Feria III 16 Iulii 2024
Decimo septimo Kalendas Augusti, luna octava.
Die 16 iulii
1. Beátæ Maríæ Vírginis de Monte Carmélo, quo Elías prophétæ pópulum Israel quondam ad coléndum Deum vivum redúxerat et póstea eremítæ quidam solitúdinem quæréntes secessérunt ac dénique Ordinem constituérunt ad vitam contemplatívam ducéndam sub patrocínio sanctæ Dei Genetrícis.
1. Mémoire de Notre-Dame-du-Mont-Carmel, qui rappelle le lieu où jadis le prophète Élie avait ramené le peuple d’Israël à adorer le Dieu vivant, lieu où, au temps des croisés, des ermites en recherche de solitude se retirèrent et constituèrent ensuite, au XIIIe siècle, un Ordre voué à la vie contemplative sous le patronage de la sainte Mère de Dieu.
2. Anastasiópoli in Galátia, sancti Antíochi, mártyris, fratris sancti Platónis.
2. À Anastasiopolis en Galatie, au IIIe ou IVe siècle saint Antioche, martyr.
3. Sebáste in Armenia, sancti Athenógenis, chorepíscopi et mártyris, qui discípulis hymnum relíquit divinitátem Spíritus Sancti declarántem et pro Christo igni tráditus est.
3. À Sébaste en Arménie, vers 305, saint Athénogène, chorévêque et martyr, qui laissa à ses disciples une hymne où il professe la divinité du Saint-Esprit, et mourut brûlé vif, sous Dioclétien.
4*. In Cæsaréa ínsula in mari Británnico, sancti Helérii, eremítæ, qui a pirátis rriartyrium subiísse tráditur.
4*. Dans l’île de Jersey, au VIe siècle, saint Hélier, ermite, qui vécut dans une grotte et aurait été assassiné par des pirates.
5*. Traiécti Mosæ in Brabántia Austrásiæ, sanctórum Monúlphi et Gondúlphi, episcopórum.
5*. À Maastricht dans le Brabant, au VIe ou VIIe siècle, les saints Monulphe et Gondulphe, évêques.
6. Sántonis in Hannónia, sanctórum mártyrum Reiníldis, vírginis, Grimoáldi et Gondúlphi, qui a prædónibus occísi esse tradúntur.
6. À Saintes en Hannonie vers 680, les saints martyrs Reinelde, vierge, Grimoald et Gondulphe, qui auraient été massacrés par les barbares.
7. Córdubæ in Vandalícia Hispániæ regióne, sancti Sisenándi, diáconi et mártyris, qui pro Christi fide a Mauris iugulátus est.
7. À Cordoue en Andalousie, l’an 851, saint Sisenand, diacre et martyr, égorgé par les Maures pour la foi du Christ
8. In monastério ad lacum Auvam in Bavária, beátæ Irmengárdis, abbatíssæ, quæ iam a ténera ætáte, splendóre aulæ régiæ demísso, Deo servíre quæsívit et Agno plures dedit virgíneas cómites.
8*. Au monastère de Chiemsee en Bavière, l’an 866, la bienheureuse Irmengarde, abbesse, qui, dès son plus jeune âge, délaissa les splendeurs de la cour royale pour chercher le service de Dieu et donna à l’Agneau divin un grand nombre de compagnes vierges.
9*. Pássio beáti Simónis da Costa, religiósi e Societáte Iesu et últimi mártyris ágminis in navi Sancto lacóbo nuncupáta prídie huius diéi in ódium Ecclésiæ extermináti.
9*. Passion du bienheureux Simon da Costa, martyr
10*. Viánæ Castélli in monastério Sanctæ Crucis in Lusitánia, beáti Bartholom i a Martyribus Fernandes, epíscopi Bracarénsis, qui, vitæ integritáte exímius, summa pastoráli caritáte in necessitátibus gregis enísus est et sana doctrína multa excóluit scripta.
10*. À Viana do Castello au Portugal, en 1590, le trépas du bienheureux Barthélemy des Martyrs, évêque de Braga, de l’Ordre des Prêcheurs, qui prit part aux sessions du Concile de Trente et, de retour dans son diocèse, travailla, sans se ménager, à mettre en œuvre les décrets de ce Concile sur la réforme du clergé. Épuisé par vingt-huit ans d’épiscopat, il se démit de sa charge et se retira dans un couvent de son Ordre.
11*. Virovíaci in Anglia, beatórum I oánnis Sugar, presbyteri, et Robérti Grissold, mártyrum, qui sub lacóbo rege Primo damnáti, prior quod sacérdos in Anglias ingréssus esset, alter quia eídem subvenísset, per ásperas sævítias ad palmam martyrii pervenérunt.
11*. À Warwick en Angleterre, l’an 1604, les bienheureux martyrs Jean Sugar, prêtre, et Robert Grissold, condamnés à mort sous le roi Jacques Ier, l’un parce que, prêtre, il était entré en Angleterre, le second, parce qu’il avait aidé le prêtre ; tous deux furent soumis au supplice du gibet.
12*. In civitáte Cunhaú prope Natáliam in Brasília, beatórum Andréæ de Soveral, presbyteri e Societáte Iesu, et Domínici Carvalho, mártyrum, qui in ipsa Missæ celebratióne cum turma fidélium in ecclésia a milítibus dolóse reclúsi sunt et atróciter interfécti.
12*. À Cunhau, près de Natalia au Brésil, en 1645, les bienheureux martyrs André de Soveral, prêtre, et Dominique Carvalho. Pendant que le prêtre célébrait la messe avec environ soixante-dix fidèles, ils furent enfermés dans la chapelle par des soldats et massacrés de manière atroce. Un seul fidèle du groupe a pu être identifié.
13*. In navi servitútis ad áncoram constitúta ante Rupifórtium ad oram Gálliæ, beatórum Nicolái Savouret, ex Ordine Fratrum Minórum Conventuálium, et Cláudii Béguignot, ex Ordine Cartusiénsi, presbyterórum et mártyrum, qui, gállica perturbatióne sæviénte, in ódium sacerdótii in sórdida captivitáte deténti, morbo corrépti sunt.
13*. Dans la baie devant le port de Rochefort, en 1794, les bienheureux Nicolas Savouret et Claude Béguignot, prêtres et martyrs. Le premier, cordelier à Moulins, le second, chartreux près de Rouen, ils furent arrêtés sous la Révolution française, en raison de leur sacerdoce, déportés dans des conditions inhumaines sur un bateau négrier et y moururent de maladie.
14*. Arausióne item in Gállia, beatárum Amátæ a Iesu (Maríæ Rosæ) de Gordon et sex sociárum,8 vírginum et mártyrum, quæ, cum in eádem persecutióne vitam religiósam depónere renuíssent, cápite damnátæ sunt et palmam martyrii gaudéntes recepérunt.
14*. À Orange en Provence, en 1794, les bienheureuses vierges et martyres Marie-Rose de Gordon (Soeur Aimée de Jésus), sacramentine de Bollène et ses compagnes
15. In pago Sancti Salvatóris Vicecómitis in Normánnia Gálliæ, sanctæ Maríæ Magdalénæ Postel, vírginis, quæ in eádem tempestáte, sacerdótibus expúlsis, omnem opem ægrótis fidelibúsque tulit ac, pace restitúta, in extréma inópia Congregatiónem fundávit rexítque Filiárum a Misericórdia pro puéllis paupéribus christiáne instituéndis.
15. À Saint-Sauveur-le-Vicomte en Normandie, l’an 1846, sainte Marie-Madeleine Postel, vierge. Sous la Révolution française, alors que les prêtres étaient exilés ou pourchassés, elle apporta toute son aide aux malades et aux fidèles et, quand la paix fut rendue à l’Église, elle fonda et dirigea, dans une pauvreté extrême, le Congrégation des Filles de la Miséricorde, pour l’éducation chrétienne des jeunes filles pauvres.
16. In loco Lüjiapo apud Qinghe in Mebei Sinárum província, sanctórum Lang Yangzhi, catechúmenæ, et Pauli Lang Fu, fílii eius, már tyrum, qui in persecutióne a fautóribus factiónis « Yihetuan » patráta, cum mater se christiánam proféssa esset, in domo igne vastáta martyrium pro Christo consummavérunt.
16. À Lujiapo, près de Quingho dans la province chinoise de Hebei, en 1900, les saints martyrs Lang Yangzhi, mère de famille, et Paul Lang Fu, son fils. Dans la persécution de la secte de Yihetuan ; la mère, encore catéchumène, s’étant déclarée chrétienne, elle et son fils furent enfermés dans leur maison livrée aux flammes.
Quarum nomina: beatæ Maria a Iesu (Margarita Teresia) Charansol, Maria Anna a Sancto loachim Béguin-Royal, Maria Anna a Sancto Michaele Doux, Maria Rosa a Sancto Andrea Laye, Dorothea a Corde Mariæ et Magdalena a Sanctissimo Sacramento de Justamont.
17. In vico Zhangjiaji apud Nin in item in Mebei, sanctæ Terésiæ Zhang Hezhi, mártyris, quæ in eádem persecutióne, cum ad ethnicórum pagódam rapta reveréntiam numínibus loci præstáre noluísset, una cum duóbus fíliis hastæ cúspide transfíxa est.
17. En Chine, dans la province de Hebei, au village de Zhangjaji près de Ningjin, sainte Thérèse Zhang Hezhi, martyre. Traînée devant la pagode des païens, elle refusa de faire un geste de révérence aux divinités du lieu et, avec ses deux fils, fut transpercée d’un coup de lance.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Eccli 44,2.13-15)
Lecture brève (Eccli 44,2.13-15)
Multam glóriam fecit Dóminus, magnificéntiam suam a sǽculo. Usque in ætérnum manet semen eórum, et glória eórum non derelinquétur. Córpora ipsórum in pace sepúlta sunt, et nomen eórum vivit in generatiónem et generatiónem; sapiéntiam ipsórum narrent pópuli, et laudem eórum núntiet ecclésia.
Le Seigneur a opéré beaucoup de merveilles, et signalé Sa puissance dès le commencement. A cause d'eux, ni leur race ni leur gloire n'aura de fin. Leurs corps ont été ensevelis en paix, et leur nom vivra de génération en génération. Que les peuples racontent leur sagesse, et que l'assemblée publie leurs louanges.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.