Feria II 18 Novembris 2024
Quartodecimo Kalendas Decembris, luna tertiodecima.
Die 18 novembris
1. Dedicátio basilicárum Sanctórum Petri et Pauli, Apostolórum, quarum prior, a Constantíno imperatóre in colle Vaticáno ædificáta, super sepúlcrum sancti Petri, sed vetustáte collábens, in amplióre forma restitúta, hac ipsa recurrénte die dénuo consecráta est; áltera vero via Ostiénsi, a Theodósio et Valentiniáno imperatóribus exstrúcta, dein miserándo incéndio consúmpta ac pénitus reædificáta, die décima decémbris dedicáta est. Quarum commúni commemoratióne fratérnitas Apostolórum unitásque Ecclésiæ quodámmodo significátur.
1. Mémoire de la dédicace des basiliques des saints Pierre et Paul, Apôtres, à Rome. La première, édifiée par l’empereur Constantin sur la colline vaticane, au-dessus de la tombe de saint Pierre, mais délabrée par le cours des temps et reconstruite sur un plan plus grandiose, fut de nouveau consacrée en ce jour ; la seconde, construite sur la voie d’Ostie par les empereurs Théodose et Valentinien, puis détruite par un déplorable incendie et entièrement reconstruite, fut consacrée le 10 décembre 1854. La commémoraison commune de leur dédicace, est, d’une certaine manière, un signe de la fraternité des deux Apôtres et de l’unité de l’Église.
2. Antiochíæ in Syria, sancti Románi, mártyris, qui, Ecclésiæ Cæsariénsis diáconus, cum in persecutióne Diocletiáni imperatóris christiános normis decretórum parére vidísset et ad idolórum simulácra properáre liberáque voce ad resisténdum excitavísset, post dira torménta et abscissiónem linguæ, in cárcere láqueo strangulátus, célebri martyrio coronátus est.
2. À Antioche de Syrie, en 303, saint Romain, martyr. Diacre de l’Église de Césarée, il se trouvait à Antioche quand commença la persécution de Dioclétien. Ne pouvant supporter de voir des chrétiens se plier aux normes des décrets impériaux et s’avancer vers les statues des idoles, il les incita fortement à résister. Conduit devant un juge, il fut soumis à d’atroces tortures, on lui coupa la langue et finalement le bourreau l’étrangla dans sa prison : il reçut ainsi la couronne d’un glorieux martyre.
3*. Columbáriis in pago Bituricénsi Aquitániæ, sancti Pátrocli, presbyteri, qui eremíta et missionárius éxstitit.
3*. À Colombier dans le Berry, vers 576, saint Patrocle, prêtre, qui vécut en ermite missionnaire.
4*. In Británnia Minóre, sancti Maudéti, abbátis, qui in desérta ínsula vitam duxit monásticam et, magíster vitæ spiritális, plures sanctos in númerum discipulórum congregávit.
4*. En Bretagne, au VIe siècle, saint Maudez, abbé, qui mena la vie monastique dans une île déserte, où, maître de vie spirituelle, il assembla des disciples, dont plusieurs devinrent des saints.
5*. Constántiæ in Néustria, sancti Romachárii, epíscopi.
5*. À Coutances, à la fin du VIe siècle, saint Romphaire, évêque.
6*. In pago Velláico Aquitániæ, sancti Theofrédi, abbátis et mártyris.
6*. En Aquitaine, saint Théofrédi, abbé et martyr
7. Turónis in Néustria, tránsitus sancti Odónis, abbátis Cluniacénsis, qui observántiam monásticam iuxta Régulam sancti Benedícti et disciplínam sancti Benedícti Anianénsis instaurávit.
7. À Tours, en 842, le trépas de saint Odon, abbé de Cluny, qui réforma la vie monastique selon la Règle de saint Benoît et la discipline de saint Benoît d’Aniane. Il fut le premier des grands abbés qui firent de ce monastère le foyer de la réforme de l’Église à cette époque.
8*. Nagasákii in Iapónia, beatórum mártyrum Leonárdi Kimura, religiósi e Societáte Iesu, Andréæ Murayama Tokuan, Cosmæ Takeya, Ioánnis Yoshida Shoun, Domínici Jorge, qui pro christiáno nómine igne cremáti sunt.
8*. À Nagasaki au Japon, en 1619, les bienheureux martyrs Léonard Kimuro, religieux de la Compagnie de Jésus, André Murayama Tokuan, Côme Takeya, Jean Yoshida Shoun et Dominique Jorge, qui furent condamnés à mort pour avoir hébergé clandestinement des missionnaires. Tous furent brûlés vifs.
9. In urbe Sancto Cárolo in Missúria e Civitátibus Fœderátis Américæ Septemtrionális, sanctæ Philippínæ Duchesne, vírginis e Soróribus a Sacro Corde Iesu, quæ, in Gállia nata, perturbatióne in pátria sæviénte, communitátem religiósam aggregávit et in Américam tránsiens multas scholas instítuit.
9. À Saint-Charles du Missouri, aux États-Unis d’Amérique, en 1852, sainte Philippine Duchesne, vierge, religieuse du Sacré-Cœur de Jésus. Née en France, elle constitua une communauté religieuse pendant la Révolution française et passant ensuite en Amérique, y établit beaucoup d’écoles.
10*. Fabratériæ apud Frusinónem in Itália, beáti Grimoáldi a Purificatióne (Ferdinándi) Santamaria, religiósi e Congregatióne Passiónis, qui, dum fervóre et gáudio ad sacerdótium se parábat, morbo corréptus pie óbiit.
10*. À Ceccano près de Frosinone dans le Latium, en 1902, le bienheureux Grimoald de la Purification (Ferdinand Santamaria), religieux passioniste. Alors qu’il se préparait au sacerdoce, il fut saisi par la maladie et mourut pieusement.
11*. In vico Wal-Ruda in Polónia, beátæ Carolínæ Kózka, vírginis et mártyris, quæ, bello flagránte, cum a mílite castitátem suam deféndere voluísset, ense concússa adhuc aduléscens pro Christo occúbuit.
11*. À Wal-Ruda en Pologne, l’an 1914, la bienheureuse Caroline Kozka, vierge et martyre. Encore adolescente au début de la Première Guerre mondiale, alors qu’elle cherchait à défendre sa virginité contre un soldat, elle fut frappée par lui d’un coup d’épée et mourut pour le Christ.
12*. Apud Matrítum in Hispánia, beatórum Maríæ a Refúgio (Maríæ Gabriélæ) Hinojosa y Naveros et quinque sociárum, vírginum ex Ordine Visitatiónis Sanctæ Maríæ et mártyrum, quæ, persecutióne sæviénte, in monastérium reclúsæ, sed dolóse a militiánis apprehénsæ, plumbis cæsæ ad Christum Sponsum migravérunt.
12*. Près de Madrid, en 1936, la bienheureuse Marie du Refuge (Marie-Gabrielle Hinojosa y Naveros) et cinq compagnes, vierges de l’Ordre de la Visitation et martyres. Dans la persécution menée contre l’Église au cours de la guerre civile espagnole, alors qu’elles étaient enfermées dans leur monastère, elles furent arrêtées par ruse par des miliciens et fusillées.
Quarum nomina: beatæ Teresia Maria (Laura) Cavestány y Anduaga, losepha Maria (Maria del Carmen) Barrera y Izaguirre, Maria Agnes (Agnes) Zudaire y Galdeano, Maria Angela (Martina) Olaizola y Garagarza, Maria Engratia (losepha loachima) Lecuona y Aramburú.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Rom 11, 16-18)
Lecture brève (Rom 11, 16-18)
Quod si primítiæ sanctæ sunt, et massa; et si radix sancta, et rami. Quod si áliqui ex ramis fracti sunt, tu autem, cum oleáster esses, insértus es in illis et consócius radícis pinguédinis olívæ factus es, noli gloriári advérsus ramos; quod si gloriáris, non tu radícem portas, sed radix te.
Si les prémices sont saintes, la masse l'est aussi ; et si la racine est sainte, les branches le sont aussi. Si quelques-uns des rameaux ont été brisés, et si toi, qui étais un olivier sauvage, tu as été enté parmi elles, et mis en participation avec la racine et la sève de l'olivier, ne te glorifie pas aux dépens des rameaux. Si tu te glorifies, sache que ce n'est pas toi qui portes la racine, mais que la racine te porte.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.

Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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