéa fundávit ad puéllas christiáne erudiéndas et forti ánimo summáque cum conveniéntia suavitátis ac ímpetus óperi suo insístens.
11. À Rome, en 1882, sainte Paule Frassinetti, vierge, qui fonda la Congrégation des Sœurs de Sainte-Dorothée pour l’éducation chrétienne des jeunes filles. Après avoir surmonté de grandes difficultés au début, elle mit un grand courage, toute la douceur et tout l’élan qu’il fallait pour développer son œuvre.
12*. Ragúsæ in Sicília, beátæ Maríæ Schininá, vírginis, quæ húmilis et simplex vívere elégit ad curándos infírmos, derelíctos et páuperes atque Soróres a Sacro Corde Iesu instítuit, ut omni géneri misériæ auxílium præstárent.
12*. À Raguse en Sicile, l’an 1910, la bienheureuse Maria Schinina, vierge. Noble et riche, elle choisit de vivre humble et simple au service des malades, des abandonnés et des pauvres. Considérée par les siens comme le déshonneur de la famille, elle institua les Sœurs du Cœur de Jésus pour soulager toutes les formes de misère.
13*. In vico Para-fTenp ru prope Amídam in Túrcia, beáti Ignátii Maloyan, epíscopi Mardinénsis Armenórum et mártyris in genocídio christianórum illíus regiónis a persecutóribus fídei patráto, qui, cum aliénam religiónem amplécti renuísset, consecráto pane pro spiritáli refectióne concaptivórum, innúmeris cum christifidélibus plumb is transfóssus, effúso sánguine ad perpétuæ pacis fructum pervénit.
13*. À Karo-Kenpruc, près d’Amida en Turquie, l’an 1915, la passion du bienheureux Ignace Maloyan, évêque de Mardin et martyr. Au cours du génocide des chrétiens arméniens de cette région, il refusa d’embrasser l’islam et, après avoir consacré du pain pour la réfection spirituelle des chrétiens captifs avec lui, il fut fusillé avec d’innombrables fidèles.
** En Allemagne, en 1933, la bienheureuse Hildegard Burjan mère de famille allemande, député sociale chrétienne de la 1ère République d’Autriche et fondatrice des Sœurs de la Caritas Socialis. (béatifiée le 29 janvier 2012 par Benoît XVI)
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
v. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
v. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
r. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Rom 10,14.17)
Lecture brève (Rom 10 14.17)
Quómodo ergo invocábunt, in quem non credidérunt? Aut quómodo credent ei, quem non audiérunt? Quómodo autem áudient sine prædicánte? Ergo fides ex audítu, audítus autem per verbum Christi.
Comment donc invoqueront-ils Celui en qui ils n'ont pas cru ? Ou comment croiront-ils en Celui qu'ils n'ont pas entendu ? Et comment entendront-ils sans quelqu'un qui prêche ? Ainsi la foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la parole du Christ.
Verbum Dómini. r. Deo grátias.
Parole du Seigneur. r. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. r. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. r. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. r. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. r. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. r. Amen.
v. Ite in pace. r. Deo grátias.
v. Allez en paix. r. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.