Sabbato 21 Septembris 2024
Undecimo Kalendas Octobris, luna quintodecima.
Die 21 septembris
1. Festum sancti Matthǽi, Apóstoli et Evangelístæ, qui, Levi cognominátus, a Iesu vocátus ad sequéndum, munus publicáni seu vectigálium exactóris relíquit et, inter Apóstolos eléctus, Evangélium conscrípsit, quo Iesum Christum, fílium David, fílium Abrahæ, Vetus Testaméntum adimplevísse præsértim proclamátur.
1. Fête de saint Matthieu, Apôtre et Évangéliste. surnommé Lévi, appelé par Jésus à le suivre, il abandonna son métier de publicain ou collecteur d’impôts et, choisi dans le groupe des Douze, il écrivit son Évangile, où il montre que Jésus, le Christ, fils de David, fils d’Abraham, a porté à son terme l’Ancienne Alliance.
2. Commemorátio sancti lonæ, prophétæ, fílii Amathi, cuius nómine liber Véteris Testaménti appellátus est et céleber éxitus e ceti ventre tamquam signum domínicæ Resurrectiónis in ipso Evangélio enarrátur.
2. Commémoraison de saint Jonas, prophète, fils d’Amittaï, qui a donné son nom à un livre de l’Ancien Testament. Sa sortie célèbre du ventre du poisson est donnée, dans l’Évangile lui-même, comme un signe de la Résurrection du Seigneur.
3. In Græcia, commemorátio sancti Quadráti, Apostolórum discípuli, qui, ut fertur, in persecutióne Hadriáni imperatóris, Ecclésiam terróre dispérsam fide et indústria sua cóngregans, librum pro christiánæ religiónis defensióne apostólica doctrína dignum eídem imperatóri porréxit.
3. Commémoraison de saint Quadratus. L’historien Eusèbe rapporte qu’au IIe siècle, durant la persécution d’Hadrien, il réunit en Grèce, grâce à sa foi et à son zèle, l’Église dispersée par la terreur et présenta à l’empereur un livre, écrit pour la défense de la religion chrétienne et digne de l’enseignement des Apôtres.
4. Romæ via Salária Vétere, sancti Pámphili, mártyris.
4. À Rome, sur l’ancienne voie Salarienne, saint Pamphile, martyr.
5. Ad Baccánas via Cássia vicésimo miliário ab urbe Roma, sancti Alexándri, mártyris.
5. À Baccano, sur la voie Cassia, à vingt milles de Rome, saint Alexandre, martyr.
6. Gazæ in Palæstína, sanctórum Eusébii, Néstabi et Zenónis, mártyrum, qui, fratres, témpore luliáni Apóstatæ imperatóris, irruénte in eos gentílium turba, discérpti atque necáti sunt. Passus est cum eis sanctus Nestor, qui ex accéptis vulnéribus paulo post martyrium consummávit.
6. À Gaza en Palestine, l’an 362, les saints martyrs Eusèbe, Nestabe et Zénon. Au temps de Julien l’Apostat, ces trois frères furent mis en pièces et massacrés par une foule de païens qui s’était jetée sur eux. Saint Nestor souffrit avec eux, et, à la suite des blessures reçues, consomma peu après son martyre.
7*. Aptæ Iúliæ in Província, sancti Cástoris, epíscopi, qui, cúpiens monachórum vitam frátribus in novéllo monastério explanári, a sancto Ioánne Cassiáno pétiit, ut exímias tráderet conferéntias ascetárum Ægyptiórum.
7*. À Apt en Provence, vers 420, saint Castor, évêque. Désireux de faire connaître la vie monastique aux frères d’un tout nouveau monastère, il demanda à saint Jean Cassien de lui donner, après les Institutions cénobitiques, les plus célèbres Conférences des Pères du désert d’Égypte.
8*. In monastério Lancarvanénsi in Cámbria meridionáli, sancti Cadóci, abbátis, sub cuius nómine étiam in Cornúbia et in Británnia Minóre plura monastéria cóndita sunt.
8*. Au monastère de Llancarvan au pays de Galles, au VIe siècle, saint Cadoc, abbé, sous le nom de qui plusieurs monastères ont été établis dans ce pays, mais aussi en Cornouailles et en Bretagne.
9*. In monastério Ettenheiménsi in Bádena regióne, sancti Landelíni, mónachi, ex Hibérnia orti.
9*. Au monastère d’Ettenhen dans la région de Bade, au VIIe siècle, saint Landelin, moine, venu d’Irlande.
10*. Trunchínii in Flándria Austrásiæ, sancti Gerúlphi, mártyris, adulescéntis.
10*. Près de Tronchiennes en Flandre, vers 750, saint Gérulphe, adolescent que son oncle aurait tué d’un coup d’épée et qui fut considéré et comme martyr.
11*. Trecis ad Séquanam in Gállia, sanctæ Mauræ, vírginis, pietátis et caritátis opéribus assíduæ.
11*. À Troyes, vers 850, sainte Maure, vierge, assidue à la prière et aux œuvres de charité.
12*. Pisáuri in Picéno Itáliæ, beáti Marci de Mútina Scalabrini, presbyteri ex Ordine Prædicatórum, qui plúrimos errántes in viam iustítiæ redúcere pótuit.
12*. À Pesaro dans les Marches, en 1498, le bienheureux Marc Scalabrini, ou de Modène, prêtre de l’Ordre des Prêcheurs, qui put ramener un grand nombre d’égarés sur le chemin de la justice.
13. Apud arcem QuângYri in Annámia, sanctórum Francísci Jaccard, presbyteri e Societáte Parisiénsi Missiónem ad éxteras gentes, et Thomæ Tran Văn Thien, mártyrum, qui, sub imperatóre Minh Mąng, pro Christo cárcerem verberáque subiérunt demúmque láqueo suffocáti sunt.
13. À Quang-Tri, près de Hué en Annam, l’an 1838 les saints martyrs François Jaccard, prêtre de la Société des Missions étrangères de Paris, et Thomas Tran Van Thien, qui, sous l’empereur Minh Mang, subirent pour le Christ la prison et les coups avant d’être étranglés.
14. Apud Sai-Nam-Hte in Coréa, pássio sanctórum mártyrum Lauréntii Imbert, epíscopi, Petri Maubant et lacóbi Chastan, presbyterórum e Societáte Parisiénsi Missiónum ad éxteras gentes, qui ad vitam christianórum servándam sese satellítibus contulérunt et gládio interfécti sunt.
14. À Sai-Nam-Hte en Corée, l’an 1839, les saints martyrs Laurent Imbert, évêque, Pierre Maubant et Jacques Chastan, prêtres de la Société des Missions étrangères de Paris. Pour préserver la vie des chrétiens du pays, ils se livrèrent aux mains des soldats et furent mis à mort à coups de sabre.
15*. In vico Benisoda in pago Valentíno in Hispánia, beatórum mártyrum Vincéntii Galbis Gironés, patrisfamilias, et Emmanuélis Torró Garcia, qui, passióni Christi configuráti, quem coluérunt, martyrii triúmpho imitáti sunt.
15*. À Benisoda dans la région de Valence en Espagne, en 1936, les bienheureux martyrs Vincent Galbis Girones, père de famille, et Emmanuel Torro Garcia, fusillés parce que membres de l’action catholique, dans la persécution déchaînée au cours de la guerre civile.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Rom 10,14.17)
Lecture brève (Rom 10 14.17)
Quómodo ergo invocábunt, in quem non credidérunt? Aut quómodo credent ei, quem non audiérunt? Quómodo autem áudient sine prædicánte? Ergo fides ex audítu, audítus autem per verbum Christi.
Comment donc invoqueront-ils Celui en qui ils n'ont pas cru ? Ou comment croiront-ils en Celui qu'ils n'ont pas entendu ? Et comment entendront-ils sans quelqu'un qui prêche ? Ainsi la foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la parole du Christ.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.

Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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