Feria IV 27 Novembris 2024
Quinto Kalendas Decembris, luna vigesima secunda.
Die 27 novembris
1. Apud Cæam flúvium in Gall cia, sanctórum Facúndi et Primitívi, mártyrum.
1. Près du fleuve Céa en Galice, les saints Facond et Primitif, martyrs.
2. Gruménti in Lucánia, sancti Lavérii, mártyris.
2. in Lucania, saint Lavérii, martyr
3. Aquiléiæ in Venétia, sancti Valeriáni, epíscopi, qui advérsus ariános fidem orthodóxam in Illyrico deféndit et cléricos ac láicos ad vitam commúnem ducéndam congregávit.
3. À Aquilée en Vénétie, vers 388, saint Valérien, évêque, qui défendit en Illyrie la foi catholique contre les ariens et rassembla clercs et laïcs pour mener la vie commune.
4. In Pérside, sancti lacóbi, cognoménto Intercísi, mártyris, qui, témpore Theodósii iunióris imperatóris, cum in lasdigérdis regis obséquium Christum negavísset, acérbe a matre sua et uxóre increpátus, hinc in se revértit et intrépide coram Varáme, lasdigérdis fílio ac successóre, se christiánum conféssus est; ideóque ab iráto rege, lata in eum rriortis senténtia, membrátim iussus est concídi et cápite obtruncári.
4. En Perse, vers 420, saint Jacques, surnommé l’Intercis, martyr. Au temps de l’empereur Théodose le Jeune, il aurait, dit-on, renié le Christ pour plaire au roi perse Isdeberge, mais sa mère et sa femme lui ayant fait de vifs reproches, il rentra alors en lui-même et alla trouver Varane, fils et successeur d’Isdeberge, et sans peur lui déclara qu’il était chrétien. Le roi irrité prononça contre lui une sentence de mort et commanda qu’on lui coupât les membres par morceaux et qu’on lui tranchât la tête.
5. Apud Régium in Província, sancti Máximi, post sanctum Honorátum Lirinénsis cœnóbii patris et mox Reiénsis Ecclésiæ epíscopi.
5. À Riez en Provence, après 495, saint Maxime, d’abord abbé de Lérins après saint Honorat, puis évêque de cette Église.
6. . In pago Blesénsi Gálliæ, sancti Eusícii, solitárii, qui ad Cari crepídinem céllulam sibi éxstruit.
6*. Au pays de Blois, au VIe siècle, saint Eusice, solitaire, qui se construisit une cellule sur le bord du Cher.
7. . Carpentoráte in Província, sancti Siffrídi, epíscopi.
7*. À Carpentras en Provence, vers le VIe siècle, saint Siffrein, évêque.
8*. Noviómi in Gállia, sancti Achárii, epíscopi, qui, ex mónacho Luxoviénsi ad Novioménsem Ecclésiam atque Tornacénsem eléctus, pópulis aquilonárium regiónum evangelizándis se trádidit.
8*. À Noyon, vers 640, saint Achaire, évêque. D’abord moine à Luxeuil, il fut élu évêque de Noyon et de Tournai, et montra un grand zèle pour évangéliser les peuples du nord.
9*. Mogúntiæ in Rhenánia Austrásiæ, sanctæ Bilhíldis, vírginis, quæ cœnóbium exstrúxit, in quo pie óbiit.
9*. À Mayence en Rhénanie, après 700, sainte Bilhilde, vierge, qui fit construire un monastère dans lequel elle mourut pieusement.
10*. In Scótia, sancti Fergústi, epíscopi, qui apud Pictos munus exercuísse créditur.
10*. À Glamis en Écosse, au VIIIe siècle, saint Fergus, évêque. Venu d’Irlande exercer son apostolat auprès des Pictes, il participa au synode romain de 721.
11. Salisbúrgi in Bavária, sancti Virgílii, epíscopi, viri doctíssimi, natióne hibérni, qui, Pippíno rege favénte, Ecclésiæ Salisburgénsi præféctus est; ibi ecclésiam cathedrálem in honórem sancti Rupérti exstrúxit atque fídei inter Carantános disseminándæ óperam felíciter navávit.
11. À Salzbourg en Bavière, l’an 784, saint Virgile (ou Fergal), abbé et évêque. Homme de grand savoir, d’origine irlandaise, mis à la tête de l’Église de Salzbourg grâce à la faveur du roi Pépin, il construisit son église cathédrale en l’honneur de saint Rupert et travailla avec bonheur à semer la foi parmi les Slaves de Carinthie.
12*. In loco Bello Visu ad litus Gálliæ in pago Nanneténsi Británniæ Minóris, sancti Gulstáni, mónachi, qui, iúvenis e minibus piratárum evásus et a sancto Felíce, tunc eremíta, accéptus, in monastério Rhuvigiénsi illitterátus memóriter psaltério recitándo et navigántibus providéndo cláruit.
12*. À l’abbaye de Rhuys en Bretagne, vers 1040, saint Goustan, moine. Échappé dans sa jeunesse aux mains des pirates, il fut recueilli par saint Félix, alors ermite dans l’île de Batz, le suivit dans la vie monastique et se fit remarquer en récitant par cœur le psautier, car il ne savait pas lire, et en veillant sur les navigateurs.
13*. Aquilæ in Vestínis Itáliæ, beáti Bernardíni de Fossa (Ioánnis) Amici, presbyteri ex Ordine Minórum, qui cathólicam fidem plures in Itáliæ províncias propagávit.
13*. Près de L’Aquila dans les Abruzzes, en 1503, le bienheureux Bernardin de Fosse, prêtre de l’Ordre des Mineurs, qui vécut en toute humilité et humanité, fidèle à l’observance de la Règle.
14*. Nagasákii in Iapónia, beatórum Thomæ Koteda Kiuni et decem sociórum, mártyrum, qui in ódium fídei iussu Gonzuku prǽsidis decolláti sunt.
14*. À Nagasaki au Japon, en 1619, le bienheureux Thomas Koteda Kiuni martyr et dix compagnons, décapités en haine de la foi, sur l’ordre du gouverneur Gonzuku.
Quorum nomina: beati Bartholomæus Seki, Antonius Kimura, Ioannes Iwanaga, Alexius Nakamura, Leo Nakanishi, Michael Takeshita, Matthias Kozasa, Romanus Matsuoka Miota, Matthias Nakano Miota, Ioannes Motoyama.
15*. Intra castra detentiónis Dacháni prope Monáchium Baváriæ in Germánia, beáti Bronislái Kostowski, mártyris, qui, témpore Polóniæ more militári in bello occupátæ, diris torméntis in cárcere afflíctus palmam martyrii adéptus est.
15*. Au camp de concentration de Dachau en Bavière, l’an 1942, le bienheureux Bronislas Kostowski, martyr. Élève au séminaire de Vladislava, arrêté sous le régime d’occupation nazi avec les professeurs et les autres séminaristes, il fut déporté en Allemagne, et succomba après d’atroces tortures, atteint de tuberculose.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.) ℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Iac 5, 8-11)
Lecture brève (Iac 5, 8-11)
Patiéntes estóte, et vos, confirmáte corda vestra, quóniam advéntus Dómini appropinquávit. Nólite ingemíscere fratres, in altérutrum, ut non iudicémini; ecce iudex ante iánuam assístit. Exémplum accípite, fratres, labóris et patiéntiæ prophétas, qui locúti sunt in nómine Dómini. Ecce beatificámus eos, qui sustinuérunt; sufferéntiam Iob audístis et finem Dómini vidístis, quóniam miséricors est Dóminus et miserátor.
Soyez donc patients, vous aussi, et affermissez vos cœurs, car l'avènement du Seigneur est proche. Ne vous plaignez pas les uns des autres, frères, afin que vous ne soyez pas jugés. Voici, le juge est à la porte. Prenez, frères, pour modèle de souffrance et de patience dans les afflictions les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. Voici, nous appelons heureux ceux qui ont tenu bon. Vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneur lui a accordée ; car le Seigneur est miséricordieux et compatissant.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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