Sabbato 27 Iulii 2024
Sexto Kalendas Augusti, luna decima nona.
Die 27 iulii
1. Commemorátio sanctórum septem Dormiéntium Ephesi, qui, ut narrátur, martyrio consummáto, in pace quiéscunt, diem resurrectiónis exspectántes.
1. Commémoraison des Sept saints Dormants, vénérés à Éphèse, dont on rapporte qu’après leur martyre, ils reposent en paix en attendant le jour de la résurrection.
2. Nicomedíæ in Bithynia, sancti Pantaleónis ve1 Pantalaimónis, mártyris, qui in Oriénte médicus artem suam sine ullo múnere exércens cólitur.
2. À Nicomédie en Bithynie, vers 305, saint Pantaléon ou Pantalimon, martyr, vénéré en Orient comme un médecin qui exerçait son art gratuitement.
3*. Ledóne Salinário in monte Iura Gálliæ, sancti Desideráti, qui Bisuntínus epíscopus fuísse créditur.
3*. À Lons-le-Saunier dans le Jura, au Ve siècle, saint Désiré, qui fut, croit-on, évêque de Besançon.
4. Romæ in cœmetério Priscíllæ via Salária, sancti Cælestíni papæ Primi, qui, sédulus in Ecclésiæ fide tuénda et fínibus ampliándis, primus in Británnia et Hibérnia episcopátum instítuit ac, eo favénte, Concílium Ephesínum advérsus Nestórium beátam Maríam salutávit Deíparam.
4. L’an 432, saint Celestin Ier. Romain de naissance, il passa quelque temps à Milan auprès de saint Ambroise puis, élu pape, il approuva par ses légats le Concile d’Éphèse qui proclamait la Maternité divine de la Vierge Marie.
5. Prope Antiochíam in Syria, sancti Simeónis, mónachi, qui multos annos vixit stans super colúmnam, unde et Stylítæ cognómen accépit, cuius vita et conversátio admirábilis éxstitit.
5. Près d’Antioche de Syrie, en 459, saint Siméon, moine, dont la vie et la sainteté sont admirables ; il vécut de longues années sur une colonne, d’où lui est venu le surnom de Stylite.
6*. Loccis super Ingerim in pago Turonénsi Gálliæ, sancti Ursi, abbátis, multórum cœnobiórum patris, admiránda abstinéntia et áliis virtútibus célebris.
6*. À Loches, sur la Loire en Touraine, au Ve ou VIe siècle, saint Ours, abbé, père de nombreux monastères, célèbre par son abstinence admirable et bien d’autres vertus. Avec lui est commémoré saint Leubais, son compagnon, qui fut abbé de Sennevières.
7*. Ravénnæ in Flamínia, sancti Ecclésii, epíscopi, qui, consors sancti I oánnis papæ Primi in atrocitátibus Theodoríci regis sustinéndis, solus in superándis, Ecclésiam suam ad novum decórem evéxit.
7*. À Ravenne, vers 532, saint Ecclesius, évêque, qui partagea avec le pape saint Jean Ier les atrocités décidées par le roi Théodoric, mais lui survécut, et amena son Église à une nouvelle splendeur.
8*. In Beárnia regióne ad Pyrænéos in Vascónia Gálliæ, sancti Galactórii, qui Lascurrénsis epíscopus et martyr honorátur.
8*. À Lescar dans le Béarn, au VIe siècle, saint Galactoire, évêque, vénéré comme martyr.
9. Mantineióne prope Claudiópolim in Honoríade, sanctæ Anthúsæ, vírginis, quæ, moniális, sub Constantíno Coprónymo imperatóre ob cultum sacrárum Imáginum verbéribus cæsa et exsílio affécta, tandem in pátriam revocáta in pace decéssit.
9. À Constantinople, en 811, sainte Anthuse, vierge. Fille de l’empereur Constantin Copronyme, elle apporta tous ses soins à aider les pauvres, à racheter les esclaves, à réparer les églises, à construire des monastères, et reçut elle-même, des mains de l’évêque , le voile des vierges.
10. Córdubæ in Vandalícia Hispániæ província, sanctórum mártyrum Geórgii, diáconi et mónachi syri, Aurélii et Sabigothónis, cóniugum, atque Felícis et Liliósæ, item cóniugum, qui in Maurórum persecutióne, desidério capti testimónii et fídei Christi, in cárcere Christum laudáre non cessábant et tandem decolláti sunt.
10. À Cordoue en Andalousie, l’an 852, les saints martyrs Georges, diacre et moine syrien, Aurèle et sa femme Sabigothe, Félix et sa femme Liliose. Dans la persécution des Maures, pris par le désir de témoigner de la foi dans le Christ, ils ne cessaient de louer le Christ dans leur prison et à la fin furent décapités.
11*. Achridæ in Illyrico, sancti Cleméntis, epíscopi Velicénsis, qui, eruditióne et sacrárum litterárum sciéntia insígnis, fídei lumen pópulo Bulgarórum prótulit. Cum eo commemorántur sancti epíscopi Gorázdus, Nahum, Sabas et Angelárius, qui in Bulgária opus sanctórum Cyrílli et Methódii prosecúti sunt.
11*. À Ochrida en Bulgarie, au IXe ou Xe siècle, saint Clément, évêque. D’une érudition et d’une connaissance des saintes Écritures remarquables, il porta au peuple bulgare la lumière de la foi. Avec lui sont commémorés les saints évêques Gorazd, Nahum, Sabas et Angelar, qui poursuivirent en Bulgarie l’œuvre missionnaire des saints Cyrille et Méthode.
12*. In cœnóbio Garsténsi in Stíria, beáti Berthóldi, abbátis, apud quem pæniténtibus consília quæréntibus ve1 benefícia poscéntibus fácilis áditus erat.
12*. Au monastère de Garsten en Stirie, l’an 1142, le bienheureux Berthold de Rachez, abbé, qui était d’un accès facile pour les pénitents à la recherche de conseils spirituels et pour ceux qui demandaient des secours.
13*. Placéntiæ in Æmília, beáti Raymúndi Palmerio, patrisfamílias, qui, uxóre et fíliis orbátus, hospítium fundávit ad páuperes excipiéndos.
13*. À Plaisance en Émilie, l’an 1200, le bienheureux Raymond Palmerio, père de famille, qui, ayant perdu sa femme et ses enfants, fonda un hospice pour accueillir les pauvres.
14*. Favéntiæ item in Æmília, beáti Nevolóni, sacris peregrinatiónibus, austeritáte vitæ et eremítica observántia insígnis.
14*. À Faenza, en Émilie, l’an 1280, le bienheureux Nevolone, célèbre pour ses pèlerinages à Compostelle, ses austérités et sa vie d’ermite.
15*. Amériæ in Umbria, beátæ Lúciæ Bufalari, vírginis, beáti Ioánnis de Reáte soróris, ex Oblátis Ordinis Sancti Augustíni, pæniténtiis et animárum zelo claræ.
15*. À Amelia en Ombrie, vers 1350, la bienheureuse Lucie Bufalari, vierge. Sœur du bienheureux , oblate de Saint-Augustin et supérieure de son couvent, elle fut une religieuse très mortifiée et très zélée pour le service de Dieu.
16*. Statefúrti in Anglia, beáti Robérti Sutton, presbyteri et mártyris, qui sub Elisabeth regína Prima propter sacerdótium suspénsus est.
16*. À Stafford en Angleterre, l’an 1588, le bienheureux Robert Sutton, prêtre et martyr, condamné à mort, sous la reine Élisabeth Ière, en raison de son sacerdoce, et pendu.
17. Bellomarísci in Cámbria, beáti Guliélmi Davies, presbyteri et mártyris, qui in eádem persecutióne propter solum sacerdótium, pro adstántibus orans, idem supplícium passus est.
17*. À Beaumaris au pays de Galles, en 1593, le bienheureux Guillaume Davies, prêtre et martyr, condamné à mort, sous la reine Élisabeth Ière, pour la seule raison de son sacerdoce, et pendu en priant pour le peuple qui l’entourait.
18*. Bríxiæ in Langobárdia, beátæ Maríæ Magdalénæ Martinengo, abbatíssæ ex Ordine Clarissárum Capuccinárum, abstinéntiis insígnis.
18*. À Brescia en Lombardie, l’an 1737, la bienheureuse Marie-Madeleine (Marguerite) Martinengo, abbesse des clarisses capucines, remarquable par ses pratiques d’austérité et d’abstinence.
19*. In óppido Ollería in pago Valentíno Hispániæ, beáti Ióachim Vilanova Camallonga, presbyteri et mártyris, qui témpore persecutiónis erga fidem cæléstem glóriam consecútus est.
19*. En Espagne dans la persécution qui sévit au cours de la guerre civile, en 1936, dans le bourg d’Olleria de la région de Valence, le bienheureux martyr Joachim Vilanova Camallonga, prêtre.
20*. In vico Llisà prope Barcinónem item in Hispánia, beáti Modésti Vegas Vegas, presbyteri ex Ordine Fratrum Minórum Conventuálium et mártyris, qui, eádem persecutióne erga fidem furénte, sánguinem pro Christo effúdit.
20*. En Espagne dans la persécution qui sévit au cours de la guerre civile, en 1936, près de Barcelone, au village de Llisa, le bienheureux martyr Modeste Vegas Vegas, prêtre franciscain conventuel.
21*. Barcinóne item in Hispánia, beatórum Philíppi Hernández Martínez, Zacharíæ Abadía Buesa et lacóbi Ortíz Alzueta, religiosórum e Societáte Salesiána et mártyrum, qui in eádem persecutióne martyrium passi sunt.
21*. En Espagne dans la persécution qui sévit au cours de la guerre civile, en 1936, les bienheureux martyrs à Barcelone, Philippe Hernandez Martinez, Zacharie Abadia Buesa et Jacques Ortiz Alzueta, religieux salésiens.
22*. In loco Oświęcim seu Auschwitz prope Cracóviam in Polónia, beátæ Maríæ Cleméntis a Iesu Crucifíxo Staszewska, vírginis ex Ordine Sanctæ Ursulæ et mártyris, quæ, bello sæviénte, in diram campi exítii custódiam propter fidem cóndita, cruciátibus fracta occúbuit.
22*. Au camp de concentration d’Auschwitz (Oswiecin), près de Cracovie en Pologne, l’an 1943, la bienheureuse Marie-Clémence de Jésus Crucifié (Hélène Staszewska), vierge ursuline et martyre. Supérieure de son couvent, elle offrit un refuge dans sa communauté à des jeunes filles juives et à des fugitifs. Déportée, elle mourut au bout de six mois, brisée par les mauvais traitements.
**. À Naples, en 1912, la bienheureuse Maria della Passione, religieuse mystique de l’Institut des Sœurs Crucifiées Adoratrices de l’Eucharistie. (Béatifiée le 14 mai 2006 par Benoît XVI)
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Eccli 34,14-20)
Lecture brève (Eccli 34,14-20)
Spíritus timéntium Dóminum vivet, et in respéctu illíus benedicétur. Spes enim illórum in salvántem illos, et óculi Dei in diligéntes se. Qui timet Dóminum, nihil trepidábit et non pavébit, quóniam ipse est spes eius. Timéntis Dóminum beáta est ánima eius. Ad quem réspicit? Et quis est fortitúdo eius? Oculi Dómini super timéntes eum: protéctor poténtiæ, firmaméntum virtútis, tégimen ardóris et umbráculum meridiáni, custódia offensiónis et adiutórium casus, exáltans ánimam et illúminans óculos, dans sanitátem vitæ et benedictiónem.
Dieu aura soin de l'âme de ceux qui Le craignent, et ils seront bénis par Son regard. Car leur espérance est en Celui qui les sauve, et les yeux de Dieu sont sur ceux qui L'aiment. Celui qui craint le Seigneur ne redoutera rien, et il n'aura point de peur, parce que Dieu même est son espérance. Heureuse l'âme de celui qui craint le Seigneur. Vers qui regarde-t-il, et quel est son appui ? Les yeux du Seigneur sont sur ceux qui Le craignent ; Il est une protection puissante, un soutien solide, un abri contre la chaleur, un ombrage contre l'ardeur du midi, une sauvegarde contre la chute et un secours lorsqu'on est tombé ; Il élève l'âme et illumine les yeux ; Il donne la santé, la vie et la bénédiction.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.