Feria III 17 Septembris 2024
Quintodecimo Kalendas Octobris, luna undecima.
Die 17 septembris
(En Belgique : Mémoire de saint Lambert, n° 3).
1. Sancti Robérti Bellarmino, epíscopi et Ecclésiæ doctóris, e Societáte Iesu, qui præcláre de theológicis témporis sui controvérsiis peculiári ac subtíli hábitu disputávit; cardinális renuntiátus, ad ministérium pastorále in Ecclésia Capuána magnópere sese impéndit et tandem Romæ ad Apostólicæ Sedis et fídei doctrínæ defensiónem plúrimos suscépit labóres.
1. Mémoire de saint Robert Bellarmin, évêque et docteur de l’Église. Membre de la Compagnie de Jésus, il exerça un rôle éminent de manière singulière et fine dans les controverses théologiques de son temps ; nommé évêque et cardinal, il se dépensa avec ardeur dans son ministère pastoral au service de l’Église de Capoue ; enfin, à Rome, où il mourut en 1621, il entreprit de nombreux travaux pour la défense du Siège apostolique et de la doctrine de la foi.
2. Medioláni in Ligúria, deposítio sancti Sátyri, cuius insígnia merita sanctus Ambrósius, frater eius, commémorat. Nondum Christi initiátus mystériis, cum in naufrágium incidísset, mortem non métuit, sed, ne vácuus mystériis exíret e vita, ex undis servátus Dei Ecclésiam requisívit; quem íntima et mútua cáritas fratri Ambrósio coniúnxit, a quo iuxta sanctum mártyrem Victórem sepúltus est.
2. À Milan, vers 377, la mise au tombeau de saint Satyre, dont les mérites insignes sont rappelés par saint Ambroise, son frère. Il n’était pas encore initié aux sacrements du Christ, lorsqu’il fit naufrage. Il ne craignit pas la mort, mais plutôt de quitter cette vie sans être baptisé. Sauvé des eaux, il demanda d’entrer dans l’Église de Dieu. Il fut uni d’une charité intime et mutuelle à son frère Ambroise, qui l’ensevelit près du martyr saint Victor.
3. Leódii in Austrásia, pássio sancti Lambérti, epíscopi Traiecténsis et mártyris, qui, exsílio afféctus, in monastérium Stabulénse se recépit; póstea, sede restitúta, múnere pastoráli egrégie perfúnctus est et ab ínvidis ínnocens occísus.
3. À Liège, vers 705, la passion de saint Lambert, évêque de Maastricht et martyr. Obligé de s’exiler, il trouva refuge au monastère de Stavelot, où il suivit l’observance monastique. Quant il retrouva son siège épiscopal, il fut un pasteur remarquable et un ardent évangélisateur de la Campie et du Brabant, et périt, innocent, frappé par des criminels.
4*. In silva Argonnénsi ad Mosam flumen in Austrásia, sancti Rodíngi, abbátis, qui monastérium Belli Loci cóndidit piéque rexit.
(Au Luxembourg sa mémoire est célébrée le lendemain.)
5. Córdubæ in Vandalícia Hispániæ regióne, sanctæ Colúmbæ, vírginis et mártyris, quæ in Maurórum persecutióne sponte coram iúdice et sátrapum collegio fidem proféssa est et contínuo ante fores palátii gládio decolláta est.
4*. Dans la forêt d’Argonne, près de la Meuse, au début du VIIIe siècle, saint Rouin, abbé, qui fonda là le monastère de Beaulieu et le gouverna saintement.
6*. Melínæ intra fines Andegavénses in Gállia, sancti Regináldi, eremítæ, qui in silvam Cratumnénsem se cóntulit ad præcépta Dómini plénius adimplénda.
5. À Cordoue en Andalousie, l’an 853, sainte Colombe, vierge et martyre. Lors de la persécution des Maures, elle se présenta d’elle-même devant le groupe du consul et des satrapes et professa sa foi. Elle fut aussitôt décapitée devant la porte du palais.
7. In monastério Montis Sancti Rupérti prope Bíngium in Hássia, sanctæ Hildegárdis, vírginis, quæ, sciéntia rerum natúræ et medicínæ necnon arte música períta, quam mystica contemplatióne expérta erat, pie in libris expósuit ac descrípsit.
6*. À Mélinais près de La Flèche, aux confins de l’Anjou, vers 1104, saint Regnauld, ermite, qui se forma, dans la forêt de Craon, auprès du bienheureux Robert d’Arbrissel à accomplir pleinement les préceptes du Seigneur.
8*. Aviliánæ in território Taurinénsi in Subalpínis, beáti Cherubíni Testa, presbyteri ex Ordine Eremitárum Sancti Augustíni, erga domínicam Passiónem devotíssimi.
7. Au monastère de Rupertsberg, près de Bingen en Hesse rhénane, en 1179, sainte Hildegarde, vierge moniale, docteur de l’Église. Experte en sciences naturelles, en médecine et en musique, elle composa plusieurs ouvrages où elle décrivit religieusement les visions mystiques qu’il lui fut donné de contempler.
9. Cæsaraugústæ in Aragónia Hispániæ, sancti Petri de Arbués, presbyteri et mártyris, qui, canónicus reguláris ex Ordine Sancti Augustíni, in Aragóniæ regno contra superstitiónes ac h reses incúbuit et ab inquisítis quibúsdam ante altáre ecclésiæ cathedrális percússus cécidit.
8*. À Avigliana dans la région de Turin, en 1479, le bienheureux Chérubin Testa, prêtre de l’Ordre des Ermites de Saint-Augustin, qui eut une grande dévotion à la Passion du Seigneur.
10. Huéi in Annámia, sancti Emmanuélis Nguyen Văn Trieu, presbyteri et mártyris, sub regímine dómini Cånh Thinh.
9. À Saragosse en Aragon, l’an 1485, saint Pierre d’Arbues, prêtre et martyr. Chanoine régulier de Saint-Augustin, il eut à cœur de lutter contre les superstitions et les hérésies dans le royaume d’Aragon, et fut blessé mortellement devant l’autel de la cathédrale par quelques personnes qui avaient été soumises par lui à une enquête.
11. Génuæ in Ligúria, sancti Francísci Maríæ de Camporósso, religiósi ex Ordine Fratrum Minórum Capuccinórum, caritáte in páuperes insígnis, qui, peste grassánte, pro salúte proximórum ipse morbo corréptus víctimam se óbtulit.
10. À Hué en Annam, l’an 1798, saint Emmanuel Nguyen Van Trieu, prêtre et martyr, sous le gouvernement du grand mandarin Canh Thinh.
12*. Cracóviæ in Polónia, beáti Sigismúndi Felícis Feliński, epíscopi Varsaviénsis, qui summas inter ærúmnas pro Ecclésiæ libertáte et instauratióne adlaborávit ac pro ómnibus pópuli necessitudínibus Institútum Sorórum Franciscálium Famíliæ Maríæ fundávit.
11. À Gênes en Ligurie, l’an 1826, saint François-Marie de Camporosso, capucin, remarquable par sa charité envers les pauvres. Quand survint la peste, il s’offrit comme victime pour le salut du prochain et mourut, atteint lui-même par l’épidémie.
13*. In vico Castillo de Uillamalefa prope Castáliam in Hispánia, beáti Ioánnis Ventura Solsona, presbyteri et mártyris, qui, persecutióne sæviénte, constántia fídei invíctus ad cæléstem glóriam migrávit.
12*. À Cracovie en Pologne, l’an 1895, le trépas du saint Sigismond-Félix Felinski, évêque de Varsovie, qui travailla, au milieu de grandes épreuves, pour la liberté et la restauration de l’Église, et fonda pour tous les besoins du peuple l’Institut des Sœurs franciscaines de la Famille de Marie. (canonisé le 11 octobre 2009 par Benoît XVI)
14*. Matríti item in Hispánia, beáti Timóthei Valero Pérez, presbyteri e Tértio Ordine Sancti Francísci Capulatórum a beáta Vírgine Perdolénti et mártyris, qui in eádem tempestáte pro Christo egrégium perégit certámen.
13*. À Castillo de Villamalefa en Castille, l’an 1936, le bienheureux Jean Ventura Solsona, prêtre, et à Madrid le bienheureux Timothée Valero Perez, prêtre du Tiers-Ordre de Saint-François, martyrs dans la persécution déchaînée au cours de la guerre civile espagnole.
15 . In silva Palmiry prope Varsáviam in Polónia, beáti Sigismúndi Sajna, presbyteri et mártyris, qui, belli témpore, ob fidem coram aliéno regímine in Deum hostíli mínime abdicátam plumbis transfóssus est.
14*. Près de Varsovie, en 1940, le bienheureux Sigismond Sajna, prêtre et martyr. Curé de Gora Kalvaria, sous l’occupation de la Pologne par le régime nazi, il fut d’abord mis aux arrêts domiciliaires, puis interné à Varsovie et enfin envoyé, avec deux cents autres personnes, au bloc de Palmiry où il fut fusillé.
**. En Pologne, en 1701, le bienheureux Stanislas de Jésus et Marie prêtre fondateur de la Congrégation des Clercs Mariaux de l’Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie. (béatifié le 16 septembre 2007 par Benoît XVI)
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Eccli 44,2.13-15)
Lecture brève (Eccli 44,2.13-15)
Multam glóriam fecit Dóminus, magnificéntiam suam a sǽculo. Usque in ætérnum manet semen eórum, et glória eórum non derelinquétur. Córpora ipsórum in pace sepúlta sunt, et nomen eórum vivit in generatiónem et generatiónem; sapiéntiam ipsórum narrent pópuli, et laudem eórum núntiet ecclésia.
Le Seigneur a opéré beaucoup de merveilles, et signalé Sa puissance dès le commencement. A cause d'eux, ni leur race ni leur gloire n'aura de fin. Leurs corps ont été ensevelis en paix, et leur nom vivra de génération en génération. Que les peuples racontent leur sagesse, et que l'assemblée publie leurs louanges.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.