Dominica 17 Novembris 2024
Quintodecimo Kalendas Decembris, luna sextodecima.
Die 17 novembris
1. Memória sanctæ Elísabeth Hungáriæ, quæ adhuc puéllula, nupta est Ludovíco, cómiti Thuríngiæ, cui tres génuit fílios; vídua effécta, post graves ærúmnas fórtiter susténtas, iam dudum rerum cæléstium meditatióni inténta, Marbúrgi in Germánia in nosocomíum se recépit, quod condíderat, paupertátem ampléctens et in infírmos inopésque curándos se impéndens ad últimum usque spíritum vitæ, anno ætátis vigésimo quinto.
1. Mémoire de sainte Élisabeth de Hongrie. Mariée toute jeune à Louis, comte de Thuringe, elle lui donna trois enfants ; devenue veuve, elle supporta avec courage de lourdes épreuves. Portée depuis longtemps à la méditation des réalités du ciel, elle se retira à Marbourg en Hesse, dans un hôpital qu’elle avait fondé, embrassant la pauvreté et se dépensant au soin des malades et des pauvres, jusqu’à son dernier souffle de vie, à l’âge de vingt-quatre ans, en 1231.
2. Neocæsaréæ in Ponto, sancti Gregórii, epíscopi, qui aduléscens fidem christiánam ampléxus est et, sive in humána sive in divína sciéntia progréssus, epíscopus ordinátus est, doctrína, virtútibus, labóribus apostólicis clarus et propter plúrima signa ab ipso patráta Thaumatúrgus appellátus.
2. À Néocésarée dans le Pont, vers 270, saint Grégoire, évêque. Encore adolescent, il embrassa la foi chrétienne et, ayant progressé en science humaine et divine, il fut ordonné évêque et se rendit célèbre par sa doctrine, ses vertus, ses travaux apostoliques, et les miracles qu’il accomplit lui ont valu le surnom de Thaumaturge.
3. Cæsaréæ in Palæstína, sanctórum Alphæi et Zachæi, rnártyrum, qui, primo anno persecutiónis Diocletiáni imperatóris, cum solum Deum et Christum regem Iesum fírmiter conféssi essent, post multa torménta capitálem senténtiam subiérunt.
3. À Césarée de Palestine, en 303, les saints martyrs Alphée et Zachée. La première année de la persécution de Dioclétien, après avoir confessé fermement qu’ils reconnaissaient un seul Dieu et un seul roi, le Christ Jésus, et subi divers interrogatoires et supplices, ils furent décapités.
4. Córdubæ in Hispánia Bǽtica, sancti Acíscli, mártyris.
4. À Cordoue en Espagne, au IVe siècle, saint Aciscle, martyr.
5. Aureliáni in Gállia Lugdunénsi, sancti Aniáni, epíscopi, qui, soli Deo confídens, cuius adiutórium oratiónibus lacrimísque crebro impetrávit, civitátem suam ab Hunnis obséssam liberávit.
5. À Orléans, vers 453, saint Aignan, évêque, qui, mettant sa confiance en Dieu seul, obtint de lui, par des prières et des larmes répétées, que la ville assiégée par les Huns soit délivrée.
6*. Viénnæ in Burgúndia, sancti Namátii, epíscopi, qui turn civílibus offíciis recte functus est, turn sedem episcopálem ténuit atque ornávit.
6*. À Vienne en Gaule, l’an 569, saint Namaise, évêque, qui s’acquitta avec rectitude de ses fonctions de gouverneur de la cité avant d’occuper le siège épiscopal qu’il honora.
7. Turónis in Néustria, sancti Gregórii, epíscopi, qui in hac sede sancto Euphrónio succéssit et históriam Francórum veráci et símplici sermóne conscrípsit.
7. À Tours, en 594, saint Grégoire, évêque, qui succéda dans ce siège à saint Euphrone et écrivit l’histoire des Francs et les vertus des saints dans une langue simple et un récit plein de vérité.
8*. Vítbiæ in Northúmbria, sanctæ Hildæ, abbatíssæ, quæ fidem sacramentáque Christi suscépit et, monastérii curæ præpósita, ad monachórum ac moniálium reguláris vitæ institutiónem, ad pacis et caritátis custódiam, ad labórem et divinárum Scripturárum lectiónem tantópere incúbuit, ut in terris ópera cæléstia complevísse haberétur.
8*. À Whitby en Angleterre, l’an 680, sainte Hilda, abbesse, qui reçut de saint Paulin d’York la foi et les sacrements du Christ et, préposée au soin d’un monastère, s’attacha avec beaucoup d’ardeur à établir la vie régulière des moines et des moniales, à maintenir la paix et la charité, à veiller au travail et à la lecture des saintes Écritures, au point qu’elle paraissait avoir accompli sur terre les œuvres du ciel.
9*. Ramúsciæ in Rítia, sancti Floríni, presbyteri, curæ parœciáli fidéliter addícti.
9*. À Remuscha en Rhétie, vers 856, saint Florin, prêtre, fidèlement dévoué au soin de sa paroisse.
10. Constantinópoli, sancti Lázari, mónachi, qui, in Arménia natus, sacrárum imáginum pictor arte insígnis, cum ópera sua evértere renuísset, Theóphili imperatóris iconoclástæ iussu diris supplíciis excruciátus est; mox vero controvérsia de recto iconárum cultu compósita, a Michǽle imperatóre ,Tértio Romam missus est ad concórdiam et unitátem totíus Ecclésiæ firmándam.
10. À Constantinople, vers 867, saint Lazare, moine. Né en Arménie, peintre remarquable de saintes images, il refusa de détruire ses œuvres et, sur l’ordre de l’empereur iconoclaste Théophile, fut soumis à d’atroces tortures, mais peu après, quand la controverse sur le vrai culte des icônes fut apaisée, l’empereur Michel III l’envoya à Rome pour rétablir la concorde et l’unité de toute l’Église.
11. Nucáriæ in Sicília, sancti Hugónis, abbátis, qui, a sancto Bernárdo Claravallénsi missus, ibídem et in Calábria Ordinem Cisterciénsem instítuit.
11*. À Nucaria en Sicile, au XIIe siècle, saint Hugues, abbé, envoyé par saint Bernard de Clairvaux, il établit, là et en Calabre, l’Ordre cistercien.
12. Lincólniæ in Anglia, sancti Hugónis, epíscopi, qui, ex mónacho Cartusiénsi ad hanc sedem episcopálem vocátus, tarn in defendéndas libertátes Ecclésiæ quam in ludæos e minibus inimicórum eripiéndos exímiam óperam navávit.
12. À Lincoln en Angleterre, l’an 1200, saint Hugues, évêque. Moine chartreux, il fut appelé à gouverner l’Église de cette cité, et il accomplit une œuvre excellente, tant pour la défense des libertés de l’Église que pour arracher les Juifs aux mains de leurs ennemis.
13*. Apud Cracóviam in Polónia, beátæ Salómeæ, quæ, regína Haliciénsis, cóniuge rege Colománo defúncto, Régulam Clarissárum proféssa est et abbatíssæ múnere sancte functa in monastério ab ipsa cóndito.
13*. Près de Cracovie en Pologne, l’an 1268, la bienheureuse Salomé. Reine de Galicie, vivant déjà avec grande dévotion, après la mort de son mari, le roi Coloman, elle se fit religieuse clarisse et fut choisie comme abbesse dans le monastère qu’elle avait fondé et qu’elle dirigea saintement.
14. Helpíthis prope Islébiam in Saxónia, natális sanctæ Gertrúdis, vírginis, cuius memória prídie huius diéi reláta est.
14. À Helfta en Saxe, l’an 1301, la naissance au ciel de sainte Gertrude, vierge, dont la mémoire a été célébrée la veille.
15. Assumptióne in Paraquária, sancti Ioánnis del Castillo, presbyteri e Societáte Iesu et mártyris, qui in vico « reductióne ›) nuncupáto, eódem anno a sancto Rocho González fundáto et eius curis commísso, iussu viri mágicis ártibus addícti diris supplíciis afféctus et lapídibus óbrutus, pro Christo occúbuit.
15. À Asanción au Paraguay, en 1628, saint Jean del Castillo, prêtre de la Compagnie de Jésus et martyr. Dans la “réduction” de ce nom, fondée la même année par saint Roch Gonzalez et remise à ses soins, il fut, sur l’ordre d’un homme adonné à la magie, soumis à des tortures et achevé à coups de pierres pour le Christ.
16. Nagasákii in Iapónia, sanctórum lordáni (Hyacínthi) Ansalone et Thomæ Hioji Rokuzayemon Nishi, presbyterórum ex Ordine Prædicatórum et mártyrum, quorum prior primum in ínsulis Philippínis, dein in Iapónia ádmodum pro Evangélio adlaborávit; alter vero in insula Formósa et, últimis annis, in pátria sua sédulus fuit in regióne Nagasakiénsi fídei propagátor, donec utérque invícto ánimo sub suprémo duce Tokugawa Yemitsu septem dies in furca et fóvea diris torméntis excruciátus occúbuit.
16. À Nagasaki au Japon, en 1637, les saints martyrs Jourdain (Hyacithe Ansalone) et Thomas Hioji Rokuzayemon Nishi, prêtres de l’Ordre des Prêcheurs. Le premier avait travaillé d’abord aux îles Philippines puis beaucoup au Japon pour annoncer l’Évangile ; le second fut un propagateur dévoué de la foi à Formose et, les dernières années, dans sa patrie, dans la région de Nagasaki. Sous le chef suprême Tokugawa Yemitsu, l’un et l’autre avec un courage invincible furent soumis pendant sept jours aux terribles tortures de la fourche et de la cage avant de mourir.
17*. In æquóribus ponti ad litus Rupifórtii in Gállia, beáti Lupi Sebastiáni Hunot, presbyteri Senonénsis et mártyris, qui, témpore gállicæ perturbatiónis ob sacerdótium in tábidam navem coniéctus ad áncoras in salo constitútam, ómnia captivitátis dira pátiens, fébribus demum oppréssus martyrium complévit.
17*. Dans la baie devant le port de Rochefort, en 1794, le bienheureux Loup-Sébastien Hunot, prêtre de Sens et martyr. Sous la Révolution française, avec son frère Jean et son cousin François, il prêta serment à la Constitution civile du Clergé, se rétracta, revint sur sa rétractation, mais fut considéré comme assermenté et déporté sur un bateau négrier, où il subit les conditions atroces de la captivité et, épuisé par la faim, mourut avec joie.
18*. In civitáte C'apaizca in pago Kioviénsi Ucraínæ, beáti Iósaphat Kocylovskyj, epíscopi Premisliénsis et mártyris, qui, pátria regímine in Deum hoste oppréssa, Christi discípulus fidélis ánimam réddidit.
18*. Au camp de travail de Capaivca dans la région de Kiev en Ukraine, l’an 1967, le bienheureux Josaphat Kocylovskyi, évêque de Przemysl et martyr. Sous le régime soviétique athée, il refusa de se séparer de l’unité de l’Église catholique, fut déporté et succomba à la suite des sévices endurés.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (2 Thess 2, 15-17; 3,5)
Lecture brève (2 Thess 2, 15-17; 3,5)
Itaque, fratres, state et tenéte traditiónes, quas didicístis sive per sermónem sive per epístulam nostram. Ipse autem Dóminus noster Iesus Christus et Deus Pater noster, qui diléxit nos et dedit consolatiónem ætérnam et spem bonam in grátia, consolétur corda vestra et confírmet in omni ópere et sermóne bono.
Que Notre-Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné par sa grâce une consolation éternelle et une bonne espérance, consolent vos cœurs, et vous affermissent en toute bonne œuvre, et en toute bonne parole.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.

Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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