Feria II 4 Novembris 2024
Pridie Nonas Novembris, luna tertia.
Die 4 novembris
1. Memória sancti Cároli Borromeo, epíscopi, qui, ab avúnculo Pio papa Quarto inter cardináles cooptátus et epíscopus Mediolanénsis eléctus, in hac sede verus pastor de necessitátibus Ecclésiæ témporis sui sédulus fuit: ad informándum clerum synodos collégit seminariáque instítuit, ad christiános mores fovéndos totum gregem plúries visitávit multáque ad animárum salútem decrévit. Ad pátriam cæléstem prídie huius diéi migrávit.
1. Mémoire de saint Charles Borromée, évêque. Nommé par son oncle, le pape Pie IV, cardinal et archevêque de Milan, il se montra sur ce siège un vrai pasteur, attentif aux besoins de l’Église de son temps. Pour la formation de son clergé, il réunit des synodes et fonda des séminaires ; pour favoriser la vie chrétienne, il visita plusieurs fois tout son troupeau et les diocèses suffragants et prit beaucoup de dispositions pour le salut des âmes. Il s’en alla la veille de ce jour à la patrie du ciel, en 1584.
2. Bonóniæ in Æmília, sanctórum Vitális et Agrícolæ, mártyrum, quorum, narránte sancto Ambrósio, prior alteríus servus ántea fuit, dein consors et colléga martyrii: hic enim ómnia tormentórum génera ita passus, ut non esset in córpore sine vúlnere locus; ille vero, supplício servi non térritus, cruci affíxus eiúsdem martyrium imitátus est.
2. À Bologne en Émilie, les saints Vital et Agricole, martyrs. Selon le récit de saint Ambroise, Vital qui était l’esclave d’Agricola, fut aussi son compagnon de martyre et partagea son sort. Il subit tous les genres de supplices au point qu’il n’avait plus sur son corps un endroit sans blessure ; Agricola, que le supplice de son esclave ne sut effrayer, imita son martyre en étant crucifié.
3. Myræ in Lycia, sanctórum mártyrum Nicándri, epíscopi, et Hermétis, presbyteri.
3. À Myre en Lycie, les saints martyrs Nicandre, évêque, et Hermès, prêtre, au IVe siècle.
4. Commemorátio sancti Piérii, presbyteri Alexandríni, qui, philosóphicis doctrínis illústris, sed integritáte vitæ et voluntária paupertáte clárior, regénte Alexandrínam Ecclésiam Theóna, pénitus divínas Scriptúras pópulum dócuit et post persecutiónem Romæ in pace quiévit.
4. Commémoraison de saint Piérius, prêtre d’Alexandrie. Illustre comme philosophe, mais plus encore par l’intégrité de sa vie et sa pauvreté volontaire, il enseigna parfaitement au peuple les divines Écritures, alors que saint Théonas gouvernait l’Église d’Alexandrie et, après la persécution, il s’endormit dans la paix au début du IVe siècle.
5. Ruthénis in Aquitánia, sancti Amántii, epíscopi, qui huius civitátis primus antístes créditur fuísse.
5. À Rodez, au Ve siècle, saint Amand évêque, qui fut, croit-on, le premier évêque de cette cité.
6*. Traiécti Mosæ in Brabántia Austrásiæ, sancti Perpétui, epíscopi.
6*. Dans la région de Maastricht dans le Brabant, peut-être au VIIe siècle, saint Perpète, évêque.
7. Tréviris in Austrásia, sanctæ Modéstæ, abbatíssæ, quæ, ab ipsa infántia Deo consecráta, gregi sanctimoniálium cœnóbii Horreénsis in civitáte prima præfuit et cum sancta Gertrúde Nivellénsi summa in Deo familiaritáte coniúncta est.
7. À Trèves en Rhénanie, après 649, sainte Modeste, abbesse. Consacrée à Dieu dès son enfance, elle devint la première abbesse du monastère d’Öhren dans la cité et fut liée à sainte Gertrude de Nivelles dans une extrême familiarité avec Dieu.
8. Apud Albam Regálem in Pannónia, sancti Emeríci seu Henríci, fílii sancti Stéphani Hungarórum regis, immatúra morte prævénti.
8. À Albe-Royale en Pannonie, l’an 1031, la mise au tombeau de saint Emeric ou Henri, fils de saint Étienne, roi de Hongrie, mort prématurément.
9*. Patávii in Venétia, beátæ Hélenæ Enselmini, vírginis ex Ordine Clarissárum, quæ multos dolóres ac ipsam loquélæ amissiónem mira patiéntia tolerávit.
9*. À Padoue en Vénétie, l’an 1251, la bienheureuse Hélène Enselmini, vierge clarisse, qui supporta avec une patience admirable de multiples douleurs, jusqu’à la perte de la parole.
10*. Apud Cervum Frígidum territórii Meldénsis in Gállia, sancti Felícis de Valois, qui, postquam solitáriam vitam diu egit, sócius sancti Ioánnis de Matha in Ordine Sanctíssimæ Trinitátis Redemptióne Captivórum instituéndo fuísse habétur.
10*. À Cerfroid sur le territoire de Meaux, au XIIe ou XIIIe siècle, saint Félix de Valois, ermite, qui aurait été le compagnon de saint Jean de Matha dans la fondation des l’Ordre de la Très Sainte Trinité pour la rédemption des captifs.
*. In convéntu de Scótiis apud Nannétes in Gállia, beátæ Francíscæ de Ambósia, quæ, ducíssa Británniæ, Dariórigi primum in Gállia carmélum mulíerum cóndidit, in quem, vídua effécta, ancílla Christi secéssit.
11*. Dans le pays nantais, en 1485, la bienheureuse Françoise d’Amboise, duchesse de Bretagne, qui fonda à Vannes le premier carmel féminin de France et, une fois veuve, s’y retira, simple servante du Christ. Elle mourut pieusement, en 1485, aux Couëts près de Nantes, où le couvent de Vannes avait été transféré.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Eccli 45,19-21)
Lecture brève (Eccli 45,19-21)
Factum est illi in testaméntum ætérnum et sémini eius sicut dies cæli: ministráre illi et fungi sacerdótio et benedícere pópulum suum in nómine eius. Ipsum elégit ab omni vivénte offérre sacrifícium Deo, incénsum et ádipes et incéndere bonum odórem et memoriále et placáre pro pópulo suo. Et dedit illi in præcéptis suis potestátem, in testaméntis iudiciórum: docére Iacob testimónia et in lege sua lucem dare Israel.
Il fut fait avec lui et avec sa race une alliance éternelle, qui durera autant que les jours du ciel, pour qu'il exerçât les fonctions du sacerdoce, célébrât les louanges du Seigneur, et glorifiât Son peuple en Son nom. Il le choisit entre tous les vivants, pour offrir à Dieu les sacrifices, l'encens et la bonne odeur, afin qu'Il Se souvînt de Son peuple et lui fût favorable ; Il lui donna du pouvoir concernant Ses préceptes et le testament de Ses lois, pour apprendre Ses ordonnances à Jacob, et pour donner à Israël la lumière de Sa loi.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.

Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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