Feria V 15 Augustii 2024
Decimo octavo Kalendas Septembris, luna decima.
Die 15 augusti
1. Sollémnitas Assumptiónis beátæ Maríæ Vírginis, Dei et Dómini nostri Iesu Christi Genetrícis, quæ, expléto terréstris vitæ cursu, córpore et ánima ad cæléstem glóriam assúmpta est. Hanc fidem Ecclésiæ traditióne recéptam Pius papa Duodécimus sollémniter definívit.
Solennité de l’Assomption de la bienheureuse Vierge Marie, Mère de notre Dieu et Seigneur Jésus Christ, qui, au terme de sa vie terrestre, fut élevée en son corps et en son âme à la gloire du ciel. C’est la doctrine de foi, reçue de la Tradition de l’Église, que le pape Pie XII a définie solennellement en 1950.
2. Romæ in cœmetério Callísti via Appia, commemorátio sancti Tarsícii, mártyris, qui, Christi deféndens sacratíssimam Eucharístiam, quam insána gentílium turba profanáre conabátur, lapídibus usque ad mortem mactári máluit quam sacra pródere cánibus.
2. Commémoraison de saint Tarcisius, martyr, et inhumé à Rome, au cimetière de Calliste sur la voie Appienne, au IIIe siècle. Comme le rapporte le pape saint Damase, alors que Tarcisius portait le sacrement du Christ, il voulut éviter que l’Eucharistie soit profanée par la foule furieuse des païens et préféra être lapidé jusqu’à la mort plutôt que de livrer les choses saintes aux chiens.
3. Nicomedíæ in Bithynia, sanctórum Stratónis, Philíppi et Euthychiáni, mártyrum.
3. À Nicomédie en Bithynie, les saints martyrs Straton, Philippe et Eutychien.
4. Medioláni in Ligúria, sancti Simpliciáni, epíscopi, quem sanctus Ambrósius sibi designávit successórem atque sanctus Augustínus láudibus celebrávit.
4. À Milan, en 404, saint Simplicien, évêque, que saint Ambroise désigna pour lui succéder et que saint Augustin a couvert de louanges.
5. Commemorátio sancti Alypii, epíscopi Thagasténsis in Numídia, qui sancti Augustíni olim discípulus, póstea in conversióne sócius, in múnere pastoráli colléga et in certamínibus advérsus hæréticos commílito strénuus ac demum in cælésti glória consors fuit.
5. Commémoraison de saint Alypius, évêque de Thagaste en Numidie qui fut disciple et confident de saint Augustin, ensuite son compagnon de conversion, son collègue dans la charge pastorale, son associé intrépide dans les luttes contre les hérétiques ; il partagea enfin son sort dans la patrie du ciel, vers 430.
6*. Hildésiæ in Saxónia Germániæ regióne, sancti Altfrídi, epíscopi, qui ecclésiam cathedrálem exstrúxit et monastéria condénda fovit.
6*. À Hildesheim en Saxe, l’an 876, saint Altfrid, évêque, qui construisit la cathédrale et encouragea l’édification de monastères.
7. Apud Albam Regálem in Pannónia, natális sancti Stéphani, regis Hungarórum, cuius memória postrídie huius diéi cólitur.
7*. Près d’Albe-Royale en Pannonie, l’an 1038, la naissance au ciel de saint , roi de Hongrie, dont la mémoire sera célébrée demain.
8. Cracóviæ in Polónia, sancti Hyacínthi, presbyteri ex Ordine Prædicatórum, qui a sancto Domínico designátus est, ut Ordinem in illa natióne propagáret, et cum beáto Cesláo et Henríco Germánico sóciis in Bohémia ac Silésia Evangélium prædicávit.
8. À Cracovie en Pologne, l’an 1257, saint Hyacinthe, prêtre de l’Ordre des Prêcheurs, que saint Dominique désigna pour propager l’Ordre dans ce pays, et qui, avec le bienheureux et Henri le Germanique, ses compagnons, prêcha l’Évangile en Bohême et en Silésie.
9*. Saviliáni in Subalpínis, beáti Haymónis Taparelli, presbyteri ex Ordine Prædicatórum, veritátis defensóris indeféssi.
9*. À Savigliano dans le Piémont, en 1495, le bienheureux Aymon Taparelli, prêtre de l’Ordre des Prêcheurs, défenseur inlassable de la vérité.
10*. Pallántiæ apud Nováriam in Itália, beátæ luliánæ de Busto Arsítio, vírginis ex Ordine Sancti Augustíni, invícta ánimi fortitúdine mirabilíque patiéntia et assídua cæléstium rerum contemplatióne insígnis.
10*. À Sainte-Marie-du-Mont près de Varèse, en Lombardie, en 1501, la bienheureuse Julienne de Busto Arsizio, vierge, religieuse converse augustine, remarquable par sa force d’âme invincible, sa patience admirable et sa contemplation continuelle des réalités célestes.
l1. Romæ, sancti Stanislái Kostka, qui, polónus génere, Societátem Iesu íngredi cúpiens, patérnæ domus fugam arrípuit et pédibus Romam pétiit, ubi a sancto Francísco de Borja in novitiátum admíssus, brevi consúmptus in humíllimis offíciis præstándis, sanctitáte clarus óbiit.
11. À Rome, en 1568, saint Stanislas Kostka. Né en Pologne et désireux, malgré son père, d’entrer dans la Compagnie de Jésus, il prit la fuite pour quitter la maison familiale et gagner Rome à pied. Là, saint François de Borgia l’admit au noviciat, mais, arrivé au but en peu de temps, il mourut rayonnant d’une sainteté précoce, à l’âge de dix-huit ans.
12*. In óppido Wenga prope Busira in Congo Bélgico, beáti Isidóri Bakanja, mártyris, qui aduléscens christiáne initiátus, fidem sédulo cóluit et impávide ádeo testátus est, dum labórem exercébat, ut a præpósito colóniæ in ódium christiánæ religiónis diutúrna flagellatióne excruciarétur et paucos post menses, persecutóri ignóscens, spíriturn rédderet.
12*. À Wenga, près de Busira au Congo belge, en 1909, le bienheureux Isidore Bankanja, martyr. Devenu chrétien à l’adolescence, il entretint soigneusement sa foi et en témoigna sans peur dans son travail, à tel point que le directeur de la colonie lui fit subir longuement la flagellation en haine de la religion chrétienne et, au bout de quelques jours, Isidore rendit l’âme en pardonnant à son persécuteur.
13. In loco Chalchihuites territórii Durangénsis in México, sanctórum mártyrum Aloysii Batis Sáinz, presbyteri, Emmanuélis Morales, patrisfamílias, Salvatóris Lara Puente et Dávidis Roldán Lara, qui in persecutióne mexicána in ódium nóminis christiáni interfécti sunt.
13. À Chalchihuites, sur le territoire de Durango au Mexique, en 1926, les saints martyrs Louis Batis Sainz, prêtre, Emmanuel Morales, père de famille, Sauveur Lara Puente et David Roldan Lara, fusillés par des soldats en haine du nom chrétien durant la persécution en ce pays.
14*. Barbástri prope Oscam in Aragónia Hispániæ, beatórum Ludovíci Masferrer Vila, presbyteri, et undevigínti sociórum, mártyrum, qui, religiósi e Congregatióne Missionariórum Filiórum Immaculáti Cordis Maríæ, persecutióne contra Ecclésiam sæviénte, in Christo vitam posuérunt et confrátres prídie huius diéi in eódem loco interféctos in glóriam Dómini ampléxi sunt.
14*. En Espagne, durant la persécution menée contre l’Église au cours de la guerre civile, en 1936, en Aragon, le bienheureux Louis Masferrer Vila, prêtre, missionnaire fils du Cœur immaculé de Marie.
Quorum nomina: beati losephus Maria Blasco Juan, Alphonsus Sorribes Teixidó, acolythi; losephus Maria Badía Mateu, losephus Figuero Beltrán, Eduardus Ripoll Diego, Franciscus Maria Roura Farró, Iesus Augustinus Viela Ezcurdia, lectores; losephus Maria Amorós Hernúndez, Ioannes Baixeras Berenguer, Raphael Briega Morales, Ludovicus Escalé Binefa, Raymundus 111a Salvía, Ludovicus Lladó Teixidó, Michael Masip González, Faustinus Perez García, Sebastianus Riera Coromina, I osephus Maria Ros Florensa; Franciscus Castán Messeguer et Emmanuel Martínez Jarauta, religiosi.
15*. En Espagne, durant la persécution menée contre l’Église au cours de la guerre civile, en 1936, dans la région du Levant, le bienheureux Joseph-Marie Peris Polo, de la Fraternité des prêtres ouvriers diocésains, fusillé dans le cimetière d’Almazora.
15*. In vico Eleanors apud Castáliam ad litus Hispániæ, beáti Ioséphi Maríæ Peris Polo, presbyteri e Sodalitáte sacerdótum operariórum diœcesanórum et mártyris, qui in eádem persecutióne in cœmetério martyrii palmam adéptus est.
16*. En Espagne, durant la persécution menée contre l’Église au cours de la guerre civile, en 1936, la bienheureuse Marie du Sanctuaire de Saint-Louis de Gonzague (Elvire Moragas Cantarero), vierge carmélite.
16*. Matríti item in Hispánia, beátæ Maríæ a Sacrário a Sancto Aloysio Gonzaga (Elvíræ) Moragas Cantarero, vírginis ex Ordine Carmelitárum Discalceatárum et in eádem persecutióne mártyris.
17*. En Espagne, durant la persécution menée contre l’Église au cours de la guerre civile, en 1936, à Madrid, le bienheureux Dominique (Augustin Hurtado Soler), prêtre du Tiers-Ordre franciscain.
17*. Item Matríti in Hispánia, beáti Domínici (Augustíni) Hurtado Soler, presbyteri e Tértio Ordine Sancti Francísci Capulatórum a beáta Vírgine Perdolénti et mártyris, qui ob Christi testimónium coronátus est.
18*. En Espagne, durant la persécution menée contre l’Église au cours de la guerre civile, en 1936, en Andalousie, le bienheureux Vincent Soler, prêtre augustin, qui prépara d’autres, prisonniers comme lui, à mourir pieusement et fut fusillé devant le mur du cimetière de Motril, près de Grenade.
18*. In vico Motril apud Granátam ad litus Hispániæ, beáti Vincéntii Soler, presbyteri ex Ordine Augustinianórum Recollectórum et mártyris, qui in eádem persecutióne, cum áliis concaptívis ab ipso pie ad mortem parátis cápite damnátus est et ante cœmetérii muros plumbis transfóssus in Christo triumphávit.
19*. En Espagne, durant la persécution menée contre l’Église au cours de la guerre civile, en 1936, à Palma de Gandia, au pays de Valence, le bienheureux Carmel Sastre Sastre.
19*. In vico Palma de Gandla in pago Valentíno item in Hispánia, beáti Carméli Sastre Sastre, presbyteri et mártyris, qui in eádem persecutióne, Christi vestígiis adhærens, per eius grátiam ad regna pervénit ætérna.
20*. En Espagne, durant la persécution menée contre l’Église au cours de la guerre civile, en 1936, en Catalogne, le bienheureux Jacques Bonet Nadal, prêtre salésien, tué à Tarrega près de Barcelone
20*. In óppido Tárrega prope Barcinónem item in Hispánia, beáti lacóbi Bonet Nadal, presbyteri e Societáte Salesiána et mártyris, qui in Christi sánguine discípulus fidélis méruit rédimi.
21*. À Pavie, en Italie, le bienheureux Claude Granzotto, religieux
21*. Patávii in Itália, beáti Cláudii (Richárdi) Granzotto, religiósi ex Ordine Fratrum Minórum, qui professiónis religiósæ exercítium cum arte statuárii coniúnxit et paucis annis in Christi imitatióne perfectiónem assecútus est.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Iudt 15,9-10)
Lecture brève (Iudt 15,9-10)
Tu exaltátio Ierúsalem, tu glória magna Israel, tu laus magna géneris nostri. Fecísti ómnia hæc in manu tua, fecísti bona cum Israel, et complácuit in illis Deus. Benedícta esto tu, múlier, apud Deum omnipoténtem in ætérnum tempus ”. Et dixit omnis pópulus: “ Fiat, fiat! ”.
Vous êtes la gloire de Jérusalem ; vous êtes la joie d'Israël ; vous êtes l'honneur de notre peuple. Car vous avez agi avec un mâle courage ; et votre cœur s'est affermi, parce que vous avez aimé la chasteté, et qu'après avoir perdu votre mari, vous n'en avez pas connu d'autre. C'est pour cela que la main du Seigneur vous a fortifiée, et que vous serez bénie éternellement. Et tout le peuple dit : Ainsi soit-il, ainsi soit-il.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.

Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
Retour en haut