Feria III 13 Augustii 2024
Idibus Augusti, luna sexta.
Die 13 augusti
1. Sanctórum mártyrum Pontiáni, papæ, et Hippólyti, presbyteri, qui simul in Sardíniam deportáti sunt ibíque ambo commúni damnatióne et una, ut vidétur, laureáti coróna, tandem in Urbem hic in cœmetérium ad viam Tiburtínam, ille in cœmetérium Callísti transláti sunt.
Mémoire des saints martyrs Pontien, pape, et Hippolyte, prêtre de Rome. Celui-ci, théologien de renom, s’était érigé en chef d’une communauté dissidente. Lors de la persécution de Maximin, tous deux furent déportés en Sicile et soumis ensemble aux travaux forcés et probablement couronnés ensemble du martyre, avant 236. Leurs corps furent ensuite rapportés à Rome : Pontien fut enterré au cimetière de Calliste sur la voie Appienne, et Hippolyte, sur la voie Tiburtine.
2. Fori Cornélii in Flamínia, sancti Cassiáni, mártyris, qui, cum idóla adoráre noluísset, púeris, quibus magíster præfúerat, tráditus est cálamis ad mortem torquéndus, ut, quanto infírmior manus, tanto grávior pœna esset martyrii.
2. Au Forum de Cornelius [Imola] en Émilie, vers 300, saint Cassien, martyr. Maître d’école, il avait refusé d’adorer les idoles et fut livré à ses élèves pour qu’ils le lacèrent à mort avec leurs poinçons, de façon que, plus faibles étaient leurs mains, plus longue fut la torture du martyr.
3. Lugdúni in Gállia, sancti Antíochi, epíscopi, qui, adhuc présbyter, usque ad viséndum sanctum lustum, epíscopum suum, in erém Ægypti tunc degéntem perréxit.
3. À Lyon, vers 500, saint Antioche, évêque. Encore prêtre, il se rendit jusqu’en Égypte pour visiter saint Just, son évêque, qui y séjournait alors.
4. Pictávii in Aquitánia, sanctæ Radegúndis, quæ, regína Francórum, adhuc vivénte rege Clotário cóniuge suo, sacrum velámen accépit et in monastério Sanctæ Crucis Pictaviénsis, quod ipsa constrúxerat, sub Régula sancti Cæsárii Arelaténsis militávit.
4. À Poitiers, en 587, sainte Radegonde, reine des Francs. Du vivant même de son époux, le roi Clotaire, elle demanda à , évêque de Noyon, de la consacrer à Dieu. Elle reçut le voile sacré et servit le Seigneur, sous la Règle de saint Césaire d’Arles, au monastère de la Sainte-Croix, que le roi Clotaire avait fait construire pour elle.
5. In castro Schemári ad ripam Hippi in iugis Cáucasi, tránsitus sancti Máximi Confessóris, abbátis Chrysopolitáni prope Constantinópolim, doctrína et cathólicæ veritátis zelo insígnis, qui, cum advérsus monothelítas strénue decertáret, ab imperatóre hærético Constánte, præcísa manu déxtera, duóbus cum discípulis, quibus nomen Anastásius, post duram custódiam et multíplices sævítias, in Lazícam regiónem relegátus, spíritum Deo réddidit.
5. Au camp de Schemars dans les monts du Caucase, en 662, le trépas de saint Maxime le Confesseur. Abbé du monastère de Chrysopolis, en face de Constantinople, remarquable par sa science et son zèle pour la vérité catholique, il combattit avec énergie les monothélites, ce pour quoi l’empereur hérétique Constant lui fit couper la main droite et le relégua, avec deux de ses disciples appelés l’un et l’autre Athanase, après une dure incarcération et des sévices multiples, dans l’antique pays de Lazes (Transcaucasie), où il rendit son âme à Dieu
6. Fritesláriæ in Hássia Austrásiæ, sancti Vigbérti, presbyteri et abbátis, cui sanctus Bonifátius curam monastérii loci commísit.
6. À Fritzlar en Germanie, vers 745, saint Wigbert, prêtre et abbé, à qui saint Boniface confia la monastère de ce lieu.
7*. In monastério Aldenburgénsi in terra Vocatórum Germániæ, beátæ Gertrúdis, abbatíssæ ex Ordine Præmonstraténsi, quæ adhuc puéllula a matre sancta Elísabeth, regína Hungáriæ, hoc in loco Deo obláta est.
7*. À Altenberg, près de Marbourg en Allemagne, en 1297, la bienheureuse Gertrude, abbesse, que sa mère sainte Élisabeth de Hongrie, confia, toute jeune, au monastère des prémontées de ce lieu, pour qu’elle soit consacrée à Dieu.
8*. Macólici in Hibérnia, beatórum Patrícii O'Healy, epíscopi Mayénsis, et Conni O’Rourke, presbyteri, ambórum ex Ordine Fratrum Minórum, qui propter sacerdótium palam patefáctum cápite damnáti sunt et patíbuli supplíciis dedúcti.
8*. À Killmaloc en Irlande, en 1579, les bienheureux martyrs Patrick O’Healy, évêque de Mayo, et Conn O’Rourke, prêtre, tous deux franciscains. Quand on découvrit leur état sacerdotal, sous la reine Élisabeth Ière, ils furent condamnés à mort et livrés aux supplices du gibet.
9*. Virovíaci in Anglia, beáti Guliélmi Freeman, presbyteri et mártyris, qui, sub Elísabeth regína Prima tantúmmodo quod sacérdos esset cápite damnátus, pro patíbulo hymnum « Te Deum » cánere inchoávit et constánti ánimo ad martyrii supplícia adívit.
9*. À Warwick en Angleterre, en 1595, le bienheureux Guillaume Freeman, prêtre et martyr, condamné à mort sous la reine Élisabeth Ière, uniquement parce qu’il était prêtre. Devant la potence, il commença à chanter le Te Deum et alla au supplice avec un grand courage.
10. Romæ, sancti Ioánnis Berchmans, religiósi e Societáte Iesu, qui ómnibus dilectíssimus ob sincéram pietátem, caritátem non fictam perpetuámque hilaritátem, brevem post infirmitátem suprémum diem lætus óbiit.
10. À Rome, en 1621, saint Jean Berchmans, religieux de la Compagnie de Jésus. Aimé de tous pour sa piété sincère, sa charité prévenante, sa joie continuelle, il mourut paisiblement, après une brève maladie, à l’âge de vingt-deux ans.
11*. Vindóbonæ in Austria, beáti Marci de Aviáno (Cároli Domínici) Cristofori, presbyteri ex Ordine Fratrum Minórum Capuccinórum, qui, sápiens prædicátor verbi Dei, ubíque miram dedit óperam pro egénis atque ægrótis, ánimos poténtium mundi præsértim cóncitans, ut fidem et pacem omni negótio et utilitáti antepónerent.
11*. À Vienne en Autriche, l’an 1699, le bienheureux Marc d’Aviano (Charles-Dominique Cristofori), prêtre capucin. Savant prédicateur de la parole de Dieu, il se dépensa partout pour les pauvres et les malades, provoquant en particulier les grands de ce monde à préférer à n’importe quelle affaire ou utilité, la foi et la paix.
12*. In freto maris ad litus Rupifórtii porrigénti in Gállia, beáti Petri Gabilhaud,presbyteri et mártyris, qui, gállicæ perturbatiónis tempestátibus propter sacerdótium in navi servitútis deténtus, inédia morbóque consúmptus est.
12*. Dans la baie devant le port de Rochefort, en 1794, le bienheureux Pierre Gabilhaud, prêtre de Limoges et martyr. Sous la Révolution française, à cause de son sacerdoce, il fut détenu dans des conditions inhumaines sur un bateau négrier, où il mourut d’inanition et de maladie.
13. In óppido Saugues prope Anícium item in Gállia, sancti Beníldi (Petri) Romançon, ex Institúto Fratrum Scholárum Christianárum, qui in erudiénda iuventúte ætátem degit.
13. À Saugues près du Puy, en 1862, saint Bénilde (Pierre Romançon), frère des Écoles chrétiennes, qui passa toute sa vie à former la jeunesse.
14*. Barbástri prope Oscam in Aragónia Hispániæ, beatórum Secundíni Maríæ Ortega García, presbyteri, et undevigínti sociórum, mártyrum, qui, religiósi e Congregatióne Missionariórum Filiórum Immaculáti Cordis Maríæ, persecutióne advérsus Ecclésiam sæviénte, in ódium vitæ religiósæ interfécti sunt.
14*. En Espagne, dans la persécution menée contre l’Église au cours de la guerre civile, en 1936, à Barbastro en Aragon, le bienheureux Secondin-Marie Ortega Garcia, prêtre, religieux missionnaire fils du Coeur Immaculé de Marie
Quorum nomina: beati Antoninus Calvo Calvo, Antonius Maria Dalmau Rosich, Ioannes Echarri Vique, Petrus García Bernal, Hilarius Maria Llorente Martín, Salvator Pigem Serra, lectores; Xaverius Ludovicus Bandrés Jiménez, losephus Brengaret Pujol, Thomas Capdevila Miró, Stephanus Casadevall Puig, Eusebius Codina Millá, Ioannes Codinachs Tuneu, Raymundus Novich Rabionet, losephus Maria Ormo Seró, Theodorus Ruiz de Larrinaga García, Ioannes Sánchez Munárriz, Emmanuel Torras Sais, Emmanuel Bui1 Lalueza, Alphonsus Miguel Garriga, religiosi.
15*. En Espagne, dans la persécution menée contre l’Église au cours de la guerre civile, en 1936, à Almazora, le bienheureux Jean Agramunt Riera, prêtre des Clercs réguliers des Écoles religieuses.
15*. In óppido Almazora prope Castáliam ad litus Hispániæ, beáti Ioánnis Agramunt, presbyteri ex Ordine Clericórum Regulárium Scholárum Piárum et mártyris in eádem persecutióne.
15*. En Espagne, le bienheureux Joannis Agramunt, prêtre
16*. Prope vicum fi Albocàsser in pago Castellionénsi in Hispánia, beáti Modésti García Marti, presbyteri ex Ordine Fratrum Minórum Capuccinórum et mártyris, qui in persecutióne erga fidem evangélicum propósitum martyrio perfécit.
16*. En Espagne, dans la persécution menée contre l’Église au cours de la guerre civile, en 1936, le bienheureux Modeste Garcia Marti, prêtre capucin.
17*. Barcinóne item in Hispánia, beáti Ioséphi Bonet Nadal, presbyteri e Societáte Salesiána et mártyris, qui, témpore eiúsdem persecutiónis, certámen pro fide complévit.
17*. En Espagne, dans la persécution menée contre l’Église au cours de la guerre civile, en 1936, à Barcelone, le bienheureux Joseph Bonet Nadal, prêtre salésien.
18*. Berolíni in loco Plö'tzensee in Germánia, beáti lacóbi Gapp, presbyteri e Societáte Maríæ et mártyris, qui firmo ánimo nefária plácita militáris regíminis humánæ et christiánæ dignitáti infénsi mínime cum doctrína christiána congrúere proclamávit, quaprópter persecutiónibus obnóxius in Gálliam et Hispániam exsílio afféctus se cóntulit, sed ab emissáriis apprehénsus cápitis abscissíone tandem enecátus est.
18*. ‘À Berlin, en 1943, le bienheureux Jacques Gapp, prêtre de la Société de Marie et martyr. Avec un grand courage, il déclara publiquement que les lois du régime nazi n’étaient pas compatibles avec la doctrine chrétienne. Exposé pour cela aux persécutions, il fut contraint à s’exiler en France, puis en Espagne, mais, arrêté par des émissaires du régime, il fut décapité
** En Espagne, en 1936, les bienheureux Josep Tàpies et six Compagnons, prêtres, martyrs de la guerre civile espagnole. (béatifiés le 29 octobre 2005 par Benoît XVI)
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Eccli 44,2.13-15)
Lecture brève (Eccli 44,2.13-15)
Multam glóriam fecit Dóminus, magnificéntiam suam a sǽculo. Usque in ætérnum manet semen eórum, et glória eórum non derelinquétur. Córpora ipsórum in pace sepúlta sunt, et nomen eórum vivit in generatiónem et generatiónem; sapiéntiam ipsórum narrent pópuli, et laudem eórum núntiet ecclésia.
Le Seigneur a opéré beaucoup de merveilles, et signalé Sa puissance dès le commencement. A cause d'eux, ni leur race ni leur gloire n'aura de fin. Leurs corps ont été ensevelis en paix, et leur nom vivra de génération en génération. Que les peuples racontent leur sagesse, et que l'assemblée publie leurs louanges.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.