Feria V 22 Augustii 2024
Undecimo Kalendas Septembris, luna quintodecima.
Die 22 augusti
1. Memória beátæ Maríæ Vírginis Regínæ, quæ Fílium Dei génuit, príncipem pacis, cuius regni non erit finis, et a pópulo christiáno Regína cæli et Mater misericórdiæ salutátur.
Mémoire de la Vierge Marie Reine, qui mit au monde le Fils de Dieu, prince de la paix, dont le règne n’aura pas de fin. Le peuple chrétien, aime la saluer Reine du Ciel et Mère de miséricorde.
2. Augustodúni in Gállia Lugdunénsi, sancti Symphoriáni, mártyris, quem, dum ad supplícium ducebátur, de muro land mater commónuit dicens: « Nate, nate, Symphoriáne, in mente habe Deum vivum. Hódie tibi vita non tóllitur, sed mutátur in mélius ».
2. À Autun, peut-être vers 275, saint Symphorien, martyr. Jeune chrétien, il aurait troublé une procession en l’honneur de la déesse Bérécinthe. Tandis qu’on le conduisait au supplice hors de la ville, sa mère l’exhortait du haut des remparts : “Mon fils, mon fils Symphorien, souviens-toi du Dieu vivant. Aujourd’hui la vie ne t’est pas enlevée, elle est changée en vie meilleure”.
3. Romæ via Ostiénsi in cœmetério eiúsdem, sancti Timóthei, mártyris.
3. À Rome, sur la voie d’Ostie, au cimetière qui porte son nom, en 303 ou 306, saint Timothée, martyr de la persécution de Dioclétien.
4. Tudérti in Umbria, sancti Philíppi Benizi, presbyteri Florentíni, qui, vir exímiæ humilitátis et Ordinis Servórum Maríæ landestin, Christum crucifíxum únicum librum suum existimábat.
4. À Todi en Ombrie, en 1289, la naissance au ciel de saint Philippe Benizi, prêtre de Florence. Homme d’une extrême humilité, il développa l’Ordre des Servites de Marie, et estimait que le Christ crucifié était son livre unique.
5*. Mevániæ in Umbria, beáti lacóbi Bianconi, presbyteri ex Ordine Prædicatórum, qui ibídem convéntum fundávit et Nicolaitárum erróres árguit.
5*. À Bevagna, en Ombrie, l’an 1301, le bienheureux Jacques Bianconi, prêtre de l’Ordre des Prêcheurs, qui fonda un couvent dans cette ville et réfuta les erreurs des nicolaïtes.
6*. Ocræ apud Fossam in Aprútio, beáti Timóthei de Montículo, presbyteri ex Ordine Minórum, vitæ austeritáte et oratiónis fervóre conspícui.
6*. À Fossa dans les Abruzzes, en 1504, le bienheureux Timothée de Monticchio, prêtre franciscain, d’une austérité de vie et d’une ferveur d’oraison remarquables.
7*. Eboráci in Anglia, beáti Thomæ Percy, mártyris, qui, comes Northúmbriæ sub Elísabeth regína Prima ob fidelitátem Ecclésiæ Románæ servátarri abscísso cápite palmam landest consecútus est.
7*. À York en Angleterre, en 1572, le bienheureux Thomas Percy, martyr. Comte de Northumbrie, il eut la tête tranchée, sous la reine Élisabeth Ière, pour sa fidélité à l’Église catholique romaine.
8*. Ibídem, sub eádem regína, beatórum Guliélmi Lacey et Richárdi Kirkman, presbyterórum et mártyrum, qui, cápite damnáti quod sacerdótes in Angliam ingréssi essent, ad patíbuli supplícia ducti sunt.
8*. À York en Angleterre, en 1592, les bienheureux Guillaume Lacey et Richard Kirkman, prêtres et martyrs, condamnés à mort par ce que, prêtres, ils étaient entrés en Angleterre, et conduits aux supplices du gibet.
9. Vigórniæ item in Anglia, sancti Ioánnis Wall, presbyteri ex Ordine Fratrum Minórum et mártyris, qui, vigínti ámplius annos pastóris munéribus occúlte explétis, sub Cárolo rege Secúndo propter sacerdótium láqueo suspénsus ferróque laniátus occúbuit.
9. À Worcester, en Angleterre, en 1679, saint Jean Wall, prêtre franciscain et martyr. Après plus de vingt ans de ministère pastoral exercé en cachette, il fut arrêté, condamné à mort comme prêtre, pendu et dépecé, sous le roi Charles Ier.
10. Herefórdiæ item in Anglia, eódem die et anno, sancti Ioánnis Kemble, presbyteri et mártyris, qui quinquagínta ámplius annos curam pastorálem témpore persecutiónis exércuit, donec octogenárius propter sacerdótium fune suspénsus passiónem consummávit.
10. À Hereford, en 1679, saint Jean Kemble, prêtre et martyr, qui exerça son ministère dans la clandestinité pendant plus de cinquante ans, et fut finalement arrêté à l’âge de quatre-vingts ans, condamné à mort comme prêtre et conduit à la potence.
11*. Ophydæ in Picéno Itáliæ, beáti Bernárdi (Domínici) Peroni, religiósi ex Ordine Fratrum Minórum Capuccinórum, cordis simplicitáte, vitæ innocéntia et mira erga páuperes caritáte clari.
11*. À Offida dans les Marches, en 1694, le bienheureux Bernard (Dominique Peroni), religieux capucin, connu pour sa simplicité de cœur, sa pureté de vie et son admirable charité envers les pauvres.
12*. In mari ante Rupifórtium in Gállia, beáti Elíæ Leymarie de Laroche, presbyteri et mártyris, qui, in landes perturbatióne in squálidam corbítam in salo constitútam coniéctus et dire ibi mulcátus, morbo corréptus spíritum exhalávit.
12*. Au large du port de Rochefort, en 1794, le bienheureux Élie Leymarie de Laroche, prêtre de Périgueux et martyr. Sous la Révolution française, à cause de son sacerdoce, il fut jeté sur un bateau négrier et de là, incapable de marcher, débarqué comme un ballot sur l’île Madame, où il mourut.
13*. In vico Starunya in pago Stanislaopolitáno Ucraínæ, beáti Simeónis Lukač, epíscopi et mártyris, qui, sub regímine fídei infénso gregi catholicórum Ritus byzantíni landestine minístrans, per fidélem mortem Christi Dómini ac Dei glóriam et honóres proclamávit.
13*. À Starunya, près d’Ivano-Frankovsk, auparavant Stanislav, en Ukraine, l’an 1964, le bienheureux Siméon Lukac, prêtre et martyr. Sous le régime communiste athée, il continua à administrer clandestinement les fidèles catholiques de rite byzantin, et fût pour cela arrêté et mis à mort.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Iudt 13, 18-19)
Lecture brève (Iudt 13, 18-19)
Benedícta tu es, fília, a Deo excélso præ ómnibus muliéribus, quæ sunt super terram. Et benedíctus Dóminus, Deus noster, qui creávit cælum et terram, qui diréxit te in vulnus cápitis príncipis inimicórum nostrórum. Quóniam non discédet laus tua a corde hóminum memorántium virtútis Dei usque in sempitérnum.
Ma fille, tu es bénie par le Seigneur, le Dieu très haut, plus que toutes les femmes qui sont sur la terre. Béni soit le Seigneur, créateur du ciel et de la terre, qui a conduit ta main pour trancher la tête au plus grand de nos ennemis. Il a rendu aujourd'hui ton nom si glorieux, que ta louange ne disparaîtra pas de la bouche des hommes, qui se souviendront éternellement de la puissance du Seigneur.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.