Feria IV 10 Iulii 2024
Sexto Idus Iulii, luna quarta.
Die 10 iulii
1. Romæ, sanctórum mártyrum Felícis et Philíppi in cœmetério Priscíllæ, Vitális, Martiális et Alexándri in Iordanórum, Siláni in Máximi, et lanuárii in Prætextáti; quorum coniúncta memória gaudet Ecclésia Romána, quæ una die tot glorificátur triúmphis, quia cum multíplici exémplo multiplicáta intercessióne munítur.
1. À Rome, les saints Félix et Philippe au cimetière de Priscille, Vital, Martial et Alexandre au cimetière des Jordani, Silanus au cimetière de Maxime, et Janvier au cimetière de Prétextat. L’Église se réjouit de célébrer en commun leur mémoire : elle se glorifie de tant de triomphes en un seul jour, car elle est fortifiée par leur intercession multipliée, en même temps que par leur exemple multiple.
2. Via Cornélia miliário nono ab urbe Roma, sanctórum Rufínæ et Secúndæ, mártyrum.
2. Sur la voie Cornelia, au neuvième mille de la ville de Rome, les saintes Rufine et Seconde, martyres.
3. In Sabínis, sanctórum Anatóliæ et Victóriæ, mártyrum.
3. En Sabine, les saintes Anatolie et Victoire, martyre
4. In Africa, sanctórum lanuárii et Maríni, mártyrum.
4. En Afrique, les saints Janvier et Marin, martyrs
5. Icónii in Lycaónia, sancti Apollónii Sardénsis, mártyris, qui per crucem martyrium consurrimavísse fertur.
5. À Iconium en Lycaonie, saint Apollonius de Sardes, martyr, dont on rapporte qu’il consomma son martyre par la croix.
6. Nicópoli in Arménia, sanctórum Leóntii, Maurítii, Daniélis, Antónii, Anicéti, Sisínni et aliórum, mártyrum, qui sub Licínio imperatóre et Lysia præside multímodis excruciáti sunt.
6. À Nicopolis en Arménie, vers 320, les saints martyrs Léonce, Maurice, Daniel, Antoine, Anicet, Sisinnius et d’autres compagnons, qui, sous l’empereur Licinius et par ordre du préfet Lysias, furent soumis à toutes sortes de tourments.
7. In Pisídia, sanctórum Biánoris et Silváni, mártyrum.
7. En Pisidie, les saints martyrs Biance et Silvain.
8*. Nannétibus in Británnia Minóre, sancti Paschárii, epíscopi, qui sanctum Hermelándum e Fontanéllæ convéntu postulátum cum duódecim sociis suscépit et in Intro ínsula collocávit, ut monastérium fundáret.
8*. À Nantes, au VIIe siècle, saint Pasquier, évêque, qui accueillit saint Hermeland et douze autres moines, qu’il avait sollicités de l’abbé de Fontenelle, et qu’il plaça dans l’île d’Indre sur la Loire, pour qu’ils y établissent un monastère.
9. Tamísiæ in Flándria, sanctæ Amalbérgæ, cui sanctus Willibrórdus sacrárum vírginum velámen impósuit.
9. À Tamise en Flandre, au VIIIe siècle, sainte Amalberge, qui reçut le voile des vierges des mains de saint Willibrord.
10*. Perúsiæ in Umbria, sancti Petri Vincioli, presbyteri et abbátis, qui antíquam ecclésiam Sancti Petri fatiscéntem dénuo ædificávit eíque monastérium coniúnxit, quo, inter crebras oppositiónes, sed rriáxima cum patiéntia, consuetúdines Cluniacénses introdúxit.
10*. À Pérouse en Ombrie, l’an 1007, saint Pierre Vincioli, prêtre et abbé. Il reconstruisit l’ancienne cathédrale Saint-Pierre, qui tombait en ruine et lui adjoignit un monastère pour la desservir. Malgré des oppositions répétées, mais avec une extrême patience, il y introduisit les coutumes de Cluny.
11. Ottóniæ in Dánia, sancti Canúti, mártyris, qui, rex zelo succénsus, in regno suo cultum divínum amplificávit, statum clericórum promóvit et, Ecclésiis Lundénsi et Ottoniénsi fundátis, demum a cívibus quibúsdam seditiósis interféctus est.
11. À Odense au Danemark, en 1084, saint Canut (Knud), martyr. Roi plein de zèle, il développa dans son royaume le culte divin, promut le statut du clergé, fonda les églises de Lund et d’Odense, et périt dans une sédition, alors qu’il assistait à la messe.
12*. Arausióne in Província Gálliæ, beatórum Maríæ Gertrúdis a Sancta Sóphia de Ripert d'Alauzin et Agnétis a Iesu (Sylviæ) de Romillon, vírginum ex Ordine Sanctæ Ursulæ et mártyrum in tempestátibus gállicæ perturbatiónis.
12*. À Orange en Provence, l’an 1794, les bienheureuses martyres Marie-Gertrude de Ripert d’Alauzier (Soeur Sainte-Sophie), Sylvie-Agnès de Romillon (Soeur Agnès de Jésus), vierges ursulines de Bollène, guillotinées sous la Révolution française pour leur fidélité à la vie religieuse.
13. In urbe Dong Hói in Annámia, sanctórum Antónii Nguyen Híìu (Nam) Quynh et Petri Nguyen Khac Th, mártyrum, qui, catechístæ, ob Christi fidem sub imperatóre Minh Mąng stranguláti sunt.
13. Dans la ville de Dong Hoi en Annam, l’an 1840, les saints martyrs Antoine Nguyen Hun (Nam) Quynh et Pierre Nguyen Khac Tu, catéchistes, qui furent étranglés à cause de la foi du Christ, sous l’empereur Minh Mang
14*. Damásci in Syria, pássio beatórum mártyrum Emmanuélis Ruiz, presbyteri, et sociórum,’ septem ex Ordine Fratrum Minórum et trium germanórum fidélium ex Ecclésia Maronitárum, qui, hóstibus fraudulénter a proditóre tráditi, váriis propter fidem vexáti suplíciis gloriósa morte martyrium complevérunt.
14*. À Damas en Syrie, l’an 1860, la passion des bienheureux martyrs Emmanuel Ruiz, prêtre, et ses compagnons, Les bienheureux Carmel Volta, Pierre Soler, Nicolas Alberca, Engelbert Kolland, Nicanor Ascanio, prêtres, François Pinazo et Jean-Jacques Fernandez, religeux franciscains, François, Abd-el-Mooti et Raphaël Massabk, sept franciscains et trois frères de l’Église maronite. Un groupe de Turcs, fanatisés contre les chrétiens, s’étant introduits de nuit dans le couvent franciscain, leur firent subir divers supplices jusqu’à la mort.
Quorum nomina: beati Carmelus Volta, Petrus Soler, Nicolaus Alberca, Engelbertus Kolland, Ascanius Nicanor, presbyteri, atque Franciscus Pinazo et Ioannes lacobus Fernández, religiosi, ex Ordine Fratrum Minorum; Franciscus, Mootius et Raphael Massabki, germani.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Iac 5, 8-11)
Lecture brève (Iac 5, 8-11)
Patiéntes estóte, et vos, confirmáte corda vestra, quóniam advéntus Dómini appropinquávit. Nólite ingemíscere fratres, in altérutrum, ut non iudicémini; ecce iudex ante iánuam assístit. Exémplum accípite, fratres, labóris et patiéntiæ prophétas, qui locúti sunt in nómine Dómini. Ecce beatificámus eos, qui sustinuérunt; sufferéntiam Iob audístis et finem Dómini vidístis, quóniam miséricors est Dóminus et miserátor.
Soyez donc patients, vous aussi, et affermissez vos cœurs, car l'avènement du Seigneur est proche. Ne vous plaignez pas les uns des autres, frères, afin que vous ne soyez pas jugés. Voici, le juge est à la porte. Prenez, frères, pour modèle de souffrance et de patience dans les afflictions les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. Voici, nous appelons heureux ceux qui ont tenu bon. Vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneur lui a accordée ; car le Seigneur est miséricordieux et compatissant.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.

Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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