Sabbato 22 Iunii 2024
Decimo Kalendas Iulii, luna quintodecima.
Die 22 iunii
1. Sancti Paulíni, epíscopi, qui, baptísmo Burdígalæ recépto et consulátu relícto, ex nobilíssimo et opulentíssimo factus est pro Christo pauper et húmilis et, Nolam in Campánia apud sancti Felícis presbyteri sepúlcrum migrátus, ut eius exémplum vitæ ex propínquo sequerétur, ascéticam exégit conversatiónem cum uxóre et sóciis; epíscopus vero efféctus, eruditióne et sanctitáte clarus, peregrínos adiúvit et míseros studióse sublevávit.
1. Mémoire de saint Paulin, évêque. De famille patricienne, il reçut le baptême à Bordeaux, abandonna le consulat et, de très noble et très opulent qu’il était, il se fit pauvre et humble pour le Christ, et s’établit à Nole, en Campanie, près du tombeau du prêtre saint Félix, pour suivre son exemple. Il mena là, avec son épouse Thérèse et des amis, une vie d’ascèse. Devenu évêque de Nole, il se fit remarquer par son érudition et sa sainteté, bâtit un hospice pour les pèlerins et vint en aide aux pauvres. Il mourut en 431.
2. Sanctórum Ioánnis Fisher, epíscopi, et Thomæ More, mártyrum, qui, cum Henríco regi Octávo in controvérsia de eius matrimónio repudiándo et de Románi Pontíficis primátu restitíssent, in Turrem Londínii in Anglia trusi sunt. Ioánnes Fisher, epíscopus Roffénsis, vir eruditióne et dignitáte vitæ claríssimus, hac die iussu ipsíus regis ante cárcerem decollátus est; Thomas More vero, paterfamílias vita integérrimus et præses cœtus moderatórum natiónis, propter fidelitátem erga Ecclésiam cathólicam servátam sexta die iúlii cum venerábili antístite martyrio coniúnctus est.
2. Mémoire des saints Jean Fisher, évêque, et Thomas More, martyrs. Leur opposition au roi Henri VIII dans la controverse autour de son divorce et sur la suprématie spirituelle du pape, entraîna leur incarcération à la Tour de Londres. Jean Fisher, évêque de Rochester, qui s’était fait remarquer par son érudition et la sainteté de sa vie, fut, en ce jour en 1537, décapité devant sa prison par ordre du roi lui-même. Thomas More, père de famille d’une vie absolument intègre, et chancelier du royaume d’Angleterre, fut décapité le 6 juillet suivant, lié au saint évêque par la même fidélité à l’Église catholique et par le même martyre.
3. Romæ, commemorátio sancti Flávii Cleméntis, mártyris, qui a Domitiáno imperatóre, quocum consulátum gésserat, nómine deórum negatóris, revéra ob Christi fidem interémptus est.
3. À Rome, commémoraison de saint Flavius Clemens, martyr. En 94, l’empereur Domitien, son cousin, avec qui il venait d’exercer le consulat, le fit mettre à mort sous l’accusation d’athéisme, en réalité à cause de sa foi au Christ.
4. Verulámii in Británnia, sancti Albáni, mártyris, qui, ut narrátur, nondum baptizátus, pro clérico hóspite, quem domi suscéperat et a quo christiánæ fídei præcéptis imbútus erat, seípsum commutáta veste trádidit; quarri ob rem, post vérbera et acérba torménta cápite truncátus est.
4. À Verulam en Grande Bretagne, vers 287, saint Alban, martyr. On rapporte que, soldat non encore baptisé, il avait recueilli dans sa maison un clerc qui lui donna les enseignements de la foi chrétienne. En changeant d’habit, il se livra lui-même à la place de son hôte, et pour ce motif, subit la flagellation, des tourments atroces et fut décapité.
5. Regióne in Británnia Minóre, sanctórum Iúlii et Aarónis, mártyrum, qui post sanctum Albánum in persecutióne Diocletiáni imperatóris passi sunt; quo témpore ibídem plúrimi, divérsis cruciátibus torti et sævíssime laceráti, ad supérnæ civitátis gáudia, consummáto agóne, pervenérunt.
5. À Caerleon, également en Grande Bretagne, à la fin du IIIe siècle, les saints martyrs Jules et Aaron, qui, après saint Alban, furent mis à mort dans la même persécution, ainsi que beaucoup d’autres qui, en divers endroits subirent des tortures de toutes sortes, eurent leurs membres sauvagement déchirés, et parvinrent ainsi, au terme de leur combat, aux joies de la Jérusalem céleste.
6. Dolíche in Syria, sancti Eusébii, Samosaténi epíscopi, qui, témpore Constántii imperatóris ariáni, sub hábitu militári incógnitus Ecclésias Dei visitábat, ut in fide cathólica illas confirmáret; deínde, sub imperatóre Valénte, in Thráciam relegátus est, sed, réddita Ecclésiæ pace, témpore impérii Theodósii ab exsílio revocátus, tandem, cum íterum Ecclésias visitáret, confrácto cápite ex tégula ab ariána mulíere désuper in eum immíssa, martyr occúbuit.
6. À Dolikha en Syrie, l’an 379, la passion de saint Eusèbe, évêque de Samosate. Au temps de l’empereur arien Constance, il visita, déguisé en soldat, les Églises de Dieu, pour les affermir dans la foi catholique. Ensuite, sous l’empereur Valens, il fut relégué en Thrace et, quand la paix fut rendue à l’Église, au temps de Théodose, il fut rappelé de son exil. Il recommençait ses visites aux Églises, quand une femme arienne lui jeta, du haut d’une maison, une tuile qui lui brisa la tête, et il succomba ainsi en martyr.
7. Commemorátio sancti Nicétæ, epíscopi Remesiánæ in Dácia, quem cármine sanctus Paulínus Nolánus laudat, quod bárbaros oves factos Evangélium edocuísset atque in pacis caulas duxísset et quondam imperíti ac latrónes Christum corde románo resonáre didicíssent.
7. Commémoraison de saint Nicétas, évêque de Rémésiana en Dacie, qui mourut en 414. Saint Paulin de Nole le loue, dans un poème, d’avoir fait des barbares des brebis en leur inculquant l’Évangile, de les avoir conduits dans la demeure royale de la paix et d’avoir appris à ces gens, autrefois incultes et brigands, à vibrer d’un cœur romain.
8*. Romæ in Lateráno, beáti Innocéntii papæ Quinti, qui, ex Ordine Prædicatórum, sacram theológiam Parísiis dócuit et, sedem episcopálem Lugdunénsem invíto adéptus, una cum sancto Bonaventúra ConcÍlium Œcuménicum pro unióne inter Latínos et Græcos seiúnctos moderátus est; dein, ad Petri cáthedram evéctus, pérbrevi témpore munus Pontíficis explévit, Ecclésiæ Románæ pótius osténsus quam datus.
8*. À Rome, au Latran, l’an 1276, le bienheureux Innocent V, pape, de l’Ordre des Prêcheurs. Après avoir enseigné la théologie à Paris, il fut nommé, malgré lui, au siège épiscopal de Lyon, où il fut, avec saint Bonaventure, modérateur des débats du Concile œcuménique convoqué en vue de réaliser l’union entre les Latins et les Grecs séparés. Élu ensuite à la chaire de Pierre, il mourut après cinq mois de pontificat, plutôt montré que donné à l’Église de Rome.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Eccli 34,14-20)
Lecture brève (Eccli 34,14-20)
Spíritus timéntium Dóminum vivet, et in respéctu illíus benedicétur. Spes enim illórum in salvántem illos, et óculi Dei in diligéntes se. Qui timet Dóminum, nihil trepidábit et non pavébit, quóniam ipse est spes eius. Timéntis Dóminum beáta est ánima eius. Ad quem réspicit? Et quis est fortitúdo eius? Oculi Dómini super timéntes eum: protéctor poténtiæ, firmaméntum virtútis, tégimen ardóris et umbráculum meridiáni, custódia offensiónis et adiutórium casus, exáltans ánimam et illúminans óculos, dans sanitátem vitæ et benedictiónem.
Dieu aura soin de l'âme de ceux qui Le craignent, et ils seront bénis par Son regard. Car leur espérance est en Celui qui les sauve, et les yeux de Dieu sont sur ceux qui L'aiment. Celui qui craint le Seigneur ne redoutera rien, et il n'aura point de peur, parce que Dieu même est son espérance. Heureuse l'âme de celui qui craint le Seigneur. Vers qui regarde-t-il, et quel est son appui ? Les yeux du Seigneur sont sur ceux qui Le craignent ; Il est une protection puissante, un soutien solide, un abri contre la chaleur, un ombrage contre l'ardeur du midi, une sauvegarde contre la chute et un secours lorsqu'on est tombé ; Il élève l'âme et illumine les yeux ; Il donne la santé, la vie et la bénédiction.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.

Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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