Dominica 21 Iulii 2024
Duodecimo Kalendas Augusti, luna quintodecima.
Die 21 iulii
1. Sancti Lauréntii de Brundúsio, presbyteri et Ecclésiæ doctóris, qui, inter Fratres Minóres Capuccínos adscríptus, prædicándi múnere in Európæ regiónibus indefésse functus est, turn pro Ecclésiæ defensióne advérsus infidéles, turn in reconciliándis princípibus, turn in Ordinis sui moderatióne, ómnia múnera explens simplicitáte et humilitáte. Die vero vigésimo secúndo iúlii Ulyssipóne in Lusitánia óbiit.
Mémoire de saint Laurent de Brindisi, prêtre et docteur de l’Église. Entré chez les Capucins, il exerça inlassablement dans les régions d’Europe le ministère de la prédication dont on l’avait chargé, tant pour la défense de l’Église contre les infidèles, que pour la réconciliation entre les princes et pour le gouvernement de son Ordre. Il accomplit toutes ces charges avec simplicité et humilité jusqu’à sa mort à Lisbonne, le 22 juillet 1619.
2. Massíliæ in Província Gálliæ, sancti Victóris, mártyris.
2. À Marseille, vers 292, saint Victor, martyr.
3. Apud Emesam in Syria, sancti Simeónis, cognoménto Sali, qui, a Spíritu divíno motus, stultus pro Christo et ignóbilis apud hómines habéri cupívit. Item, commemorátio sancti Ioánnis, eremítæ, qui trigínta fere annos sócius fuit sancti Simeónis in peregrinatióne sancta et in erémo apud Aspháltitem lacum.
3. Près d’Émèse en Syrie, au IVe siècle, saint Siméon, surnommé Salos, “le Fou”. Sous l’inspiration du Saint-Esprit, il chercha, pour l’amour du Christ, à être pris pour fou et méprisable aux yeux des hommes. On commémore aussi saint Jean, ermite, qui fut, pendant près de trente ans, le compagnon de saint Siméon quand il se rendit en Terre sainte et dans le séjour qu’il fit dans le désert, près de la mer Morte.
4. Romæ, commemorátio sanctæ Praxédis, sub cuius nómine cclesia Deo dicáta est in Esquilíno.
4. À Rome, commémoraison de sainte Praxède. Sous son nom une église fut dédiée à Dieu sur l’Esquilin avant 491.
5. Argentoráti in Burgúndia, sancti Arbogásti, epíscopi.
5. Strasbourg, au VIe siècle, saint Arbogast, évêque, qui fit construire sa cathédrale et la consacra à Dieu sous le nom de la Vierge Marie.
6*. In salo ante Rupifórtium ad oram Gálliæ in squalóre navis ad áncoras constitútæ, beáti Gabriélis Pergaud, presbyteri et mártyris, qui, canónicus reguláris Belli Loci in pago Briocénsi, propter sacerdótium témpore gállicæ perturbatiónis ex abbátia expúlsus est et, in captivitátem tráditus, contagióne corréptus martyrio coronátus est.
6* Dans la baie devant le port de Rochefort, en 1794, le bienheureux Gabriel Pergaud, prêtre et martyr. Chanoine régulier de Beaulieu, au diocèse de Saint-Brieuc, il fut expulsé de l’abbaye, sous la Révolution française, à cause de son sacerdoce, et détenu dans des conditions inhumaines sur un bateau négrier où il mourut au bout de quelques semaines, après une longue agonie.
7. Apud Namibian prope Zangpingguan in Sinis, sancti Alberíci Crescitelli, presbyteri e Pontifício Institúto pro Missiónibus éxteris et mártyris, qui, in persecutióne sectatórum « Yihetuan ›), acérrime fere ad mortem percússus, sequénti die ligátis pédibus per callem sílice stratum ad flumen raptátus, ibi minútim concísus et tandem decollátus, martyrio coronátus est.
7. À Yanzi-hiam, dans la province chinoise de Hebei, en 1900, saint Albéric Crescitelli, prêtre de l’Institut Pontifical pour les Missions étrangères, et martyr. Dans la persécution de la secte de Yihetuan, il fut couvert de blessures atroces, presque jusqu’à en mourir, et fut traîné le lendemain, les pieds liés, par un chemin couvert de silex jusqu’au fleuve, où il fut lacéré par tout le corps, et enfin décapité.
8. In itínere versus Daining apud lomnienínam urberri Mebei provínciæ item in Sinis, pássio sancti ‘Ioséphi Wang Yumei, mártyris in eádem persecutióne.
8. À Yanzi-hiam, dans la province chinoise de Hebei, en 1900, saint Joseph Wang Yumei, martyr, qui succomba sur le chemin menant à Duining.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (2 Thess 2, 15-17; 3,5)
Lecture brève (2 Thess 2, 15-17; 3,5)
Itaque, fratres, state et tenéte traditiónes, quas didicístis sive per sermónem sive per epístulam nostram. Ipse autem Dóminus noster Iesus Christus et Deus Pater noster, qui diléxit nos et dedit consolatiónem ætérnam et spem bonam in grátia, consolétur corda vestra et confírmet in omni ópere et sermóne bono.
Que Notre-Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné par sa grâce une consolation éternelle et une bonne espérance, consolent vos cœurs, et vous affermissent en toute bonne œuvre, et en toute bonne parole.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.

Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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