Feria IV 19 Iunii 2024
Tertiodecimo Kalendas Iulii, luna undecima.
Die 19 iunii
1. Sancti Romuáldi, anachorétæ et monachórum Camaldulénsium patris, qui, a Ravénna oriúndus, vitam et disciplínam eremíticam áppetens, plures annos Itáliam peragrávit, párvula monastéria ædíficans et vitam evangélicam inter mónachos ubíque indefésso ópere prómovens, donec in monastério Vallis Castri in Picéno Itáliæ labóres felíciter perfécit.
1. Mémoire de saint Romuald, anachorète et père des moines camaldules. Né à Ravenne, après une jeunesse dissipée, il entendit l’appel du Seigneur, qui se confondit pour lui avec l’appel à la vie érémitique. Pendant des années, il parcourut l’Italie, fondant de petits monastères, cherchant partout, avec une ardeur infatigable, à promouvoir la vie évangélique parmi les moines. Il acheva sa vie de solitude au monastère de Val del Castro dans les Apennins, en 1027.
2. Medioláni in Ligúria, commemorátio sanctórum Gervásii et Protásii, mártyrum, quorum córpora sanctus Ambrósius réperit et in basílicam novam ab ipso ædificátam sollémni pompa hac die tránstulit.
2. À Milan, commémoraison des saints martyrs Gervais et Protais. Saint Ambroise découvrit leurs corps et les fit porter en grande fête en ce jour, en 386, dans la nouvelle basilique qu’il avait construite.
3*. In monte Vósego in Burgúndia Austrásiæ, sancti Deódati, epíscopi Nivernénsis, qui monastérium in loco póstea ipsíus nómine appelláto condidísse tráditur.
3. Dans les Vosges, vers 679, saint Dié, qui, après avoir été évêque de Nevers, se serait retiré dans la montagne, pour y fonder un monastère, appelé ensuite de son nom.
4*. In Fiscámno monastério Néustriæ, sanctæ Childomárcæ, abbatíssæ, quæ sanctum Leodegárium ab Ebroíno mutilátum benígne excépit et curávit.
4*. À Fécamp au pays de Caux, vers 686, sainte Hildemarque, abbesse, qui accueillit avec beaucoup d’égard saint Léger, évêque d’Autun, mutilé par le maire du palais Ébroïn, et fut attentive à le soigner.
5. Cæsaraugústæ in Hispánia, sancti Lambérti, mártyris.
5. À Saragosse en Espagne, au VIIIe siècle, saint Lambert, martyr.
6*. Cálatæ Hierónis in Sicília, translátio beáti Gerlándi, qui, eques Ordinis Sancti Ioánnis Hierosolymitáni, víduis et púeris paréntibus orbátis benéfico ánimo se dedit.
6*. À Caltagirone en Sicile, vers 1274, le bienheureux Gerland, chevalier de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, qui se dévoua d’un cœur généreux aux veuves et aux orphelins.
7. Floréntiæ in Etrúria, sanctæ luliánæ Falconieri, vírginis, quæ soróres Ordinis Servórum Maríæ, propter religiónis hábitum Mantellátas nuncupátas, instítuit.
7. À Florence, en 1341, sainte Julienne Falconieri, vierge, qui institua les Sœurs de l’Ordre des Servites de Marie, appelées Mantellate, à cause de leur habit religieux.
8*. Pisáuri in Picéno Itáliæ, beátæ Michaelínæ, víduæ, quæ ómnia bona sua paupéribus largíta est et, Tértii Ordinis Sancti Francísci hábitu indúto, panem mendícans vitam duxit húmilem et disciplína castigatam.
8*. À Pesaro dans la Marche d’Ancône, en 1356, la bienheureuse Micheline, veuve, qui distribua tous ses biens aux pauvres, prit l’habit du Tiers-Ordre de Saint-François et, en mendiant son pain, mena une vie humiliée, d’une extrême mortification.
9*. Londínii in Anglia, beatórum mártyrum Sebastiáni Newdigate, Humphrédi Middlemore et Guliélmi Exmew, presbyterórum e Cartúsia eiúsdem civitátis, qui, sub Henríco rege Octávo in cárcere cónditi quod fiddles Christi Ecclésiæ fírmiter perseveravíssent, septem et decem dies colúmnis armíllis férreis vincti stantes, deínde Tybúrni suspéndii supplício martyrium consummavérunt.
9*. À Londres, en 1535, les bienheureux martyrs Sébastien Newdigate, Humphrid Middlemore et Guillaume Exmew, prêtres moines de la Chartreuse de la ville. Mis en prison pour leur refus de reconnaître le roi comme chef suprême de l’Église d’Angleterre, maintenus debout, chargés de chaînes de fer pendant dix-sept jours, ils achevèrent enfin leur martyre à Tyburn par le supplice de la pendaison.
10*. Ibídem, beáti Thomæ Woodhouse, presbyteri e Societáte Iesu et mártyris, qui sub María regína cathólica sacérdos ordinátus, dein in persecutióne Elísabeth regínæ Primæ duódecim ámplius annos propter fidem deténtus, ad concaptívos cum Ecclésia cathólica reconciliándos strénuam dedit óperam, donec Tybúrni in patíbulo martyrio coronátus est.
10*. Au même endroit, en 1573, le bienheureux Thomas Woodhouse, prêtre de la Compagnie de Jésus et martyr. Ordonné prêtre sous la reine catholique Marie Tudor, il subit ensuite la persécution de la reine Élisabeth Ière : pris en flagrant délit de messe, il fut détenu en prison durant plus de douze ans, et chercha à ramener ses codétenus à l’Église catholique. Pendu au gibet de Tyburn, il fut dépecé à terre et étripé encore vif.
11. In vico Wuyi apud civitátem Scienscienénsem in Sinárum Hebei província, sanctórum Remígii Isoré et Modésti Andlauer, presbyterórum e Societáte Iesu et mártyrum, qui in persecutióne ab ásseclis factiónis « Yihetuan ›) gesta, dum ante altáre orábant, occísi sunt.
11. Au village de Wuyi dans la province chinoise de Hebei, en 1900, les saints martyrs Rémi Isoré et Modeste Andlauer, prêtres de la Compagnie de Jésus. Dans la persécution de la secte de Yihetuan, ils furent mis à mort alors qu’ils priaient devant l’autel.
** En Italie, en 1961, la bienheureuse Elena Aiello, religieuse stigmatisée, fondatrice de la Congrégation des sœurs Minimes de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ (béatifiée le 14 septembre 2011 par Benoît XVI)
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Iac 5, 8-11)
Lecture brève (Iac 5, 8-11)
Patiéntes estóte, et vos, confirmáte corda vestra, quóniam advéntus Dómini appropinquávit. Nólite ingemíscere fratres, in altérutrum, ut non iudicémini; ecce iudex ante iánuam assístit. Exémplum accípite, fratres, labóris et patiéntiæ prophétas, qui locúti sunt in nómine Dómini. Ecce beatificámus eos, qui sustinuérunt; sufferéntiam Iob audístis et finem Dómini vidístis, quóniam miséricors est Dóminus et miserátor.
Soyez donc patients, vous aussi, et affermissez vos cœurs, car l'avènement du Seigneur est proche. Ne vous plaignez pas les uns des autres, frères, afin que vous ne soyez pas jugés. Voici, le juge est à la porte. Prenez, frères, pour modèle de souffrance et de patience dans les afflictions les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. Voici, nous appelons heureux ceux qui ont tenu bon. Vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneur lui a accordée ; car le Seigneur est miséricordieux et compatissant.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.