Le 29 oct. 2024 ad Sextam - antiphonale monasticum

params

Vous allez télécharger le contenu de la page actuelle au format MS Word (docx). Cette fonctionnalité est présente sur Societas Laudis car il est utile de pouvoir disposer, lors des interventions d'un choeur dans la liturgie, d'un support papier pour permettre à tous les participants de suivre et de disposer des partitions et des traductions.

Le fichier généré est conçu pour être imprimé au format "livret", au format A5, recto-verso en pliant les feuilles en deux. La plupart des imprimantes proposent cette option.

Il comporte une numérotation des pages, et est ensuite modifiable pour permettre le cas échéant une personalisation. Les partitions sont présentées de façon à permettre une lecture facile, en favorisant une mise en page évitant que les notes soient coupées, et d'une largeur conforme à ce que l'on trouve dans le Graduale romanum. Les textes sont disposés en deux colonnes par page, les traductions étant positionnées à la même hauteur que le texte latin pour faciliter la compréhension de ceux qui ne maîtriseraient pas cette langue.

Feria IV 6 Novembris 2024
Octavo Idus Novembris, luna una.
Die 6 novembris
1. Thinísæ in Numídia, sancti Felícis, mártyris, de quo sanctus Augustínus loqui vidétur ad pópulum dicens: ‹ Vere felix et nómine et coróna. Conféssus est enim, dilátus est ad torménta; álio die invénturn est in cárcere corpus eius exánime ».
1. À Thinisa en Numidie, au IIIe ou IVe siècle, saint Félix, martyr, dont saint Augustin semble parler, quand il dit : “Il est vraiment heureux, et par son nom et par sa couronne. Car il a confessé le Christ, il fut ajourné pour son supplice ; et le lendemain son corps a été trouvé sans vie dans la prison.”
2. Commemorátio sancti Pauli, epíscopi Constantinopolitáni et mártyris, qui sæpe ab ariánis ob nicænam fidem servátam pulsus et plúries in dignitátem restitútus, tandem a Constántio imperatóre Cucúsum, Cappadóciæ oppídulum, relegátus, ibídem arianórum insídiis crudéliter strangulátus esse fertur.
2. Commémoraison de saint Paul, évêque de Constantinople et martyr, vers 351. Plusieurs fois chassé de son siège par les ariens à cause de la foi de Nicée, et plusieurs fois rétabli, il fut enfin relégué par l’empereur Constance à Cucuse, petite ville de Cappadoce ; là, dit-on, les manœuvres des ariens le firent étrangler cruellement.
3. Rhedónibus in Británnia Minóre, sancti Melánii, epíscopi, qui in loco « Plácium » ad Vicenóniam flumen, ubi ipse suis minibus ecclésiam constrúxerat et mónachos ad servítium Dei congregáverat, ad Dóminum migrávit.
3. En Bretagne, vers 530, saint Melaine, évêque de Rennes, qui émigra vers le Seigneur à Platz, son village natal, au bord de la Vilaine, où il avait construit de ses mains une église et rassemblé des moines pour le service de Dieu.
4*. In monastério Llanilltud Fawr in Cámbria eius nómine nuncupáto, sancti Iltúti, abbátis, qui idem cœnóbium cóndidit, quo fama eius sanctitátis et exímiæ doctrínæ multos collégit discípulos.
4*. Au pays de Galles, dans le monastère qui a reçu son nom (Llanilltud Fawr), au VIe siècle, saint Iltud, abbé, qui fonda ce couvent, où sa renommée de sainteté et de science excellente rassembla beaucoup de disciples, dont plusieurs devinrent des saints.
5. Nobilíaci prope Lemóvicum in Aquitánia, sancti Leonárdi, eremítæ.
5. À Noblat dans le Limousin, saint Léonard, ermite.
6. Hierosólymæ, sanctórum Calliníci, Himérii, Theodóri, Stéphani, Petri, Pauli, Theodóri alteríus, Ioánnis, Ioánnis alteríus et alicúius ignóto nómine, mártyrum, qui, mílites, urbe Gaza a Saracénis capta, ab hóstibus comprehénsi, sed a sancto Sophrónio epíscopo incitáti, Christum conféssi sunt, quaprópter decolláti martyrium suscepérunt.
6. À Jérusalem, en 638, les saints martyrs Callinique, Himère, Théodore, Étienne, Pierre, Paul, un autre Théodore, Jean, un autre Jean et un autre anonyme. Quand la ville de Gaza fut prise par les Sarrasins, eux qui étaient soldats furent arrêtés, mais exhortés par l’évêque saint Sophrone, ils confessèrent le Christ, et pour cela furent décapités.
7. Barcinóne in Hispánia, sancti Sevéri, epíscopi, qui martyrii corónam fertur accepísse.
7. À Barcelone en Catalogne, saint Sévère, évêque, qui passe pour avoir reçu la couronne du martyre.
8*. Apud Helvétios in Burgúndia, sancti Protásii, qui epíscopus Lausannénsis cólitur.
8*. En Suisse, au VIIe siècle, saint Protais, vénéré comme évêque de Lausanne.
9. In pago Taruannénsi Austrásiæ, sancti Winnóci, abbátis, qui, brito génere, inter mónachos Sithivénses a sancto Bertíno recéptus est, dein Wormínii cœnóbium cóndidit, cui sancte præfuit, ipsis minibus suis multum labórans.
9. Au pays de Thérouanne, vers 715, saint Winnoc, abbé. Breton de naissance, il fut accueilli par saint Bertin parmi les moines de Sithiu, qui fut envoyé bâtir un petit monastère à Warmhoudt, dont il devint le supérieur, travaillant beaucoup de ses propres mains.
10*. Aptæ Iúliæ in Província Gálliæ, sancti Stéphani, epíscopi, mansuetúdine clari, qui binam Hierosólymam peregrinatiónern suscépit et ecclésiam cathedrálem restítuit.
10*. À Apt en Provence, l’an 1046, saint Étienne, évêque, d’une douceur remarquable, qui fit deux fois le pèlerinage de Jérusalem et entreprit la reconstruction de sa cathédrale.
11*. Doráti in pago Lemovicénsi Aquitániæ, sancti Theobáldi, presbyteri, qui, canónicus reguláris sacri áditus offício præpósitus, numquam extra ecclesiásticas officínas egréssus est, nisi ut infírmis assidéret eorúmque necessitátibus subveníret.
11*. À Dorat dans le Limousin, en 1070, saint Théobald. Chanoine régulier, chargé de l’office de sacristain puis d’écolâtre, il ne sortit jamais des bâtiments claustraux, sinon pour assister les malades et pourvoir à leurs besoins.
12*. Prope Colóniam Agrippínam in Lotharíngia Germániæ, beátæ Christínæ Stumbelénsis, vírginis, quæ, Christi passiónibus commúnicans, omnes temptatiónes mundi mirabíliter superávit.
12*. Près de Cologne en Allemagne, l’an 1312, la bienheureuse Christine de Stommeln, vierge, qui communia aux souffrances du Christ et vint merveilleusement à bout de toutes les tentations du monde.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
v. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
r. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
v. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.) r. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Iac 5, 8-11)
Lecture brève (Iac 5, 8-11)
Patiéntes estóte, et vos, confirmáte corda vestra, quóniam advéntus Dómini appropinquávit. Nólite ingemíscere fratres, in altérutrum, ut non iudicémini; ecce iudex ante iánuam assístit. Exémplum accípite, fratres, labóris et patiéntiæ prophétas, qui locúti sunt in nómine Dómini. Ecce beatificámus eos, qui sustinuérunt; sufferéntiam Iob audístis et finem Dómini vidístis, quóniam miséricors est Dóminus et miserátor.
Soyez donc patients, vous aussi, et affermissez vos cœurs, car l'avènement du Seigneur est proche. Ne vous plaignez pas les uns des autres, frères, afin que vous ne soyez pas jugés. Voici, le juge est à la porte. Prenez, frères, pour modèle de souffrance et de patience dans les afflictions les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. Voici, nous appelons heureux ceux qui ont tenu bon. Vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneur lui a accordée ; car le Seigneur est miséricordieux et compatissant.
Verbum Dómini. r. Deo grátias.
Parole du Seigneur. r. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. r. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. r. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. r. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. r. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. r. Amen.
v. Ite in pace. r. Deo grátias.
v. Allez en paix. r. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
Retour en haut