Feria III 24 Septembris 2024
Octavo Kalendas Octobris, luna decima octava.
Die 24 septembris
1. Medioláni in Transpadána, sancti Anatólii, qui primus huius civitátis epíscopus créditur.
1. À Milan, au IIe siècle, saint Anatole, qu’on croit avoir été le premier évêque de la cité.
2. Sedeláuci in pago Augustodunénsi Gálliæ, sanctórum Andóchii, Thyrsi et Felícis, mártyrum.
2. À Saulieu au pays d’Autun, les saints martyrs Andoche, Thyrse et Félix.
3. Arvérnæ in Aquitánia, sancti Rústici, epíscopi, qui, cum présbyter iam esset in eádem urbe, pontificátus honórem, pópulo gaudénte, suscépit.
3. Chez les Arvernes, au Ve siècle, saint Rustique, évêque. Déjà prêtre dans cette cité, il reçut l’honneur de l’épiscopat, à la joie du peuple.
4. Lugdúni in Gállia, sancti Lupi, epíscopi, qui, ántea anachoréta víxerat.
4. À Lyon, après 526, saint Loup, évêque, qui auparavant avait vécu en anachorète.
5*. Massíliæ in Província, sancti Isárni, abbátis, qui, austérus in se, in álios vero mansuétus ac pacíficus, vitam regulárem in monastério Sancti Victóris renovávit.
5*. À Marseille, en 1043, saint Isarn, abbé de Saint-Victor. Austère pour lui-même, bienveillant et pacifique pour les autres, il restaura la vie régulière dans son monastère.
6. In Pannónia, sancti Gerárdi Sagredo, Morisénæ sedis epíscopi et mártyris, qui magíster fuit sancti Emeríci príncipis adulescéntis, sancti Stéphani regis flii, et in seditióne Hungarórum paganórum prope flumen Danúbium lapídibus óbrutus occúbuit.
6. En Hongrie, l’an 1046, saint Gérard Sagredo, évêque de Csanad et martyr. Originaire de Venise et moine bénédictin en route pour la Terre Sainte, il devint le précepteur du jeune prince Émeric, fils du roi de Hongrie saint Étienne et, dans une révolte des Hongrois, mourut lapidé, non loin du Danube.
7*. Gerúndæ in Cataláunia Hispániæ, beáti Dalmátii Moner, presbyteri ex Ordine Prædicatórum, solitúdinis et siléntii amóre conspícui.
7*. À Girone en Catalogne, l’an 1341, le bienheureux Dalmace Moner, prêtre de l’Ordre des Prêcheurs, qui aimait la solitude et le silence.
8*. Eboráci in Anglia, beatórum mártyrum Guliélmi Spenser, presbyteri, et Robérti Hardesty, qui, sub Elísabeth regína Prima cápite damnáti, prior quod sacérdos esset, alter quod eum hospítio recepísset, patíbulo suspénsi sunt.
8*. À York en Angleterre, l’an 1589, les bienheureux martyrs Guillaume Spencer, prêtre, et Robert Hardesty. Condamnés à mort, sous la reine Élisabeth Ière, l’un parce qu’il était prêtre, l’autre parce qu’il l’avait reçu chez lui, ils subirent ensemble le supplice de la pendaison.
1. Nagasákii in Iapónia, sancti Antónii Gorizález, presbyteri ex Ordine Prædicatórum et mártyris, qui in Iapóniam quinque cum sóciis missus et paulo post in vínculis deténtus, bis aquæ torménto excruciátus est atque, febri corréptus, céteros in morte præívit, sub suprémo duce Tokugawa Yemitsu.
9. À Nagasaki au Japon, en 1637, saint Antoine Gonzalez, prêtre de l’Ordre des Prêcheurs et martyr. Envoyé au Japon avec cinq compagnons et mis dans les fers peu de temps après, il subit deux fois le supplice de l’eau et, pris de fièvre, précéda les autres dans la mort, sous le chef suprême Tokugawa Yemitsu.
2. Septémpedæ in Picéno Itáliæ, sancti Pacífici de Sancto Severíno, presbyteri ex Ordine Fratrum Minórum, pæniténtiis, amóre solitúdinis et oratióne coram Sanctíssimo Sacraménto præclári.
10. À San Severino dans les Marches, en 1721, saint Pacifique, prêtre de l’Ordre des Mineurs, célèbre par ses pratiques de pénitence, son amour de la solitude et sa prière devant le Saint-Sacrement.
11*. Maribóri in Slovénia, beáti Antónii Martini Slomšek, epíscopi, qui curam vitæ christiánæ familiárum et institutiónis cleri máximam hábuit et pro unitáte Ecclésiæ ómnibus víribus conténdit.
11*. À Lavant en Slovénie, l’an 1862, le bienheureux Antoine-Martin Slomsek évêque, qui prit le plus grand soin de la vie chrétienne des domestiques et de la formation du clergé et appliqua toutes ses forces en faveur de l’unité de l’Église.
12*. Romæ, beátæ Colúmbæ (Ioánnæ) Gabriel, abbatíssæ, quæ monastério Leopolitáno præfuit, at iniúste calumniáta Romam pétiit, ubi pauper et læta vivens Congregatiónem Sorórum Benedictinárum a Caritáte fundávit, necnon opus sociále Domum Famíliæ nuncupátum pro puéllis operáriis paupéribus seu a famíliis longínquis.
12*. À Rome, en 1926, la bienheureuse Colombe (Jeanne Gabriel), abbesse, qui fut à la tête du monastère de Lviv, mais, calomniée injustement, gagna Rome, où, vivant avec joie dans la pauvreté, elle fonda la Congrégation des Sœurs bénédictines de la Charité, ainsi que l’œuvre sociale appelée “la Maison de famille” pour les jeunes ouvrières pauvres ou éloignées de leur famille.
13*. In vico Abalat de la Ribera in pago Valentíno Hispániæ, beáti Ioséphi Raymúndi Paschális Ferrer Botella, presbyteri et mártyris, qui in persecutióne erga fidem martyrium passus est.
13*. En Espagne, dans la région de Valence, en 1936, le bienheureux martyr Joseph-Raymond-Pascal Ferrer Botella, prêtre
14*. In vico Rotglà y Corbera in eódem pago Hispániæ, beáti Ioséphi Maríæ Ferrándiz Hernández, presbyteri et mártyris, qui, témpore eiúsdem persecutiónis, certámen pro fide complévit.
14*. En Espagne, à Abalat de la Ribera ; le bienheureux Joseph-Marie Fernandiz Hernandez, prêtre, à Rotola y Corbera
15*. In óppido Ollería item in pago Valentíno, beátæ Incarnatiónis Gil Valls, vírginis et mártyris, quæ, lámpadem splendéntem déferens, Christo Sponso óbviam invícta incéssit.
15*. En Espagne, la bienheureuse Incarnation Gil Valls, vierge, à Olleria
16*. Alzíræ in eódem pago Hispániæ, beáti Ioséphi Raymúndi Ferragud Girbés, mártyris, qui, paterfamílias, pro Christo víctima persecutórum fídei cécidit.
16*. EnEspagne, le bienheureux Joseph-Raymond Ferragud Girbès, père de famille, à Alzira, victime de la persécution menée contre l’Église au cours de la guerre civile.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Eccli 44,2.13-15)
Lecture brève (Eccli 44,2.13-15)
Multam glóriam fecit Dóminus, magnificéntiam suam a sǽculo. Usque in ætérnum manet semen eórum, et glória eórum non derelinquétur. Córpora ipsórum in pace sepúlta sunt, et nomen eórum vivit in generatiónem et generatiónem; sapiéntiam ipsórum narrent pópuli, et laudem eórum núntiet ecclésia.
Le Seigneur a opéré beaucoup de merveilles, et signalé Sa puissance dès le commencement. A cause d'eux, ni leur race ni leur gloire n'aura de fin. Leurs corps ont été ensevelis en paix, et leur nom vivra de génération en génération. Que les peuples racontent leur sagesse, et que l'assemblée publie leurs louanges.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.